4ème édition de la Semaine du développement durable

Pour un développement respectueux de l’environnement

24 mai 2006

Du 29 mai au 4 juin prochain se tiendra la 4ème Semaine du développement durable. Une semaine pour mettre au grand jour les initiatives réunionnaises en la matière, et pas les moindres. La Réunion, avec 5 projets dans le Top 100 national, se classe deuxième juste derrière La Bretagne.

"Vivons La Réunion ensemble autrement", tel est le thème de cette 4ème Semaine du développement durable. Qu’est-ce d’ailleurs que le développement durable ? Mme Gro Harlem Bruntland, ancienne Premier ministre de Norvège, apportait cette définition simple en 1987. C’est "un développement qui correspond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs". Certes, ce concept convainc bon nombre de pays, mais il reste un constat, une lacune à corriger : il manque un travail important d’explications auprès de tout un chacun, entreprises, collectivités, mais aussi, sinon surtout, les particuliers, qui doivent tout autant s’investir dans ce grand défi pour l’humanité.
La France s’est engagée depuis 2002 à intégrer, dans ses stratégies étatiques, le développement durable. Cette semaine qui se prépare permettra de mettre en lumière les initiatives, connues ou inconnues. Cette année, "il s’agit de s’appuyer sur les acteurs de terrains pour mobiliser et susciter des projets qualitatifs, concrets et exemplaires".
La Réunion n’est pas en reste. Au contraire, elle participe grandement à la mise en œuvre de cette stratégie hautement importante pour le devenir de la Terre. "La Nature nous rappelle qu’elle est là", déclarait le directeur adjoint de la DIREN, Direction régionale de l’environnement. C’est cette instance qui chapote la semaine du développement durable, et son site (www.reunion.ecologie.gouv.fr) informe de tout le déroulement de cette manifestation.

Mettre en valeur le travail de terrain

Cette manifestation, qui se déroulera à la Faculté de Droit et d’Économie de l’Université du Moufia, tentera de se faire le relais entre le grand public et les acteurs du développement durable. Les porteurs de projet, à l’instar d’Ibrahim Moullan de l’association Les Théiers de Grand-Coude (Saint-Joseph), communiqueront sur leurs actions.
Grand-Coude compte 500 habitants, dont 326 adhérents à ladite association. Installés dans le Parc national des Hauts. Ils ont décidé de valoriser leur espace de vie, en s’engageant dans la préservation de la nature et en proposant un labyrinthe d’essence. Leur action a finalement débouché sur une recherche fort intéressante, la récupération de l’eau de brouillard. Cette initiative est partie d’une observation de la nature, et de son adaptation aux besoins des humains. Ibrahim Moullan note que, grâce à son association, les travaux de recherche permettront, à terme, de recueillir 200 à 240 litres d’eau par jour, utilisés pour les activités agricoles de la localité. Deux chercheurs étudient les potentialités de ce système.
Preuve que des résolutions citoyennes et des techniques à mettre en œuvre peuvent servir à la préservation de notre environnement, à la maîtrise de notre eau, et de l’énergie. Cette année, l’école élémentaire des Églantines, l’association des 3 Salazes, le Centre de formation des apprentis de Saint-André, Radio Pikan et l’association Villanelle font partie du top 100 national des initiatives en faveur du développement durable.

Babou B’Jalah


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