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Rapport Planète Vivante 2020 du WWF
11 septembre 2020
Les populations de vertébrés - poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles - ont chuté de 68 % entre 1970 et 2016. C’est sur ce nouveau constat alarmant que s’ouvre l’édition 2020 du rapport Planète Vivante, analyse scientifique réalisée tous les deux ans par le WWF concernant la santé de notre planète et l’impact de l’activité humaine.
Dans son rapport, le WWF s’appuie sur l’Indice Planète Vivante qui est calculé par la Société zoologique de Londres à partir de données scientifiques collectées sur 21 000 populations de plus de 4000 espèces de vertébrés. Les conclusions sont édifiantes et dépassent même les prévisions : entre 1970 et 2016, le déclin moyen des populations de vertébrés est de 68 %. Ce chiffre était de 60 % en 2018 et de 58 % en 2016.
Première cause directe de perte de biodiversité, la destruction des habitats s’explique surtout par la conversion d’habitats vierges et le changement d’utilisation des terres pour l’agriculture industrielle. Et cette dégradation concerne aussi les océans. Le dérèglement climatique, qui fait déjà partie des cinq menaces majeures, pourrait devenir la première cause de disparition des espèces, entraînant la disparition d’au moins 20 % des espèces terrestres à horizon 2100.
Si les activités humaines ont un impact sur l’ensemble des écosystèmes, les chiffres sont encore plus inquiétants pour les milieux d’eau douce - zones humides, lacs ou rivières - et les espèces – amphibiens, reptiles, poissons - qui en dépendent. Avec le chiffre de 84 %, le déclin moyen y est le plus marqué. De la même manière, certaines régions du monde sont plus impactées par l’activité de l’Homme. C’est le cas des sous-régions tropicales des Amériques dont le déclin de 94 % de l’indice Planète vivante est le plus important jamais observé.
La production agricole représente 80 % de la déforestation mondiale, 70 % de l’utilisation d’eau douce et 70 % de la perte de biodiversité terrestre.
Les pressions que nous exerçons sur la nature à travers nos modes de consommation et de production sont des menaces directes pour notre santé : elles sont en grande partie à l’origine de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19.
Au-delà des enjeux sanitaires, la destruction des écosystèmes et la perte de biodiversité font aussi porter un risque considérable sur la sécurité alimentaire mondiale qui repose sur un grand nombre d’espèces sauvages (de plus en plus surexploitées) et cultivées (de moins en moins diversifiées).
Enfin, le déclin de la nature a un coût : le WWF estime que les impacts économiques pourraient s’élever à plus de 479 milliards de dollars par an, soit environ 10 000 milliards de dollars d’ici 2050. En 2020, les cinq risques pour l’économie mondiale identifiés par le Forum économique de Davos sont environnementaux.
« Les activités humaines sont les principales responsables du déclin de 68 % des populations de vertébrés en moins d’un demi-siècle. Le constat de notre rapport Planète vivante est révoltant et le manque d’action pour inverser la courbe de ce déclin inacceptable. Méga-feux, sécheresse, raréfaction de l’eau, baisse des rendements agricoles, intensification des catastrophes « naturelles », pandémie COVID-19… Nous sommes des victimes du déclin de la nature, et particulièrement les populations les plus vulnérables. Mais ce n’est pas une fatalité car nous sommes aussi des acteurs de changement. Il est urgent et impératif de se mobiliser pour préserver et restaurer les écosystèmes et pour garantir un avenir soutenable pour tou·te·s. Un seul mot d’ordre : agir maintenant et à la hauteur des enjeux ! »
Véronique Andrieux, Directrice générale du WWF France
Pour mettre fin à la destruction des habitats naturels et leur permettre de se régénérer, le WWF appelle les décideurs, les entreprises, les collectivités et les citoyens à un sursaut collectif pour la biodiversité.
Grâce aux travaux de l’initiative Bending the curve lancée par le WWF et plus de 40 ONG et institutions académiques, le rapport Planète Vivante 2020 présente les scénarios pour stabiliser puis inverser le déclin de la biodiversité d’ici 2050. Les résultats de cette modélisation inédite publiée dans la revue Nature sont clairs : il nous faut mettre en œuvre sans attendre une action combinée autour de trois leviers :
• le renforcement des efforts de conservation ;
• la transformation de notre modèle agricole vers une production alimentaire plus durable et la lutte contre le gaspillage alimentaire
• la réduction de 50 % de la consommation de protéines animales
Au niveau international :
• Obtenir un véritable New Deal pour l’Homme et la Nature à la prochaine conférence des parties de la Convention pour la Diversité Biologique (CDB) des Nations Unies avec pour objectifs à l’horizon 2030 :
◦ le renforcement et l’extension du réseau mondial d’aires protégées en mettant les communautés locales au cœur de la protection de la biodiversité et des écosystèmes ;
◦ un engagement sur l’arrêt des extinctions d’espèces du fait de l’Homme ;
◦ la réduction de moitié de l’empreinte écologique de l’humanité.
• Réorienter massivement l’aide au développement vers des projets bénéfiques pour la biodiversité et la lutte contre le dérèglement climatique et encadrer les acteurs de la finance privée pour supprimer les investissements néfastes.
Au niveau de l’Union européenne, élaborer et mettre en œuvre une réglementation européenne interdisant l’importation de produits ayant contribué à la déforestation, la destruction des écosystèmes naturels et la violation des droits humains.
Au niveau de la France, réellement mettre en œuvre la Stratégie Nationale de Lutte contre la Déforestation Importée, engager l’agriculture française vers la transition agro-écologique grâce à une déclinaison ambitieuse de la Politique agricole commune pour réorienter nos élevages vers un modèle qui ne dépende plus du soja importé, lutter efficacement contre l’artificialisation des sols.
La biodiversité reste malheureusement le parent pauvre du plan de relance annoncé par le gouvernement Castex : il est urgent de définir des critères d’éco-conditionnalité des aides aux grandes entreprises et aux collectivités locales.
Au niveau du citoyen, diminuer de moitié sa consommation de viande, lutter contre le gaspillage alimentaire et privilégier les aliments issus de production sans pesticides.
« La destruction des écosystèmes à des fins agricoles demeure la principale cause du déclin de la biodiversité. 80 % de la déforestation mondiale et la majorité des feux de forêts tropicaux, de même qu’une grande partie de la disparition des zones humides et des pollutions des milieux d’eau douce s’expliquent par l’extension des surfaces agricoles. Les solutions passent par la diminution de la consommation de viande, la lutte contre le gaspillage alimentaire et la transition agroécologique. Nous exhortons les décideurs à prendre leurs responsabilités pour aboutir à un accord ambitieux pour la nature et l’Homme lors de la COP15 et mettre la France et l’UE sur la voie d’une PAC plus verte, d’une relance réellement au service de la biodiversité et de la lutte contre la déforestation importée. »
Arnaud Gauffier, Directeur des Programmes au WWF France
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