Malgré le renforcement du camp anti-chasse, 50 baleines à bosse vont mourir

4 juin 2007

L’assemblée de la Commission baleinière internationale (CBI) s’est caractérisée par une forte opposition à la chasse commerciale des baleines. Une majorité des 77 états se sont prononcés contre un retour à la chasse. Parmi les mesures importantes figuraient l’adoption d’une résolution condamnant la chasse menée par le Japon, ainsi qu’un rapport du Comité scientifique de la CBI qui critique violemment le programme soi-disant ’scientifique’ de chasse pratiqué par le Japon.

Le Japon, qui pratique déjà la chasse dite "scientifique" à la baleine, souhaitait obtenir de la Commission Baleinière Internationale le droit pour certaines de ses communautés côtières à la chasse dite "de subsistance". Ce pays, favorable à la reprise de la chasse à la baleine, a renoncé jeudi 31 mai à obtenir une dérogation au moratoire qui protège les cétacés et menacé de quitter la Commission Baleinière Internationale (CBI) qui a achevé ses travaux en Alaska.

Le Japon, qui pratique déjà la chasse dite "scientifique" à la baleine, réclamait également le droit pour certaines de ses communautés côtières à la chasse dite "de subsistance".
Devant les réticences d’une majorité des 75 pays membres de la CBI, il a finalement renoncé à soumettre au vote sa proposition. Pour être adoptée, la proposition japonaise avait besoin de l’approbation des trois quarts des 75 pays membres de la CBI.
« Il existe une vraie possibilité que nous revoyions au plus haut niveau notre rôle au sein de la CBI et cela inclut un retrait de l’organisation et la mise en place d’une nouvelle structure », a déclaré Akira Nakamae, un haut responsable de la délégation japonaise. Le Japon pourrait entraîner dans son sillage le départ d’une trentaine de pays membres, selon des délégués présents à Anchorage. Le Japon est, avec les États-Unis, le principal contributeur de la CBI.


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