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+7°C en 2100 ? Des nouvelles projections alarmantes
18 septembre 2019
’Le réchauffement climatique s’annonce plus prononcé que prévu, le scénario du pire prévoyant +7°C en 2100’, ont averti le 17 septembre des scientifiques français lors de la présentation des nouveaux modèles climatiques très alarmants, qui serviront de base pour le GIEC.
Les experts climat des Nations Unies dévoileront en 2021 leur nouveau rapport d’évaluation sur l’évolution du climat, le 6ème depuis 1990. Une centaine de chercheurs et d’ingénieurs français, notamment du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et de Météo-France, ont élaboré deux modèles climatiques afin d’alimenter ces travaux. Ces modèles ont ensuite été soumis à plusieurs scénarios socio-économiques.
Ainsi, dans le scénario le plus pessimiste, basé sur une croissance économique rapide alimentée par les énergies fossiles, la hausse de la température moyenne mondiale atteint 6,5 à 7°C en 2100. Dans le dernier rapport du GIEC de 2014, le pire scénario prévoyait +4,8°C par rapport à la période pré-industrielle.
Ce scénario signifie les multiplications des vagues de chaleur en France. La canicule de 2003, qui avait tué 15.000 personnes dans l’Hexagone deviendrait la norme dès les années 2050.
Ceci s’accompagnerait de "sécheresses beaucoup plus longues et étendues", "à partir de 2070 une Garonne à sec pendant quelques mois", "des pratiques agricoles fortement remises en cause", "des feux de forêt qui se multiplient dans des régions où aujourd’hui ils ne sont pas trop fréquents", a souligné David Salas y Mélia, chercheur climatologue et responsable climat au centre de recherche CNRM (Météo-France-CNRS).
D’autres scénarios ont été réalisé par les scientifiques. Le plus optimiste, basée sur une forte coopération internationale et la priorité donnée au développement durable, permettrait "tout juste" de rester sous l’objectif de 2°C de réchauffement et "au prix d’un dépassement temporaire de l’objectif de 2°C au cours du siècle".
Ce scénario implique une diminution immédiate des émissions de CO2, la neutralité carbone à l’échelle du globe en 2060 et une captation de CO2 atmosphérique de l’ordre de 10 à 15 milliards de tonnes par an en 2100. Certes optimiste, ce scénario reste incertain.
En effet, l’Accord de Paris sur le climat de 2015 prévoit de limiter le réchauffement de la planète bien en-dessous de 2°C, voire 1,5°C. Mais, la planète en est très loin, car les engagements pris jusqu’à présent par les gouvernement entraîneront à un réchauffement de 3°C.
Face à cette situation très préoccupente, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a d’ailleurs convoqué un sommet le 23 septembre à New York pour inciter les dirigeants mondiaux à rehausser leurs ambitions.
"La température moyenne de la planète à la fin du siècle dépend fortement des politiques climatiques qui seront mises en oeuvre dès maintenant et tout au long du XXIe siècle", a expliqué le CNRS, Météo-France et le CEA dans leur présentation.
Ces nouveaux scénarions sont d’autant plus inquiétants que ces nouveaux modèles climatiques développés par le CNRM et l’Institut parisien Simon Laplace, "sont plus fiables et plus fins que les précédents". "Il y a un saut qualitatif dans les résultats des modèles", a toutefois insisté Pascale Braconnot.
D’autres modèles étrangers, sur lesquels s’appuiera aussi le GIEC, vont également dans le sens d’un réchauffement accentué. "Cela pourrait s’expliquer par une réaction plus forte du climat à l’augmentation des gaz à effet de serre anthropique que dans les simulations de 2012, mais les raisons de cette sensibilité accrue et le degré de confiance à y apporter restent à évaluer", ont indiqué les rapporteurs lors de la présentation de leur rapport.
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