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6 octobre 2006
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Nous le savons, l’élimination des déchets est un problème crucial. Mais, certains pays combattent le mal par l’origine, c’est-à-dire tenter de réduire la production même de déchets. En ce sens, l’État du Sikkim, au fin fond de l’Inde, est exemplaire.
Chaque année, 500 milliards de sacs de plastique, auxquels il faudra entre 100 et 400 ans pour se décomposer, sont produits dans le monde, donnant des cheveux gris aux environnementalistes. Dans un petit État de l’Inde, des citoyens ont décidé de leur déclarer la guerre. Dix ans plus tard, le résultat est stupéfiant.
Les habitants de Gangtok n’oublieront jamais le glissement de terrain qui a eu lieu pendant la mousson de 1997. Deux enfants ont été tués quand leur maison, bâtie à flanc de montagne, a été envoyée dans le précipice par la boue. Ni les pluies diluviennes ni la construction de la maison n’étaient à blâmer. Les grands coupables du drame étaient nuls autres que des sacs de plastique. Jetés à la rue et dans les caniveaux par les habitants de la capitale du Sikkim, un État du Nord-Est de l’Inde, les sacs de plastique avaient créé un véritable barrage qui a empêché les pluies automnales de s’écouler. La terre gorgée d’eau a fini par céder, emportant dans la mort les deux petits.
Un groupe de citoyennes, qui avaient senti le danger venir, avait tenté deux ans plus tôt de convaincre le gouvernement de bannir les sacs de plastique. L’État avait promulgué une loi que personne ne respectait. "Nous avons amené le gouvernement en cour pour l’obliger à faire respecter le règlement. Une campagne de sensibilisation ne suffit pas dans un pays où il fait partie de la culture de mettre les rebuts n’importe où", se rappelle Mridula Agarwal, la militante qui a été la première à déclarer la guerre aux sacs de plastique. À l’époque, se souvient-elle, Gangtok était un dépotoir à ciel ouvert et dégageait une odeur nauséabonde. Cette triste réalité gâchait le magnifique paysage himalayen qui sert de toile de fond à la ville. Les routes panoramiques du Sikkim n’avaient pas été épargnées non plus. Elles étaient souillées d’ordures.
Un mouvement citoyen à l’origine de l’initiative...
Après la tragédie, l’indignation de Mridula Agarwal a fini par atteindre les oreilles du gouvernement de l’État. Un comité de surveillance, le Gangtok Task Force, composé de policiers, de citoyens et de fonctionnaires, a été mis sur pied. Le travail du comité consiste, depuis près de 10 ans, à garder les commerçants à l’œil. Si l’un d’eux donne un sac de plastique à un client, il écope une amende de 5.000 roupies, soit plus de 110 euros, une somme importante en Inde. La deuxième fois, il perd son permis et doit fermer boutique. Le succès du règlement a été immédiat. Les sacs de plastique ont disparu du décor.
Aujourd’hui, pour porter leurs achats, les clients utilisent des sacs réutilisables faits de jute et de plastique épais. Lorsqu’ils ont besoin d’emballer, les commerçants utilisent du papier journal. Fort de cette première réussite verte, le gouvernement a décidé de pousser plus loin son expérience : depuis deux ans, dans tout l’État du Sikkim, il est interdit de jeter quoi que ce soit dans la rue, sous peine d’emprisonnement. Des poubelles ont poussé à tous les coins de rue. Des affiches rappellent aux citoyens qu’il est interdit de cracher n’importe où. "Malheureusement, il faut encore utiliser le bâton pour que les gens respectent la règle. Mais ça fonctionne, notre qualité de vie ne cesse de s’améliorer. Et les touristes apprécient", s’exclame le Président du Gangtok Task Force, Aswin Oberoi, lui-même propriétaire d’un restaurant au centre-ville de Gangtok. Il se souvient que ses pairs ont rouspété lors de l’interdiction des sacs, mais qu’ils se sont vite adaptés.
... Qui profite aussi au tourisme
Le gouvernement du Sikkim, qui mise sur l’éco-tourisme pour sa croissance, veut aller encore plus loin. D’ici trois ans, les pesticides auront disparu. Toute l’agriculture et l’horticulture y seront organiques. Un programme de recyclage est aussi à l’étude. La révolution verte de ce petit État serti entre le Bhoutan, le Tibet et le Népal fait déjà des émules. Plusieurs villes montagneuses du Jammu et du Cachemire ont marché dans leurs pas. L’État voisin, le Bengale, qui a l’immense ville de Calcutta comme métropole, se penche présentement sur un projet d’interdiction des sacs de plastique. "Je suis invité dans beaucoup de villes pour parler de notre projet. Mais rien n’est gagné. Ça prendra une génération pour que les mentalités changent. Mais le mouvement est en marche", conclut Aswin Oberoi.
(Sources La Presse, Gangtok, Sikkim)
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