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4 mars
Le plus grand iceberg du monde, connu sous le nom d’A23a et grand comme trente fois la taille de Paris, devrait commencer à se briser sur les côtes sud-ouest de l’île isolée de Géorgie du Sud, qui abrite des millions de manchots et de phoques.
Le plus gros iceberg du monde paraît s’être immobilisé à plus de 70km d’une île isolée de l’Antarctique, épargnant potentiellement ce refuge vital pour la faune sauvage, a annoncé le groupe de chercheurs en charge de la surveillance de ce mastodonte.
Cet iceberg possède une superficie d’environ 3300 kilomètres carrés — soit trente fois la taille de Paris — et pèse près de mille milliards de tonnes. Il dérivait vers le nord de l’Antarctique en direction de l’île de Géorgie du Sud, emporté depuis décembre 2025 par de puissants courants océaniques.
Cette situation laisse craindre une collision entre l’iceberg et l’île ou qu’il s’échoue dans des eaux peu profondes à proximité, ce qui pourrait perturber l’alimentation des bébés manchots et otaries. Mais depuis le 1er mars, l’iceberg est resté bloqué à 73 kilomètres de l’île, a indiqué un communiqué du British Antarctic Survey.
« Si l’iceberg reste échoué, nous ne nous attendons pas à ce qu’il affecte de manière significative la faune locale », a précisé l’océanographe Andrew Meijers, en charge de la surveillance par satellite d’A23a.
« Au cours des dernières décennies, les nombreux icebergs qui empruntaient cette route à travers l’océan Austral, se sont brisés, dispersés et ont fini par fondre rapidement », explique-t-il. Pour l’heure, les scientifiques ne peuvent pas dire si l’iceberg est coincé pour de bon ou s’il va reprendre sa dérive. « Ça va être intéressant de voir ce qui va se passer », déclare Andrew Meijers.
Errant depuis 1986
A23a est le plus grand et le plus ancien iceberg du monde. Il s’est détaché du plateau antarctique en 1986. Il est resté coincé pendant plus de 30 ans avant de finalement se libérer en 2020. Son lent voyage vers le nord a parfois été retardé par des forces océaniques qui le faisaient tourner sur place. Les premières images satellites ont d’abord montré qu’il dérivait en un seul bloc. Mais en janvier 2025 un morceau de 19km s’était détaché.
La principale crainte était que l’iceberg ne vienne percuter ou s’échouer trop près de la Géorgie du sud, un lieu de reproduction crucial pour la faune locale. Cette situation aurait pu forcer des animaux comme les manchots et otaries à parcourir des distances plus grandes pour contourner l’énorme bloc de glace. « Cela aurait pu réduire la quantité de nourriture qui revient aux petits et aux poussins sur l’île, et donc augmenter la mortalité », a expliqué Andrew Meijers à l’Agence France Presse.
Toutefois si A23a reste là où il est actuellement, cela pourrait peut-être constituer un avantage pour les animaux, fragilisés par une précédente « mauvaise saison » due à une épidémie de grippe aviaire. « Les nutriments soulevés par l’échouage et par sa fonte pourraient accroître la disponibilité de nourriture pour l’ensemble de l’écosystème régional, y compris pour les manchots et les phoques », a expliqué le scientifique.
L’iceberg ne représente aucune menace pour les activités humaines
Il est si énorme que les navires peuvent facilement l’éviter. Cependant, comme il se fragmente, certaines zones pourraient devenir impraticables pour les navires de pêche commerciale « en raison des nombreux petits morceaux d’icebergs, souvent plus dangereux » que les grands, a indiqué Andrew Meijers.
Les icebergs de cette taille sont rares mais pas inédits. Il y en a eu deux de tailles similaires dans la même zone au cours de ces cinq dernières années. Des icebergs aussi énormes sont une « partie tout à fait normale du cycle de vie » des calottes glaciaires de l’Antarctique, selon Andrew Meijers.
Mais les plateformes de glace ont perdu 6000 milliards de tonnes de masse depuis 2000, ce qui s’ajoute à l’accélération de la fonte des glaces liée au réchauffement climatique, a souligné le scientifique.
Les chercheurs ont averti le mois dernier qu’un réchauffement de la planète compris entre 1,5 et 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels pourrait faire fondre suffisamment d’eau gelée pour faire grimper le niveau des océans d’une douzaine de mètres, franchissant ainsi un point de non-retour.
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