
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Signature hier à la Région de marchés importants
25 mars 2004
Deux fois deux voies reliant Saint-Paul à l’Étang-Salé, déclarée le 3 mai 2002 d’utilité publique, la Route des Tamarins c’est 3.000 emplois dans les années à venir, 1.500 emplois directs et 1.500 emplois indirect. Ce chantier engendre le doublement de l’activité du BTP dans notre île. C’est aussi un chantier pour lequel les Réunionnais ont bénéficié au préalable d’un plan de formation adapté pour être prêts à s’investir sur les chantiers qui vont s’ouvrir. Sur les chantiers qui s’ouvrent... Sur les chantiers qui ont déjà commencés et qui préfigurent La Réunion de demain.
Paul Vergès déclarait solennellement hier : "Nous ouvrons aujourd’hui le point de départ de l’opération d’aménagement du territoire public la plus importante depuis un siècle". Une opération qui préfigure la route circulaire à mi-hauteur de demain et qui annonce d’autres opérations comme le tram train. Deux grands travaux sur la section 2 de la Route des Tamarins, comprenant trois ouvrages d’arts sous maîtrise d’œuvres publiques, ont été ouverts officiellement hier par une signature à l’Hôtel de Région, réunissant tous ceux qui ont œuvré à la mise en œuvre de ce chantier sans précédent (voir encadré) . En fait, l’opération Route des Tamarins a déjà commencé : 300.000 euros ont été investis dans des terrassements expérimentaux en section 1 et pour l’ouverture de pistes de chantier, donnant accès aux grandes ravines pour les ouvrages d’arts.
Le premier marché a été attribué à l’entreprise Demathieu et Bard représentée par Jean Michelet, le deuxième marché au groupe Eiffage représenté par Patrick Laboureur. Les signatures ont eu lieu en présence des chambres consulaires, des organismes professionnels et des organismes de formation. "Dans la préparation de cet équipement, tous ceux qui sont là ont pris une part essentielle sans laquelle nous ne pourrions être là à présent", indiquait le président du Conseil régional.
La route des Tamarins est la démonstration que la Région a su mettre en cohérence l’aménagement du territoire et la formation. Un programme classique de formation initié fin 2002 auprès de mille personnes suit l’évolution de la mise en œuvre des chantiers. Pour cette année, ce sont 320 personnes qui trouveront un emploi tous secteurs confondus dans ces chantiers qui s’ouvrent. C’est "la formation au service du développement des infrastructures de La Réunion", notait Paul Vergès.
Cette ouverture de travaux est marquée par la venue à La Réunion du groupe Eiffage, 3ème groupe français de terrassement et de génie civil représenté lors de la signature par Patrick Laboureur, directeur du pôle terrassement. Celui-ci a fait remarquer "l’impact sur l’emploi et sur la formation de ces chantiers". Eiffage avait envoyé une mission de spécialistes en formation à La Réunion. Des Réunionnais ont été formés dans leur institut de formation qui accueille 1.200 stagiaires par an. Patrick Laboureur affirmait hier vouloir pour la route des Tamarins "travailler essentiellement avec des Réunionnais et les entreprises locales".
De même pour Jean Michelet représentant Demathieu et Bard, qui se félicite du "partenariat efficace avec la GTOI " pour l’anticipation au niveau de la formation : "Nous avons initié une formation de Réunionnais sur les chantiers exécutés en métropole pour prendre connaissance des outils", déclarait-il. "Nous avons réussi doublement puisque des Réunionnais sont prêts à revenir pour être les tuteurs de ceux qui vont venir en formation. Et parce que des Réunionnais demandent à être intégrés dans l’entreprise, dans l’équipe de Demathieu et Blard. Les Réunionnais sont prêts à s’investir".
Serge Congost représentant la Fédération réunionnaise du BTP a lui aussi salué "le travail de fond réalisé entre la Région et la FRBTP dans le domaine de la formation". Il se félicite que "des entreprises locales soient représentées dans la signature des marchés" et se réjouit de "la création d’emplois" générée. Au niveau de la Chambre de commerce, le président Alain Macé a laissé Frédéric Foucque confirmer que "dès le départ, nous nous sommes associés aux bâtisseurs". Yves Sauger, directeur du CIRFIM, centre de formation du Port, détaillait les formations offertes dans le domaine de l’encadrement de chantier, pour les chefs de chantier, chefs d’équipe, concernant les ouvrages d’art, les routes, les conducteurs d’engins. Jocelyn Delavergne, président de la Chambre de métiers, s’inscrivait dans la même dynamique.
Face à l’ampleur des chantiers qui commencent, Paul Vergès s’exclamait avant de signer : "Jamais l’aménagement de La Réunion et son paysage n’auront été autant bouleversés".
Au-delà des préoccupations liées à l’aménagement du territoire, cette route est aussi confiait Paul Vergès "la base de notre rayonnement dans la zone". La réalisation de cette route express étant la démonstration d’un savoir faire qui peut être au service de la zone, grâce au transfert des compétences et des moyens s’inscrivant dans le cadre de la coopération régionale. Plus besoins de chercher des opérateurs ailleurs quand La Réunion est si proche.
Eiffel
Un premier lot de trois ouvrages d’art à Saint-Paul
Déclarés d’utilité publique le 3 mai 2002, les travaux pour la Route des Tamarins, premier tracé jamais réalisé de 33 kilomètres sur 2X2 voies entre Saint-Paul et l’Étang-Salé, sont ouverts.
Hier a eu lieu à la Région l’attribution effective de deux chantiers d’envergure. Après le lancement de différents chantiers préparatoires (terrassements expérimentaux à Plateau Caillou, ouvrages routiers dans les hauts de Saint-Leu...), les trois ouvrages d’art non courants (OANC) de la ravine de l’Hermitage, du Bras de l’Hermitage et de la ravine Cocâtre vont être engagés pour un coût total de 13,5 millions d’euros, et 30 mois sont nécessaires à leur réalisation. Le chantier des terrassements généraux dits TOARC (Terrassements, ouvrages d’art et rétablissement de communication) du lot numéro 1 - de La Ravine Saint-Gilles à La Ravine Trois-Bassins -, a lui demandé un investissement de 49,5 millions d’euros, pour 8 kilomètres de chantier sur 37 mois.
Les attributaires de ces premiers "gros" marchés sont le groupement Demathieu et Bard pour les OANC, et les groupements Fougerolle, Ballot-Razel, Eiffage TP, et enfin Matière pour les TOARC. Des sous-traitants viendront se greffer à ces attributaires principaux pour assurer la réalisation de ces premiers ouvrages extrêmement conséquents. Un doublement de l’activité des travaux publics et 320 jeunes diplômés réunionnais qui vont faire partager leurs compétences à cet ouvrage, et s’intégrer dans des chantiers réunionnais avec des entreprises.
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