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Assurer la vitalité des océans
22 juin 2023
Les États membres de l’ONU ont adopté le premier traité international pour protéger la haute mer, le 19 juin 2023. Les eaux internationales ont longtemps été ignorées dans le combat environnemental, alors qu’ils représentent plus de 60% des océans.
Les États membres de l’ONU ont adopté le 19 juin le premier traité international pour protéger la haute mer. Cet accord capital vise à contrecarrer les menaces qui pèsent sur l’océan et sa bonne santé, vitale aussi pour l’humanité.
« L’accord est adopté », a déclaré la présidente de la conférence, Rena Lee, sous les applaudissements, après l’adoption par consensus de ce texte. « L’océan est la force vitale de notre planète. Aujourd’hui, vous avez insufflé une nouvelle vie et un nouvel espoir pour que l’océan ait une chance de se battre », a souligné le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, saluant une « réussite historique ».
Malgré l’adoption de ce traité, la Russie a pris ses « distances » du consensus, qualifiant certains éléments du texte « totalement inacceptables ». En mars 2022, après plus de quinze années de discussions, dont quatre années de négociations formelles, les États membres avaient enfin réussi à se mettre d’accord, suite à deux nouvelles semaines de négociations. Le texte, alors gelé sur le fond, a par la suite été passé au crible des services juridiques et traduit pour être disponible dans les six langues officielles de l’ONU.
Les écosystèmes marins sont menacés par le changement climatique, les pollutions et la surpêche, ce qui a été prouvé par la science, qui précise également l’importance de protéger l’ensemble de l’océan. Cet océan foisonne de biodiversité souvent microscopique, qui fournit la moitié de l’oxygène que nous respirons et limite le réchauffement en absorbant une partie importante du CO2 émis par les activités humaines.
La haute mer commence là où s’arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des États, à maximum 200 milles nautiques (370 km) des côtes et n’est donc sous la juridiction d’aucun État.
Elle représente près de la moitié de la planète et plus de 60% des océans. La haute mer a longtemps été ignorée dans le combat environnemental, au profit des zones côtières et de quelques espèces emblématiques. Le nouveau traité a noté la création d’aires marines protégées dans ces eaux internationales.
Aujourd’hui, environ 1% seulement de la haute mer fait l’objet de mesures de conservation. Mais en décembre à Montréal, l’ensemble des États de la planète s’est engagé à protéger, d’ici 2030, 30% des terres et des océans de la planète. Avec l’adoption de ce traité, « la course pour la ratification commence et l’objectif de protéger au moins 30% des océans d’ici 2030 reste à notre portée », a commenté Chris Thorne, de Greenpeace.
Le nouveau traité sur « la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale » introduit également l’obligation de réaliser des études d’impact sur l’environnement des activités envisagées en haute mer.
Le texte ne fait aucun listing, mais cela pourrait aller de la pêche au transport, en passant par de potentielles activités controversées comme l’exploitation minière sous-marine ou la géo-ingénierie visant à limiter le réchauffement.
Le traité établit également le principe du partage des bénéfices des ressources marines génétiques collectées en haute mer, qui a cristallisé les tensions jusqu’à la dernière minute en mars.
Les pays en développement n’ont pas les moyens de financer de très coûteuses expéditions et recherches. Raison pour laquelle, ils ont obtenu le principe d’un partage « équitable » des ressources marines génétiques, que ce soit l’accès aux données scientifiques ou une part des bénéfices anticipés de la commercialisation de ces ressources, dont entreprises pharmaceutiques ou cosmétiques espèrent tirer des molécules miracles. Or, ces ressources n’appartiennent à personne.
Le texte sera ouvert aux signatures le 20 septembre, au moment où des dizaines de chefs d’État et de gouvernement seront à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU. La question qui se pose les observateurs est de savoir combien de pays décideront de monter à bord.
Les ONG estiment que le seuil de soixante ratifications pour entrer en vigueur ne devrait pas être trop difficile à atteindre, la Coalition pour une haute ambition de ce traité, menée par l’UE comptant déjà une cinquantaine de pays, dont le Japon, le Chili, l’Inde ou le Mexique.
Ces soixante ratifications sont loin de l’universalité prônée par les défenseurs de l’océan qui espèrent que l’élan politique autour de l’adoption ne retombera pas. « Continuons sur cette lancée », a indiqué le président de l’Assemblée générale de l’ONU Csaba Körösi, saluant un « accord qui fait date ». « Continuons à travailler pour protéger nos océans, notre planète, et toutes les populations qui y vivent ».
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