Après le passage du cyclone Bejisa à La Réunion

Nassimah Dindar lance une pétition sur Internet pour étendre l’arrêté de catastrophe naturelle

21 janvier 2014

Plusieurs communes de La Réunion sinistrées par le cyclone Bejisa n’ont pas été inclues dans la liste des collectivités ayant droit à la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle par le gouvernement. Pour étendre ce périmètre, la présidente du Conseil général a lancé une pétition sur Internet. Voici ses arguments.

Ce samedi 18 janvier, le gouvernement a publié un arrêté de catastrophe naturelle suite au passage de Bejisa sur La Réunion. Le jour même, Nassimah Dindar, Présidente du Conseil général, avait souligné la réactivité du gouvernement mais avait indiqué son désaccord quant au champ d’application de cet arrêté qui excluait un tiers des communes réunionnaises et certains types de dommages.

D’autres élus, notamment les maires de la plupart des communes exclues, avaient depuis rejoint cette position.

« Pour autant, rien n’indique que le gouvernement a prévu de réellement revoir cet arrêté, malgré les demandes de plusieurs élus », signale la Présidente du Conseil général. « Aussi ai-je décidé de faire appel à la population qui semble plus sensible à cette injustice que certains des parlementaires qu’elle a pourtant élus pour représenter ses intérêts », poursuit Nassimah Dindar.

Une pétition en ligne vient donc d’être lancée : les Réunionnais, habitant ou pas les communes concernées, sont invités à la signer à l’adresse suivante : https://secure.avaaz.org/fr/petition/A_M_JeanMarc_Ayrault_Premier_ministre_Justice_et_equite_suite_au_passage_du_cyclone_Bejisa/

Cette pétition sera remise au gouvernement.
« De la mobilisation des Réunionnais dépendra notre capacité à nous faire entendre et à obtenir justice de ce gouvernement », conclut Nassimah Dindar.

Nassimah DindarBejisa

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