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Journée mondiale de l’Environnement
8 juin 2009
À l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement vendredi dernier, le ministre de l’Environnement du Sénégal a mis en avant tous les avantages des retenues collinaires. Cela n’est pas sans rappeler les projets mis en place à La Réunion dans ce domaine. La retenue collinaire est en effet un moyen efficace pour alimenter les réseaux d’irrigation.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels du Sénégal, Djibo Ka, a indiqué vendredi en début de soirée à Linguère (environ 300 km au Nord de Dakar), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’Environnement, que la politique de construction des bassins de rétention et des lacs artificiels constitue une alternative pour les pays du Sahel face aux coûts élevés des forages.
« C’est une révolution que nous sommes en train de mener », a indiqué le ministre sénégalais de l’Environnement, ajoutant que dans les pays du Sahel, « le problème numéro un, c’est l’accès à l’eau ».
Il visitait des chantiers de construction de bassins de rétention et de lacs artificiels dans les localités de Kadji et Dodji, toutes situées dans le département de Linguère.
« Ce type d’ouvrages constitue une alternative face aux coûts très élevés pour la réalisation de forages », a-t-il poursuivi, soulignant que les bassins de rétention et les lacs artificiels permettront aux populations de s’adonner à l’agriculture, au maraîchage, à la pisciculture et à l’élevage.
« Ces ouvrages vont changer le paysage et l’écosystème de la région », a estimé le ministre sénégalais de l’Environnement, pour qui « la régénération des écosystèmes va favoriser à son tour l’écotourisme dans les zones où les bassins de rétention ou les lacs artificiels ont été construits ».
Djibo Ka a appelé à la mise sur pied d’un cadre regroupant les autorités gouvernementales, les collectivités locales et les populations, pour éviter que des demandes de terres viennent créer des problèmes entre populations, mais aussi la création d’un comité de surveillance épidémiologique pour faire face aux maladies hydriques comme la bilharziose.
Un bassin de rétention d’une capacité de stockage de plus d’un million de mètres cubes a été construit à Kadji, et un lac artificiel d’une capacité de stockage de 14 millions de mètres cubes à Dodji, pouvant contenir de l’eau huit mois après l’hivernage.
Selon Mor Faty Niang, un paysan de 50 ans, ces ouvrages constituent un espoir immense pour les populations.
« D’habitude après l’hivernage, l’eau ne reste pas au-delà de trois mois. Mais avec ces ouvrages, nous pouvons pratiquer le maraîchage ou l’agriculture de contre-saison, ce qui va diminuer le nombre de personnes qui vont dans les villes pour chercher du travail », a-t-il estimé.
L’objectif du gouvernement, a rappelé le ministre de l’Environnement, c’est de construire 200 bassins de rétention et lacs artificiels dans le pays.
La nécessité de l’adaptation
Le ministre d’Etat sénégalais, ministre de l’Environnement, des Bassins de rétention, de l’Aquaculture et des Lacs artificiels, Djibo Ka, a invité vendredi à Popenguine (Ouest), à l’occasion de la célébration de la 37ème édition de la Journée mondiale de l’Environnement, les populations à s’adapter aux changements climatiques et leurs impacts.
Pour le ministre, « l’adaptation est devenue impérieuse pour les populations vulnérables comme les nôtres ».
Axée sur le thème "Votre planète a besoin de vous. Unissons-nous contre les changements climatiques", l’édition 2009 de la Journée de l’Environnement a permis au ministre de montrer les différentes actions menées par son département pour faire face aux changements climatiques.
Il s’agit entre autres de la mise en place de bassins de rétention, la consolidation des zones fragiles du littoral notamment par la construction d’une digue de protection à Popenguine, une étude nationale sur l’érosion côtière, la loi d’orientation du littoral, le programme de la Grande Muraille Verte (GMV) devant relier Dakar à Djibouti sur 7.000 km, le programme de lampes à basse consommation, etc…
A signaler que le 4ème rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), paru en 2007, dont certains résultats ont été publiés sur place à Popenguine, montre que l’Afrique est l’une des régions les plus vulnérables aux changements climatiques malgré qu’elle participe très peu au réchauffement de la planète.
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