
Désaccord entre les canniers et les usiniers, toujours pas de date pour la récolte
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3 septembre 2012, par
L’édition 2012 de la Semaine internationale de l’eau de Stockholm s’est achevée avec la mise en oeuvre de perspectives destinées à atteindre la sécurité de l’eau et alimentaire d’ici à 2050.
L’eau est devenue un enjeu oublié dans le marché d’acquisition de terres cultivables à l’étranger, ont mis en garde des experts lors de la Semaine internationale de l’eau à Stockholm.
Répondre aux besoins alimentaires
Deux camps existent sur la question alimentaire, d’un côté, les économies pétrolières du Golfe, ainsi que les Indiens et les Chinois, sont à la recherche de terres étrangères afin de répondre à leurs besoins alimentaires de plus en plus importants. Et de l’autre, les Occidentaux tentent de trouver des surfaces agricoles pour produire des biocarburants et certaines cultures marchandes comme l’horticulture. Les terres cultivables sont devenues des denrées rares et chères pour les pays, selon le "Land Matrix Project", cité par l’Agence France Presse, "une initiative internationale de surveillance des acquisitions importantes de terres étrangères, plus de 200 millions d’hectares sont passés sous contrôle d’étrangers entre 2000 et 2010, par des ventes ou locations de longue durée".
Ces acquisitions ont des conséquences sur la gestion de l’eau, mais pour le moment les experts ne savent pas lesquelles, "il faudrait rendre transparentes les conséquences sur l’eau [de ces opérations], pour l’instant, nous ne les connaissons pas", a signalé à l’AFP l’expert allemand Holger Hoff du Stockholm Environment Institute. D’autant plus que la hausse des prix alimentaires et du pétrole, fait grimper le cours du marché, qui est de plus en plus opaque et qui ne prend pas en compte la question de l’eau.
En effet, ces terres peuvent abriter des surfaces d’eau pouvant répondre aux besoins des populations autochtones, qui sont pour certaines contraintes d’acheter l’eau à des sociétés détentrices des terrains. "L’eau est très rarement incluse dans le contrat ce qui signifie en principe qu’on la considère comme acquise et qu’on ne lui donne pas de valeur", a indiqué Holger Hoff. L’acquisition des terres nie "les droits à l’eau que les autres ont", a-t-il ajouté.
Remise en cause des droits à l’eau
À l’occasion de la semaine internationale de l’eau, le droit à l’eau a été évoqué et les investisseurs ont été pointés du doigt, car "les droits des consommateurs sur l’eau et sur la terre (...) n’ont souvent jamais été inscrits sur papier", a constaté Homlger Hoff. "Ce qui laisse les mains libres aux investisseurs et pourrait potentiellement causer de nombreux problèmes".
Experte du SIWI, Ana Cascao, a indiqué que "le développement d’infrastructures, notamment des systèmes d’irrigation à grande échelle pour la canne à sucre, peut être source de conflit". D’autant plus que "construire de grands réservoirs oblige à déplacer les populations et affecte leur accès à l’eau". L’eau est devenue un thème de conflit entre les États, comme le delta du Nil, qui faute d’eau devient une source de conflit entre les différents pays que le fleuve traverse.
Face à de possibles émeutes de la faim et de la soif, l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a proposé d’encadrer les acquisitions des terres arables et de réguler les investissements. Ces terres arables concernent en premier lieu les États africains et d’Amérique latine, où les acquisitions de ces terres, sont réalisées par leasing, c’est à dire crédit-bail.
Céline Tabou
Accaparement des terres agricoles 2,5 millions d’hectares cédés à des investisseurs étrangers Le Ghana, l’Éthiopie, Madagascar, le Mali et le Soudan sont les cinq pays africains les plus touchés par l’accaparement des terres agricoles africaines par les investisseurs étrangers, selon une étude internationale obtenue jeudi à Paris par la PANA. Réalisée conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED) et le Fonds international de développement agricole (FIDA), l’étude souligne que ces cinq pays totalisent près de 2,5 millions d’hectares cédés à des investisseurs étrangers. Le Soudan a loué, à lui seul, près 1,5 million d’hectares de terres agricoles, de "première qualité", aux États arabes du Golfe, à l’Égypte et à la Corée, révèle cette étude internationale qui précise que les cessions portent sur 99 années. "Les acquisitions foncières à grande échelle peuvent priver les populations locales de l’accès à leurs ressources propres. Elles peuvent également faire naître des risques liés à l’environnement et aux OGM et provoquer des pertes de biodiversité et des conflits sociaux", mettent en garde les auteurs de l’étude. Leurs inquiétudes sont partagées par la Banque africaine de développement (BAD), l’Union africaine (UA) et la Commission des Nations unies pour l’Afrique (CEA) qui ont mis en place une initiative appelée Land policy initiative (LPI). Admettant que les Investissements directs étrangers dans les terres agricoles africaines présentent des risques, les trois institutions estiment cependant que le continent peut en tirer profit en les encadrant. Les organisations paysannes africaines et les ONG ont une lecture différente de cette arrivée massive des capitaux étrangers, estimant qu’ils mettent en danger l’agriculture familiale et de subsistance sur le continent. |
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