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Malgré les affirmations d’élus de la CIREST
23 juin 2006
Mercredi, des élus de la CIREST annoncent qu’ils peuvent se passer du SAR pour aménager le territoire de l’Est de La Réunion à leur guise. Simple fanfaronnade ou découverte d’une faille juridique ? Éclairage de Philippe Berne, vice-président de la Région délégué à l’aménagement du territoire.
Des élus de la CIREST veulent passer outre le SAR, peuvent-ils vraiment le faire ?
- Philippe Berne : Le schéma d’aménagement régional (SAR) a été voté en 1985. Il est entré en révision depuis le vote de l’assemblée plénière le 5 novembre 2004. Contrairement à ce qu’affirment les élus de la CIREST, nous sommes dans les délais. Le processus de révision doit normalement se poursuivre jusqu’à l’adoption du nouveau SAR, d’ici 2009. Jusqu’à cette date, c’est le SAR voté en 1995 qui continue de s’appliquer. Il existe toujours, il est donc toujours en vigueur. Il n’est pas possible pour la CIREST de ne pas en tenir compte.
Les schémas de cohérence territoriale (SCOT) des communautés d’agglomérations doivent être compatibles avec le SAR, c’est aussi le cas des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) élaborés par les communes. Actuellement, la Région donne un avis simple sur les PLU à travers le SAR de 1995.
Qu’en est-il du PLU de Saint-André ?
- Les modifications apportées au PLU de Saint-André par la municipalité ne sont pas compatibles avec le SAR. Elles prévoient une ville nouvelle, un port d’accostage à Bois-Rouge, une extension urbaine de 236 hectares... Rien de tout cela ne respecte le SAR, et c’est pour cette raison que la Région a émis un avis défavorable. Le PLU de Saint-André traduit une méconnaissance atterrante de la loi de la part d’un ancien député et aujourd’hui sénateur.
Par ailleurs, le 24 août 2005, le 15 décembre 2005 et le 2 mars 2006, le président de la CIREST, Jean-Marie Virapoullé, a participé aux commissions de révision du SAR. Serait-il venu participer à la révision d’un document caduc ? Autre contradiction à noter : l’emprise du tram-train figure dans le PLU de Saint-André et dans le SCOT de la CIREST, or la CIREST refuse le passage du tram-train sur son territoire...
Qu’a apporté le SAR depuis 1995 ?
- Avant la création du SAR, les plans d’occupation des sols existaient déjà à l’échelle des communes. Ils ne donnaient pas une vue d’ensemble de la situation. Et l’on a pu constater qu’avant 1995, d’importantes superficies de terres agricoles ont été déclassées, d’autres ont été mitées par un habitat dispersé. Et l’urbanisation ne suivait pas un plan cohérent.
Depuis l’entrée en vigueur du SAR, la sole cannière a pu être préservée à hauteur de 25.000 hectares. Depuis 10 ans, sa superficie est stabilisée. Dans le même temps, les villes se sont densifiées.
Spécifiques aux départements d’Outre-mer, les SAR ont un poids juridique qui les rend incontournables. Refuser le SAR, c’est vouloir la liberté du renard dans le poulailler.
Entretien Manuel Marchal
Le crépuscule d’un “has been” ?
Mais quel moustique a donc piqué les élus de la CIREST conduits par Jean-Paul Virapoullé mercredi ? À en croire ce dernier, le SAR est mort. Mais la réalité est là pour contredire cet argument.
On peut s’interroger sur les motivations de cette nouvelle envolée de l’élu de l’Est. Est-ce l’avis défavorable de la Région sur son plan local d’urbanisme qui incommode tant le sénateur-maire de Saint-André ? Pourtant, en sa qualité de législateur, il doit être bien placé pour savoir que l’on ne peut pas s’asseoir sur les lois, et encore moins en inventer de nouvelles pour tenter de mener à bien ses projets.
Force est de constater que le dirigeant de la Relève accumule les revers. Il a beau multiplier les tentatives de se refaire une santé politique en attaquant systématiquement la Région, cela ne marche pas et cela ne fait que pénaliser ceux qu’il prétend libérer.
Par exemple, en refusant le passage du tram-train, il prive des Réunionnais d’un moyen de transport indispensable à leur développement. Imagine-t-on une communauté d’agglomération de plusieurs centaines de milliers de personnes refuser un moyen de transport de masse fiable ? Avec Jean-Paul Virapoullé, c’est possible. L’avenir que ses choix promettent à ceux qui vivront dans quelques années à Saint-André, Saint-Benoît ou Bras-Panon, ce sont les embouteillages à vie, sans alternative.
En prétendant s’asseoir sur le SAR, le sénateur-maire poursuit sur cette voie. Triste crépuscule pour quelqu’un qui s’imaginait vivre un destin national.
M. M.
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