
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
2 mars 2007
Au lendemain du cyclone, alors que le soleil a fait son apparition dans le Sud de l’île, les éleveurs et agriculteurs comptent leurs pertes. Il faudra sûrement plusieurs semaines pour les chiffrer, mais nous pouvons, tout de même, dresser aujourd’hui un bilan, notamment concernant les éleveurs de bovins du Sud.
Les techniciens de la Chambre d’Agriculture ont pu se rendre sur les exploitations et constater les dégâts causés par le cyclone tropical. Ces informations sont remontées ensuite au niveau de la Chambre, ce qui nous permet d’avoir un premier bilan.
Xavier Rérolle, responsable des identifications au service de l’élevage, nous assure que la région la plus touchée est incontestablement la région Sud, et particulièrement la Plaine des Cafres.
300 bovins ont péri lors du passage de Gamède
Sur toute l’île, environ 600 bovins n’ont pas résisté à la force du vent et à l’intensité des pluies, avec près de 300 bovins, seulement sur la Plaine des Cafres, c’est dire comment cette région a été touchée. Les jeunes animaux, plus fragiles, ont particulièrement été affectés. « Sur l’ensemble des animaux décédés, 25% étaient des adultes et donc 75% d’entre eux, des jeunes ». D’où les conséquences sur le long terme : il faudra sans doute plusieurs mois aux éleveurs pour reconstituer leur cheptel. Les décès concernent davantage les bovins à vocation “viande”, car ceux à vocation “laitière” sont abrités, mais ils restent néanmoins affaiblis.
« Les bovins ont été très affaiblis par le premier passage de Gamède, et le second passage a été fatal », explique Xavier Rérolle. Il est donc nécessaire que les éleveurs fassent très attention aux maladies et apportent un maximum de vitamines à leurs animaux, en attendant de revenir à une situation normale.
Pour une solidarité entre les éleveurs
« Aujourd’hui, il faudrait suralimenter les animaux pour qu’ils ne s’affaiblissent pas davantage, soutient Xavier Rérolle, alors que dans un même temps, nous sommes en rupture de stocks et nous avons des difficultés d’approvisionnement ». Il n’existe pas de solution miracle et il ne sera pas possible de satisfaire l’ensemble des éleveurs. « Nous essayons de distribuer un minima d’aliments, mais c’est extrêmement difficile, car les quantités manquent ». Alors, une solution : la solidarité. La Chambre d’Agriculture souhaite que les éleveurs qui ont encore des aliments les vendent de façon raisonnable à ceux qui n’en ont plus, par l’intermédiaire des groupements de production. « Le passage de convois exceptionnels sur le pont de la Rivière Saint-Etienne est une excellente nouvelle, mais il est important, dans les moments difficiles, que tout le monde se serre les coudes », ajoute Xavier Rérolle.
Dans le cas contraire, les pertes seraient encore plus catastrophiques. Il est vrai qu’il y a des pertes ponctuelles, mais tout cela engendre des problèmes d’avenir, des chutes de production programmées. Les pertes vont se faire ressentir encore pendant plusieurs mois.
C’est pourquoi, l’aide de l’Etat est primordial.
Déclaration indispensable pour obtenir des aides
L’arrêté de catastrophe naturelle est donc aujourd’hui vital pour la survie des exploitations. « Nous nous retournons vers l’Etat et nous attendons le montant de l’enveloppe qui sera attribué aux agriculteurs. Une réunion est actuellement en cours, à Saint-Denis, où nous avons déjà fait remonter une première estimation des pertes », souligne Xavier Rérolle.
Il est indispensable également que les agriculteurs fassent leur déclaration individuelle en mairie, pour faciliter les démarches. Puis, dans une seconde réunion, une commission se réunira afin de déterminer les montants attribués à chacun.
Sophie Périabe
L’état de catastrophe naturelle est constaté par arrêté interministériel
Chaque année, les catastrophes naturelles touchent des régions plus ou moins étendues du territoire national. Mais pour mettre en œuvre la solidarité nationale, ces événements exceptionnels doivent avoir fait l’objet d’un arrêté interministériel.
Cette condition préalable est indispensable pour que les victimes puissent constituer un dossier auprès des assurances, en vue du dédommagement des préjudices subis. La loi du 13 juillet 1982, reprise, depuis, dans le Code des assurances par les articles L 125-1 et suivants, fixe le cadre de l’indemnisation des victimes.
Commission interministérielle, préfectures, mairies, assurances, sinistrés : les intervenants dans la prise en charges et la gestion post-crise des catastrophes naturelles sont multiples.
Voici le premier article de la loi adopté par l’Assemblée nationale et le Sénat, le 13 juillet 1982 :
Article 1er : « Les contrats d’assurance, souscrits par toute personne physique ou morale autre que l’Etat et garantissant les dommages d’incendie ou tous autres dommages à des biens situés en France, ainsi que les dommages aux corps de véhicules terrestres à moteur ouvrent droit à la garantie de l’assuré contre les effets des catastrophes naturelles sur les biens faisant l’objet de tels contrats.
En outre, si l’assuré est couvert contre les pertes d’exploitation, cette garantie est étendue aux effets des catastrophes naturelles, dans les conditions prévues au contrat correspondant.
Sont considérés comme les effets des catastrophes naturelles, au sens de la présente loi, les dommages matériels directs ayant eu pour cause déterminante l’intensité anormale d’un agent naturel, lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n’ont pu empêcher leur survenance ou n’ont pu être prises.
L’état de catastrophe naturelle est constaté par arrêté interministériel ».
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
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Messages
2 mars 2007, 10:05, par Voyant
Je suis en d’accord que les éléveurs, les planteurs est les producteurs soient compensés pour leurs pertes, mais qui va compenser les consommateurs qui vont perdre leurs pouvoir d’achat avec la flambée des prix ? Merci de penser à ces pauvres vaches à lait.