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Conférence de l’ONU sur la biodiversité
15 octobre 2012, par
La question du financement de la protection de la biodiversité est en débat actuellement en Inde, entre les 160 pays adhérents à la convention de l’ONU sur la diversité biologique. Sujet de discussion, la protection des espaces menacés coûterait 4 milliards de dollars par an, et la protection des habitats de ces mêmes espèces à 72,1 milliards.
D’après l’Union internationale pour la conservation de la nature, un grand nombre d’espèces végétales et animales sont menacées à travers le monde (41% des amphibiens, un tiers des barrières de corail, un quart des mammifères, 20% des plantes, 13% des oiseaux). Face à l’aggravation de la situation, en 2010, les pays réunis à Nagoya (Japon) ont dressé une liste de vingt objectifs à réaliser avant 2020 sans toutefois prendre en compte le coûte la protection de la biodiversité et le modèle de financement.
Entre 74 et 191 milliards de dollars
Dans le dernier numéro de la revue “Science”, des chercheurs ont indiqué que la facture s’élèverait à 76,1 milliards (espèces menacées et leurs habitats). Ce chiffre est le résultat de recherche appuyée sur les données existantes pour les oiseaux. « Même s’il existe des incertitudes du fait de ces extrapolations, nous avons pour la première fois une estimation du coût de ces deux objectifs », a indiqué à la presse, le 12 octobre, Henrique Pereira, spécialiste de la conservation à l’université de Lisbonne (Portugal), interrogé par la revue “Nature”.
« Les calculs du coût de sauvegarde de la biodiversité, du coût de l’inaction ou encore des rapports entre le coût au regard des avantages obtenus se développent beaucoup depuis quelques années. Je crois que c’est très utile et que l’on n’avancera pas tant que l’on n’aura pas pris la mesure de la valeur économique de la biodiversité », a expliqué Guillaume Sainteny, spécialiste de ces questions. Le souci de ces données financières est qu’elles peuvent être « contreproductives », a indiqué Romain Pirard, économiste à l’Institut du développement durable et des relations internationales.
Le financement public : une possibilité
Pour remplir les vingt objectifs de Nagoya, le Fonds pour l’environnement mondial a estimé qu’il lui faudra de 74 à 191 milliards de dollars entre 2014 et 2018. « Ramené à un calcul annuel, soit 18 à 47 milliards, on se rapproche déjà plus des 6 à 8 milliards de dollars effectivement dépensés ( financements publics et mécénat) », a indiqué le porte-parole du Fonds. Le dernier rapport du CAS (Centre d’analyse stratégique) a travaillé pour la première fois sur “Les aides publiques dommageables à la biodiversité”. L’objectif de cette étude était d’éviter que les niches fiscales, les subventions ou les aides publiques nuisent à la biodiversité.
« Certaines évaluations scientifiques estiment le rythme des extinctions au cours des cent dernières années à 500 fois le niveau naturel », note le rapport cité par “Le Figaro”. L’enjeu de la raréfaction pour le CAS, en effet, « la variabilité est un facteur majeur du potentiel d’adaptation de la biodiversité et donc de sa survie ». L’urbanisation est remise en cause, car elle est créatrice d’érosion, dont les cinq facteurs sont la destruction des habitats, la surexploitation des ressources, les pollutions, le changement climatique et les espèces invasives.
Lors d’une conférence de presse, l’an dernier, Guillaume Sainteny, président du groupe de travail a proposé que les avantages fiscaux liés à la construction de bâtiments neufs soient modulés « en fonction de la localisation géographique de la nouvelle construction en recentrant les avantages sur l’intra-urbain ». Même idée pour la taxe sur les surfaces commerciales qui pourrait être majorée pour les établissements en zone périphérique et minorée pour les établissements en centre urbain. Par le passé, la création d’un Fonds national de préservation de la biodiversité « destiné à accorder des subventions à des projets écologiques transversaux » était en projet. Celui-ci pourrait être repris pour éviter la disparition d’un plus grand nombre d’espèces.
Céline Tabou
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