
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le livre vert de l’union européenne
9 juillet 2007
Récemment, l’Union Européenne a lancé une campagne de consultation à propos du Livre Vert sur une future politique maritime de l’Union Européenne, intitulé “Une vision européenne des océans et des mers”.
Préserver la suprématie européenne en matière de développement durable des activités maritimes, savoir gérer nos ressources marines, se protéger des risques liés à la mer font partie des nombreuses problématiques abordées dans ce document de la Commission européenne.
Les hommes ont toujours été nombreux à vivre près de la mer. Gagne-pain pour les pêcheurs et les marins, source de santé et de plaisir, la mer offre aux hommes toutes ses merveilles. Elle est parfois le théâtre d’histoires d’amour, mais aussi de séparations, de dangers et de malheurs insoupçonnés. D’où l’importance de protéger cette merveille, mais également de s’en protéger.
Un milieu marin sain est une condition indispensable à une bonne exploitation des océans. C’est pourquoi, il est important de garder ce réservoir de ressources intact, c’est la solution pour améliorer la compétitivité européenne, la croissance à long terme et l’emploi.
Les dommages que l’humain cause au milieu marin réduisent la capacité des mers et des océans à générer des revenus et des emplois. Les activités économiques qui dépendent directement de la qualité du milieu marin sont particulièrement touchées. La santé du tourisme côtier et marin, premier secteur européen lié à la mer, est en jeu.
La création de Zones Marines Protégées est envisagée
La pêche fait partie des premiers secteurs touchés. Garder un milieu marin propre, c’est protéger les quantités et la diversité de poissons. Seuls des niveaux de stocks raisonnables permettront une exploitation durable de la ressource et ainsi préserver la dynamique du secteur de la pêche. Dans certaines mers, ces objectifs ne pourront être atteints que si d’autres menaces qui pèsent sur la santé du milieu marin, notamment la pollution terrestre et les déversements des navires, peuvent être maîtrisées. Le milieu marin doit être sain pour que les produits de la mer puissent contribuer de manière optimale à l’alimentation et à la santé humaines. De plus, bon nombre de scientifiques ont déjà montré que le poisson est particulièrement nutritif, mais la présence de polluants tels que les métaux lourds dans le milieu marin peut empêcher l’humanité de tirer le meilleur profit des avantages que les produits de la mer offrent pour la santé. Il y a lieu de réagir rapidement pour protéger cette ressource.
La Commission a adopté une stratégie pour le milieu marin, qui sera le pilier environnemental de la future politique maritime. Le principal objectif consiste à obtenir un milieu marin en bon état dans l’Union Européenne d’ici à 2021.
L’introduction de ce principe pourrait conduire à la désignation de Zones Marines Protégées (ZMP), ce qui contribuerait à la protection de la biodiversité et assurerait un passage rapide vers des niveaux de pêche durables.
Le fondement même de la nouvelle politique maritime doit être d’amener tous les décideurs et acteurs concernés à une compréhension et à une vision communes des différentes politiques qui ont des conséquences sur les mers et les océans, y compris le transport maritime et les ports, la pêche, ainsi que la recherche marine et les politiques relatives à la technologie. Cela signifie qu’il faut établir le lien entre les différentes politiques afin d’atteindre l’objectif commun d’une expansion économique durable, principal enjeu de la future politique maritime.
La politique en matière de sécurité maritime à revoir
Parmi les risques et menaces liés à la mer, on compte aussi la pollution causée par les navires. La réglementation et les contrôles communautaires ont été renforcés depuis les catastrophes environnementales causées par le naufrage de l’Erika et du Prestige en 1999 et en 2002. L’interdiction et le retrait progressifs des pétroliers à coque unique, le contrôle rigoureux et l’application stricte de la réglementation existante, l’augmentation des contrôles dans les eaux territoriales de l’Union Européenne et des inspections dans les ports et enfin, la création de l’Agence Européenne pour la Sécurité Maritime (AESM) témoignent de l’effort qui a été déployé en vue d’améliorer la sécurité maritime dans l’Union Européenne.
De plus, on pourrait lutter plus efficacement contre ces risques et menaces si des mesures étaient prises pour améliorer les échanges d’informations entre les États membres, constituer des équipes communes d’enquête et renforcer la protection des infrastructures sensibles de l’Union.
La coopération internationale est indispensable pour garantir la sécurité et la sûreté en mer. Dans ce sens, les conventions internationales sur le contrôle des systèmes antisalissures nuisibles sur les navires et sur le contrôle et la gestion des eaux de ballast* et des sédiments de navires sont deux exemples de conventions internationales dont la ratification contribuera à l’obtention d’un milieu marin sain.
La Commission a contribué aux efforts déployés par l’Organisation Maritime Internationale (OMI) dans la mise en œuvre du programme de gestion mondial des eaux de ballast, qui aide les pays en développement à comprendre le problème, à surveiller la situation et à se préparer à appliquer la convention. Il convient donc de poursuivre dans cette voie.
La coopération internationale pour éviter de grandes catastrophes
S’il faut poser la question de savoir comment protéger les océans, il faut aussi se demander comment s’en protéger. Des risques graves pour les personnes et les biens sont liés à la mer. Il s’agit en grande partie de risques naturels comme l’érosion, les inondations côtières, les tempêtes et les tsunamis. Il en existe d’autres clairement induits par l’activité humaine, tels que le changement climatique, et qui nécessitent que l’on agisse de toute urgence pour éviter de graves répercussions dans les décennies à venir.
Pour protéger notre économie, il est indispensable de limiter le changement climatique. Certains de ses effets sont déjà inévitables, alors il faut mettre au point des stratégies pour gérer les risques, organiser la défense contre la mer et protéger les écosystèmes marins dont dépendent les activités maritimes.
L’augmentation de la fréquence des tempêtes et inondations de forte intensité en Europe, et plus généralement dans le monde, liée à la modification du climat de la planète aura des répercussions sur les infrastructures côtières, le transport maritime, l’aquaculture et les projets de mécanique navale (dispositifs utilisant l’énergie des vagues et des marées, par exemple).
Les dépenses publiques consacrées dans l’Union à la protection du littoral contre les risques d’érosion et d’inondation se chiffrent, d’après les estimations, à 3,2 milliards d’euros, contre 2,5 milliards d’euros en 1986. Les études indiquent que le coût de l’érosion côtière atteindra en moyenne 5,4 milliards euros par an au cours de la période 1990-2020.
En 2006, la Commission a proposé une directive concernant l’évaluation et la gestion des inondations. Cette directive a pour objet la réduction et la gestion des risques que posent les inondations pour la santé humaine, l’environnement, les infrastructures et les biens.
Le tsunami qui a frappé l’Asie du Sud-Est et l’Océan Indien en décembre 2004 a rappelé combien les zones côtières sont à la merci du pouvoir dévastateur de l’océan.
Il faudrait donner un nouveau souffle à la coopération qui s’exerce au niveau international. Dans les domaines scientifique et technique, une meilleure collaboration entre les Etats pourrait limiter l’impact des catastrophes naturelles afin de permettre la mise en œuvre d’un système d’alerte et de réaction collective rapides aux tsunamis ou autres dangers naturels provenant de l’océan. N’oublions pas que la Méditerranée ainsi que la portion de l’Océan Atlantique située au large de la péninsule Ibérique sont sous la menace de l’activité sismique, au même titre que l’Océan Indien.
Une citation d’Arthur Charles Clarke dit : « Quelle idée d’appeler cette planète “Terre” alors qu’elle est clairement océan ». Quelle idée de continuer à polluer les océans alors que les conséquences désastreuses sont connues de tous ?
Sophie Périabe
* Le ballastage est l’action de vider ou de remplir les ballasts d’eau de mer. Les ballasts des navires étant un des vecteurs de transport d’espèces vivantes, la réglementation actuelle oblige les navires à avoir un plan de gestion des eaux de ballast afin d’éviter de déséquilibrer un écosystème par le transport éventuel d’espèces invasives.
Un Agenda 21 européen pour la durabilité du tourisme européen
Les zones côtières et les îles contribuent largement au succès du tourisme côtier. Il est donc important de soutenir le développement du tourisme durable dans ces régions pour que l’Europe conserve son titre de première destination touristique mondiale.
Le tourisme durable peut contribuer au développement des zones côtières et des îles en améliorant la compétitivité des entreprises, en répondant aux besoins sociaux et en valorisant le patrimoine naturel et culturel ainsi que les écosystèmes locaux. Parce qu’elles doivent conserver ou améliorer leurs atouts, les destinations touristiques sont de plus en plus nombreuses à adopter des pratiques et des politiques plus durables et plus respectueuses de l’environnement.
Ainsi, la Commission européenne travaille à l’élaboration de l’Agenda 21 européen pour la durabilité du tourisme européen. Ce plan d’action contribuera à la promotion des efforts fournis pour favoriser la durabilité des zones côtières et des îles d’Europe.
SP
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