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Impact du changement climatique
4 juin
Le Réseau Action Climat a publié un rapport spécifique aux 11 territoires d’Outre-mer sur les conséquences du changement climatique. Le constat est clair : les territoires ultramarins français sont parmi « les plus exposés aux impacts du changement climatique ».
Cyclones, sécheresses et montée des eaux, "sont une réalité pour des centaines de milliers de personnes, et leur intensité s’aggravera dans les années à venir", selon Réseau Action Climat.
En effet, selon les estimations, en cas de réchauffement de +2°C, les cyclones les plus sévères (de catégorie 4 et 5) seront en hausse de 13%. L’élévation rapide du niveau de la mer pourrait atteindre jusqu’à +76 cm à l’échelle mondiale voire 1 mètre en 2100 dans un scénario pessimiste, menaçant dès à présent de vastes zones habitées.
De plus, la disparition accélérée des récifs coralliens, déjà dégradés à 70% en Guadeloupe, aura de graves conséquences sur la biodiversité, la pêche, le tourisme et la protection des côtes. Enfin, des sécheresses plus fréquentes, longues et intenses, vont compromettre l’approvisionnement en eau et la production agricole. Ainsi, le recul du trait de côte qui va engloutir des pans de territoires.
Basé sur les données scientifiques existantes et enrichi de témoignages locaux, le rapport dresse un panorama des menaces qui pèsent sur les onze territoires d’outre-mer habités de France.
« Ces impacts ont des répercussions en chaîne lors des situations d’urgence (évacuations, pertes d’habitations, services publics à l’arrêt etc) et sur le long terme en mettant en danger les vies humaines, les écosystèmes et les tissus économiques locaux », a précisé le rapport.
« Cette vulnérabilité est certes liée à des facteurs géographiques, mais surtout à des fragilités structurelles », a indiqué à l’Agence France Presse, Benjamin Crettenand, auteur du rapport.
Ce dernier a souligné que plusieurs régions ultramarines « sont en situation de précarité avec (...) une dépendance à l’État français », compliquant leur adaptation.
« Les territoires d’Outre-mer sont tous différents, avec leurs propres spécificités géographiques, culturelles et sociales », a précisé le document.
Selon les chercheurs, « ils partagent néanmoins un point commun : tous sont particulièrement vulnérables face aux impacts du changement climatique, du fait de leur exposition naturelle, mais aussi et surtout à cause de facteurs structurels ».
Des territoires marqués par de fortes inégalités
Le Réseau Action Climat a prit l’exemple des inégalités sociales qui y sont nettement plus marquées que dans l’Hexagone. 77% de la population vit sous le seuil de pauvreté à Mayotte, 53% en Guyane et 42% à La Réunion, contre 14,4% dans l’Hexagone. Ces taux de pauvreté très élevés ne permettent pas l’application de politique environnementale efficace.
Concernant, l’accès à l’eau potable, celui-ci met en évidence ces fragilités car l’eau est non seulement la plus chère de France. En effet, le prix est de 6,52 €/m³ en Guadeloupe contre 4,19 €/m³ dans l’Hexagone.
L’approvisionnement en eau potable est aussi extrêmement précaire car en Guadeloupe, à La Réunion, en Martinique ou à Mayotte, entre 35% et 63% de l’eau est perdue à cause de la vétusté des réseaux (fuites).
« Ces pertes, conjuguées au manque de sources naturelles, aux problématiques de qualité de l’eau et aux périodes de sécheresse plus intenses et plus longues, mettent en péril la sécurité hydrique de centaines de milliers de personnes », ont indiqué les chercheurs.
« Aujourd’hui, il n’y a pas de système mis en place pour assurer la représentation des territoires d’outre-mer dans la délégation française. Ce serait bien d’avoir des représentants par territoire pour apporter leur expertise et leur regard », a estimé Benjamin Crettenand.
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