Crue inhabituelle du gave de Pau

Les hôtels de Lourdes sous les eaux

24 octobre 2012, par Céline Tabou

Le sud-ouest de la France subit depuis quelques jours des pluies diluviennes, notamment dans la ville de Lourdes, connue pour abriter un sanctuaire de la Vierge. Samedi la montée des eaux a contraint des centaines de pèlerins à être évacués de leurs hôtels.

Hôtels inondés et les Sanctuaires sont sous les eaux, les pluies auront affecté des milliers de personnes, mais désormais, la situation est sous le contrôle des autorités, qui restent néanmoins vigilantes en raison des pluies annoncées.
Dans la ville mariale, le cours d’eau appelé le « gave de Pau » est devenu un torrent de boue. Entre la rivière et les Sanctuaires, l’eau a atteint les vitres des voitures et une décrue s’est amorcée samedi après-midi. Mercredi, les Sanctuaires de Lourdes sont quasiment tous ouverts, mais un nouvel appel au don a été lancé pour réparer les deux millions d’euros de dégâts estimés causés par les inondations du week-end.
Bénévoles, agents municipaux et pompiers ont nettoyé le parvis de la grotte de Massabielle et des fidèles ont pu réciter à nouveau les prières et invocations sur le lieu de dévotion où la Vierge est apparue à Bernadette Soubirous en 1858.
D’après l’Agence France Presse, l’espace de prière a accumulé au cours des années les couches de boue les plus épaisses. La crue du Gave de Pau a balayé la zone et les troncs d’arbre charriés par la rivière ont détruit une pièce essentielle de la microcentrale hydroélectrique qui fournit aux Sanctuaires une grande partie de leur électricité.
Thierry Castillo, l’économe des Sanctuaires a expliqué à la presse que les inondations avaient creusée dans la voirie des crevasses de plusieurs dizaines de centimètres sur plusieurs mètres. « On a fait un rapide chiffrage (...) On approcherait les deux millions d’euros de travaux à réaliser pour remettre le site en bon état de fonctionnement, c’est énorme », a dit à l’AFP l’argentier des Sanctuaires. Ce dernier a indiqué que les indemnités des assurances devraient couvrir une partie des frais. Mais il restera « une partie à payer par les Sanctuaires, qui sera très élevée et qui sera de plusieurs centaines de milliers d’euros », a-t-il admis.

 Céline Tabou 


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