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par le Dr Raymond Vergès

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Le trou dans la couche d’ozone évolue "inhabuellement tôt"

Impact des changements climatiques

vendredi 1er septembre 2023


Le service européen de surveillance de l’atmosphère Copernicus (CAMS) se demande si le trou dans la couche d’ozone conduira à un trou plus grand que d’ordinaire.


Un développement légèrement plus précoce du trou dans la couche d’ozone au-dessus du pôle Sud a été observé par le service européen de surveillance de l’atmosphère Copernicus (CAMS).

L’évolution notée au cours de la semaine dernière et les prévisions pour les jours à venir montrent que la situation se rapproche de la moyenne, a indiqué le CAMS le 31 août dans un communiqué.

Le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique est en grande partie causé par les activités humaines. Il s’agit d’un phénomène atmosphérique qui se produit chaque année au printemps.

Le trou commence à se former entre la mi-août et la fin août, lorsque le soleil se lève au-dessus du pôle Sud, et se referme vers la fin novembre.

"En 2023, l’évolution a commencé inhabituellement tôt", a indiqué le service européen, qui a observé tout au long du mois de juillet des valeurs minimales d’ozone total parmi les plus basses au cours des quatre dernières décennies pour l’hémisphère sud.

"Pour cette raison, sa superficie totale est actuellement relativement élevée, bien que sa progression ait suivi un modèle de croissance assez typique", a précisé le service européen. L’éruption du volcan Hunga-Tonga en décembre 2021 et en janvier 2022 et son impact sur la composition de la haute atmosphère pourrait expliquer la formation précoce du trou, selon Copernicus.

La question est désormais de savoir si cela conduira en 2023 à un appauvrissement plus important de la couche d’ozone et à un trou d’ozone plus grand que d’ordinaire, ajoute le CAMS.

Depuis l’adoption du protocole de Montréal en 1987, les concentrations de substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) ont diminué et même s’il existe des signes significatifs de reconstitution de la couche d’ozone, "il est important de noter que les SAO affecteront la couche d’ozone pendant de nombreuses décennies", a conclut le CAMS.


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