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31 janvier 2012
Face aux nombreux constats de dégradation croissante des récifs coralliens à La Réunion, soulevés par l’ensemble de la communauté scientifique depuis plusieurs années, la Réserve Naturelle Nationale Marine de la Réunion a été mise en place en 2007. Deux années plus tard, la plupart des réglementations ont été mises en œuvre dans son périmètre.
Actuellement, 5% de la RNMR sont en sanctuaire, 45% sont soumis à une pêche règlementée et la moitié (50%) de la RNMR est ouverte à la pêche dans les mêmes conditions qu’à l’extérieur.
Ces récifs coralliens de La Réunion jouent un rôle déterminant. La barrière de corail constitue un obstacle qui diminue considérablement l’amplitude et l’intensité des vagues, notamment lors des cyclones et des fortes houles. Cette barrière corallienne est donc particulièrement importante pour protéger le littoral et ses enjeux. A l’origine de cette construction vivante se trouvent les coraux : animaux dont la vitalité est essentielle pour l’ensemble des écosystèmes, habitats et habitants.
Les effets attendus de la RNMR
La mise en place de réserves naturelles marines est toujours associée à des mesures de gestion de leur fréquentation et de leur exploitation, dans le but de permettre une restauration des écosystèmes, de la biodiversité et des stocks de reproducteurs. Un des premiers bénéfices réside dans l’augmentation du nombre de juvéniles. De ce fait, plus d’œufs, de juvéniles et d’adultes diffusent au-delà des limites de la réserve. C’est cette dynamique positive que l’on appelle "l’effet réserve".
La réserve a donc pour objectifs, non seulement de préserver la diversité des espèces animales et végétales, de protéger le milieu naturel dans lequel elles vivent, mais également d’augmenter la ressource exploitable dans les régions limitrophes.
La mesure de ces effets
Dans le contexte de l’île de La Réunion, sur un espace étroit (12 km de surfaces récifales), sur lequel la pression humaine (urbaine, industrielle, agricole, etc.) est forte, cet "effet réserve" est long à s’établir. Son appréciation nécessite donc du temps pour pouvoir être évaluée de manière objective.
Un état des habitats naturels et des communautés (algues, coraux, poissons et autres organismes associés représentant l’état initial de référence de la RNMR a été réalisé en 2009. Un nouveau bilan est prévu en 2012.
Si on s‘intéresse à la biomasse de poissons, qui constitue un des indicateurs classiques de l’état de santé d’un écosystème corallien, les études montrent qu’à La Réunion elle serait comprise entre 200 et 400 kg par hectare selon les zones. A titre comparatif, sur la plupart des récifs de l’Indo-Pacifique sous influence humaine moyenne à forte, les biomasses de poissons sur les récifs se situent aux environs de 600 - 1200 kg/ha (soit un taux 3 fois supérieur). Quant aux Iles Eparses, sanctuaires de l’océan Indien où la pêche est strictement interdite, la biomasse en poissons se situe en moyenne entre 3000 et 4000 kg/ha, avec parfois des biomasses qui peuvent atteindre 9600 kg/ha à Europa (soit plus de 20 fois la biomasse des récifs réunionnais).
A ce jour, la biomasse en poissons des récifs de La Réunion reste donc encore faible, très loin de pouvoir déjà traduire de manière objective et avérée un "effet réserve" significatif ; même si des prémices positifs ont d’ores et déjà été relevés, notamment à travers le retour, sur certaines zones, d’espèces qui étaient devenues rares (napoléons, mérous). Ce n’est qu’au terme du nouvel état des lieux que des conclusions fiables pourront être tirées.
Effet réserve et requins
Dans ce contexte, relier une augmentation des attaques de requins à l’"effet réserve" relève d’un raisonnement spéculatif qui ne repose sur aucun élément objectif.
L’étude des déterminants de ces attaques est l’objectif du programme de recherche CHARC (Caractérisation de l’HAbitat des requins Réunionnais Côtiers) qui intègre toutes les hypothèses, y compris celles pouvant éventuellement impliquer d’autres aspects de la RNMR que l’"effet réserve" recherché.
Le Conseil scientifique de la RNMR
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