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Expédition scientifique au Piton des Neiges
6 novembre 2009
Les 10 aventuriers partis à la découverte d’un canyon encore inexploré du Piton des Neiges sont revenus parmi nous sains et saufs le samedi 31 octobre 2009. Non contents d’avoir fait trois belles découvertes scientifiques au cours de leur périple de cinq jours, les deux géologues à la tête de l’équipe ont recueilli près de 200 données à étudier et 20 kg d’échantillons de roches à analyser. Les résultats des nombreuses études qui en découleront ne sont pas attendus avant 1 à 3 ans. Ils devraient nous en dire plus sur l’histoire de ce volcan et de son équivalent toujours actif, le Piton de la Fournaise.
« On a des images plein la tête et plein les yeux. Et seulement 1h30 de retard sur cinq jours, c’est plutôt pas mal », commente Vincent Famin, le géologue à l’origine de cette expédition, à son retour à la civilisation. « C’était une aventure unique, très intense. Nous avons vécu cette expérience en synergie avec toute l’équipe. C’était une magnifique aventure humaine », confie Sébastien Garcia, le deuxième géologue de l’équipe.
Ils étaient 10 à être encordés : les deux géologues (Vincent Famin, chercheur au laboratoire géoscience de l’Université de La Réunion ainsi qu’à l’Institut physique du Globe de Paris, et Sébastien Garcia, chercheur à l’Université de Berlin), mais également deux professionnels du canyoning chargés d’ouvrir le sentier et d’assurer la sécurité de tous, un réalisateur de documentaires et son preneur de son ainsi qu’un kinésithérapeute, un gendarme, un employé d’EDF qui connaît bien le volcan pour y travailler, et un instituteur, tous bénévoles.
Certains ont connu une belle frayeur dès le premier jour de l’expédition. Le terrain étant très friable au début du chemin, des roches tombaient de partout. Ajoutez à cela le brouillard qui ne les quittait pas, difficile pour l’équipe d’anticiper les chutes de pierres. « Certains membres de l’équipe se sont jetés à terre à un moment à la suite de chutes de pierres », raconte Sébastien Garcia. Fort heureusement, aucun d’entre eux n’a été touché. Les fortes pluies et le froid ont également rendu la première partie du voyage particulièrement difficile à vivre. Mais les deux derniers jours ensoleillés leur ont permis de terminer l’aventure en beauté.
Un effondrement « cataclysmique »
Trois découvertes enchantent les deux géologues. L’un des objectifs du voyage consistait à connaître l’ampleur des avalanches vécues par le Piton des Neiges, il y a plusieurs centaines de milliers d’années de cela. « Nous avons pu observer des brèches et des dépôts d’avalanche à 2.300 mètres d’altitude. C’est beaucoup plus haut que nous ne l’aurions imaginé ». Cela signifie que le volcan a été plus élevé qu’il ne l’est aujourd’hui et qu’il a subi des effondrements « cataclysmiques », qui ont probablement provoqué des tsunamis de grandes ampleurs.
Les relevés réalisés sur ces brèches et leur contact avec la roche formée ultérieurement devaient permettre de dater cette avalanche.
Quatre jours après leur sortie du canyon les deux géologues ont fait le bilan de leurs découvertes. Ils ont ainsi déterminé que le Piton de Neiges a connu un effondrement « cataclysmique » dans sa prime jeunesse, il y a plus de 340.000 ans.
Cela a provoqué une avalanche dont les traces demeurent « très impressionnantes à observer », notent les deux scientifiques. Selon les premières interprétations de Vincent Famin, cet effondrement a changé le style de volcanisme du piton.
La troisième découverte, plus attendue, ravie tout autant les chercheurs. « Nous nous étions rendus compte que le Piton des Neiges s’était déstabilisé à un moment de son histoire et nous avons découvert une grande faille qui pourrait bien être la résultante de ce phénomène », explique Vincent Famin. Une faille mesurée sous toutes ses coutures, comme de nombreuses roches tout au long du parcours, dont les données seront analysées dans l’année à venir.
Par ailleurs, les géologues ont ramené 20 kg d’échantillons de roches qui devraient contribuer à retracer l’histoire du volcan. Pour mémoire, les deux scientifiques espéraient rassembler 100 kg d’échantillons, une ambition qui s’est vite révélée démesurée. « Même les 20 kg se sont avérés très lourds à porter », souligne Vincent Famin tout sourire. Il faut dire que les deux géologues portaient déjà 25 kg de matériel tandis que chacun des autres membres de l’équipe portait près de 45 kg.
Ces 20 kg devraient suffire à dater l’avalanche, mais pour pouvoir être analysés, ces échantillons doivent d’abord être irradiés. Rares sont les centrales équipées de réacteurs adaptés dans le monde. Les échantillons seront envoyés aux États-Unis, probablement dans une centrale du Michigan.
Sébastien Garcia, chargé de dater ces échantillons, annonce un minimum de deux à trois ans de travail tandis que Vincent Famin s’apprête à consacrer au moins une année à l’étude de la série de mesures effectuée durant le périple.
Les géologues devraient pouvoir en dire un peu plus sur leurs découvertes dans le courant de la semaine prochaine. Leurs recherches devraient permettre de mieux comprendre comment ce Piton des Neiges s’est formé et ce qu’il a vécu. Des informations qui expliqueront en partie le fonctionnement d’autres volcans équivalents tels que le Piton de la Fournaise à La Réunion ou le Kilauea à Hawaï.
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