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Le président demande une "pause" des normes environnementales
13 mai 2023
Lors de la présentation de la stratégie pour réindustrialiser la France, Emmanuel Macron a appelé à "une pause réglementaire européenne" sur les normes environnementales, faisant réagir les écologistes qui assurent qu’il s’agit d’un "grand retour du déni climatique".
Devant un parterre d’industriels réunis à l’Élysée, le président de la République Emmanuel Macron a présenté le 11 mai les piliers de la future loi « industrie verte » française. Le président souhaite ainsi relancer l’industrie – une industrie décarbonée – en France, dans le cadre des objectifs européens de réindustrialisation.
Emmanuel Macron demande une « pause réglementaire » pour l’industrie
Depuis plusieurs mois, l’Union européenne tente de réagir face à ses problématiques d’approvisionnement et d’autonomie en ressources, révélées par la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et le programme de subventions des entreprises et technologies américaines (Inflation Reduction Act).
L’UE cherche à atteindre la neutralité carbone en 2050, en mettant en place un certain nombre de textes législatifs regroupés sous la houlette du « Green Deal ». Certains textes sont déjà en application, et d’autres n’ont pas encore été négocié.
Pour accélérer les processus industriels et atteindre les objectifs déjà fixés, Emmanuel Macron a appelé à « une pause règlementaire européenne » sur les contraintes environnementales.
« Nous mettons en œuvre ce que nous avons décidé, mais nous arrêtons d’en rajouter », car, selon le président, « le risque que nous courrons c’est, au fond, d’être les mieux-disants en termes de réglementation et les moins-disants en termes de financement ».
Selon lui, pour atteindre les objectifs déjà fixés au niveau européen « nécessite une certaine stabilité pour que nos entreprises puissent se projeter », a confié à EURACTIV France le ministre de l’Industrie, Roland Lescure.
Des voix s’élèvent
La déclaration du président de la République a fait réagir les élus européens. Sur Twitter, la co-présidente du groupe de la Gauche unie (GUE) et eurodéputée française, Manon Aubry, a ironisé : « c’est vrai que le réchauffement climatique est réglé, c’est vraiment le moment de faire une pause ».
Pour Marie Toussaint, eurodéputée française écologiste (Les Verts/ALE) et membre de la commission Environnement au Parlement européen, le président porte tout simplement « le dernier coup dans le cercueil du Green Deal », déclare-t-elle à EURACTIV France.
"C’est absolument irresponsable. On parle d’anéantissement de la biodiversité. On n’a pas à lever les normes environnementales. On a au contraire à les augmenter", a indiqué la députée EELV Sandrine Rousseau sur France Info.
Emmanuel Macron a encore avancé que l’Union européenne avait fait "plus que tous ses voisins" en matière de normes environnementales et qu’elle avait désormais "besoin de stabilité". "Opposer développement économique et protection du climat : le grand retour du déni climatique", a déploré la députée écologiste Sandra Regol, l’accusant de "ramer la France dans les discours 80’s".
"Une pause sur l’écologie" a elle regretté Marine Tondelier, la patronne d’EELV, qui atteste que "les Français demandent une pause sur la mise en œuvre de la réforme des retraites… Macron leur propose une pause sur l’écologie".
Pour le député insoumis Damien Maudet a ironisé, faisant remarquer que "tous les signaux écologiques sont au vert, que le GIEC publie tous les ans un rapport intitulé "tout va bien". En effet, les engagements internationaux laissent la Terre sur la trajectoire d’un réchauffement de 2,6°C d’ici la fin du siècle, a alerté l’ONU. "Ce n’est pas comme s’il y avait urgence", a tancé l’élu sur son compte Twitter.
Stéphanie Yon-Courtin, eurodéputée française du groupe Renew, affilié à la majorité présidentielle, a indiqué à EURACTIV France que les attaques ne sont pas fondées, il s’agit « juste du bon sens. Continuer ce qui est prévu, mais ne pas en surajouter ».
Les services de l’Élysée réfutent également les accusations : Emmanuel Macron « n’a jamais parlé de moratoire ou d’abrogation des normes actuelles ou en cours de discussion », ont-ils précisé aux journalistes.
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