Assainissement

Le SPANC au service du développement durable

5 décembre 2009, par Sanjiv Dinama

Daniel Alamélou, Président du Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC) a inauguré le siège de la régie de la Cinor sur la commune de Sainte-Suzanne. L’objectif du SPANC est de préserver les sols et les ressources en eau par la mise aux normes de l’ensemble des installations d’assainissement non collectif neuves et existantes. Le SPANC participe au développement durable de l’île.

Chaque jour, chacun utilise de l’eau pour la vaisselle, la douche, la lessive, les sanitaires… À La Réunion, environ 250 litres d’eau par personne sont consommés quotidiennement. Après usage, ces eaux doivent être épurées avant d’être rejetées dans le milieu naturel. Si l’habitat est desservi par un réseau d’égouts, chacun s’y raccorde (tout à l’égout) : c’est l’assainissement collectif.
Dans le cas contraire, un assainissement non collectif, appelé également assainissement autonome, constitue la solution privilégiée. La mise en place d’un assainissement non collectif relève de la responsabilité du particulier qui construit son habitation. Il lui appartient donc de choisir la filière d’assainissement la mieux adaptée aux caractéristiques du terrain.
Le taux de raccordement est amené à augmenter. Le nombre d’habitants utilisant un assainissement autonome devrait passer de 100.000 en 2001 à 300.000 à l’horizon 2025.
Responsable en cas de pollution, chacun est tenu de disposer d’une installation d’assainissement non collectif en bon état de fonctionnement et respectant les prescriptions techniques définies dans la loi sur l’eau.
L’assainissement des eaux usées se fait en plusieurs étapes : la collecte des différentes sorties d’eaux de la maison, un premier traitement (ou prétraitement), généralement une fosse septique, le traitement (ex : filtres à sable, épandage…), et l’évacuation des eaux usées par le sol.
Ainsi, l’usager ne disposant pas du tout à l’égout doit justifier de l’existence d’un système d’assainissement autonome, de son bon fonctionnement et, s’agissant des installations existantes, il doit également justifier du respect des règles de conception et d’implantation en vigueur.

Sanjiv Dinama


Éviter autant que possible les situations de non-conformité

« L’objectif du SPANC est de préserver nos sols et nos ressources en eau par la mise aux normes de l’ensemble des installations d’assainissement non collectif neuves et existantes », a souligné Daniel Alamélou. La régie du SPANC compte sept agents. L’ensemble du personnel a reçu une formation adéquate liée à leurs missions de contrôle de conception et de bonne exécution des installations d’assainissement non collectif neuves ou réhabilités ; de diagnostic de bon fonctionnement, de conseil et d’information. Le SPANC « affiche et affirme sa vision du long terme, participant ainsi au développement durable du territoire ».

Spécial 50 ans du PCR

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