
Poinn dévlopman konsékan pou nou péi l’outre-mèr .
18 juillet, parMézami, mi koné pa zot, koman zot i réazi ané apré ané kan in nouvèl ané i ranplass l’ansyène. Mi koné pa si zot lé sansoussi kan in n’ané i fini (…)
Une mortalité corallienne de plus en plus importante
25 avril, par
L’ensemble des récifs coralliens de La Réunion est actuellement touché par un phénomène de blanchissement intense causé par les fortes températures de l’eau de l’océan.
Ce phénomène, qui a débuté fin janvier pour atteindre son paroxysme vers fin mars, correspond à un état de stress du corail : le corail est encore vivant, mais peut mourir si la température de l’eau ne baisse pas ou s’ils subissent d’autres agressions (apports massifs d’eau douce, boue, polluants...). Les colonies coralliennes blanchies sont donc particulièrement vulnérables.
L’État, avec l’Ifrecor (Initiative française pour les récifs coralliens), et en lien la Réserve naturelle nationale marine de La Réunion et d’autres structures et experts en milieu récifal, finance et pilote une étude visant à évaluer l’ampleur du phénomène de blanchissement et sa mortalité associée, ainsi que les impacts directs du cyclone Garance sur les récifs coralliens.
Cette évaluation du blanchissement est la plus importante réalisée à ce jour à La Réunion
Les suivis sont réalisés sur l’ensemble des récifs coralliens frangeants de l’île, et notamment sur les récifs de Grand-Bois et de Grande-Anse qui sont les récifs réunionnais en meilleure santé et peu étudiés, ainsi que sur les platiers coralliens (« lagons ») et les pentes externes (récifs situés derrière la « barrière de corail » coté large).
Les premiers résultats indiquent que le blanchissement corallien 2025 est intense sur tous les platiers et les pentes externes des récifs de La Réunion :
La mortalité corallienne totale associée au blanchissement sera évaluée dans un second temps, lorsque les températures de l’eau auront baissé, au début de l’hiver austral.
L’impact du cyclone Garance : un risque supplémentaire de mortalité des colonies coralliennes
Le cyclone Garance, qui a touché l’île de La Réunion le 28 février 2025, a surpris par l’intensité des débits des ravines qui ont charrié d’importants volumes d’eau douce chargée de déchets, de terres, de divers sédiments et de polluants sur les récifs. La faible houle pendant et après le passage du cyclone n’a pas permis leur évacuation. Ils stagnent encore aujourd’hui, plus d’un mois après le passage du météore. Des dépôts de terre et de vase se sont formés et atteignent près de 40 cm dans certains secteurs.
Ces rejets provenant des bassins versants constituent des pressions importantes pour les récifs qui sont déjà fragilisés par les hautes températures de l’eau, et augmentent le risque de mortalité des colonies coralliennes.
Un écosystème fortement fragilisé qu’il est urgent de protéger
L’épisode de blanchissement en cours a rendu les coraux plus sensibles à la pression de Garance.
Classiquement, les cyclones cassent des coraux par l’effet mécanique de la houle. Cet effet peut être amplifié par l’arrivée massive d’eau douce et des apports associés provenant des ravines et bassins versants. Même si les fortes houles d’hiver australes vont contribuer au nettoyage des masses d’eau récifales, les eaux troubles auront des conséquences sur la vitalité des coraux et des habitants du récif.
L’aménagement, la gestion du littoral et des bassins versants (imperméabilisation des sols, cultures dans le sens de la pente, mise à nu des sols, défrichement des zones naturelles…) favorisent le ruissellement et la perte de sol qui se retrouvent dans les lagons. Des initiatives sont à poursuivre, telles que la convention de partenariat signée entre l’État, le Département, le Territoire de l’Ouest et la commune de Saint-Leu pour maîtriser le risque d’érosion des sols.
La dégradation de l’état de santé des récifs pourrait avoir également des conséquences importantes sur les services qu’ils rendent à la population réunionnaise tels que la pêche, le développement du tourisme, ou la prévention contre les risques naturels grâce au rôle de « brise-lames » naturels. La valeur économique des services rendus par les récifs réunionnais est estimée à 49 millions d’euros par an par l’Ifrecor.
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