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Le cyclone Dumile et le problème de l’eau au Tampon
17 janvier 2013
Le passage du cyclone Dumile a révélé l’ampleur de la vulnérabilité du réseau de distribution d’eau au Tampon. Une semaine après, c’était toujours la catastrophe, avec des milliers de personnes qui n’avaient pas droit au service pour lequel ils paient un abonnement. Outre la fragilité de l’approvisionnement, s’ajoutent des problèmes de vétusté du réseau. Dans l’attente de solutions pérennes, pourquoi ne pas utiliser à nouveau la source Edgar Avril ?
I) Septembre 2012 : l’installation de deux pompes
• Il y a eu depuis décembre dernier l’installation de 2 pompes aspirantes-refoulantes au Chemin Epidor Hoareau (voir dans témoignages du lundi 19 novembre 2012) ; l’eau aspirée depuis Dassy est sensée alimenter le 17e, le 19e km, voire Bras Creux ; tout au moins ces volumes remontés (100 mètres cubes/heure par pompe) vers AB Louvins dans des citernes situées à ces altitudes du 20e Km viennent soulager d’autres réservoirs dont les débits descendants n’arrivaient plus à satisfaire toute l’année toutes les populations de tous les secteurs.
Tout allait bien jusqu’au cyclone Dumile, ou semblait aller du mieux possible...
II) 3 janvier 2013 : le cyclone et les premières coupures
• Or, dès mercredi 2 janvier 2013, le préfet annonce la pré-alerte, puis une alerte rouge pour 10h du matin le jeudi 3 ; tôt le matin, les services municipaux commencent à prévenir de faire les réserves d’eau, voire de faire bouillir pour la rendre buvable, etc.
Au Tampon, les coupures commencent très tôt : la CISE craint la turbidité de l’eau ; les impuretés qui viendraient boucher les tuyaux jusqu’aux robinets des ménages. Donc, la population prend ses dispositions pour faire ses réserves.
L’ennui c’est que les familles commencent à se faire entendre sur les antennes ; car, le cyclone passé, le maire annonce une re-distribution par secteurs qui ne se fait pas comme il le proclame !
Ces familles demandent au maire de prendre ses informations aux bonnes sources, entendez la CISE.
Or, M. Fernandez, directeur de la CISE, a les mêmes informations que M. le maire. Qui informe le directeur de la CISE ? Ses personnels.
III) 4 janvier 2013 : reconnaissance en hélicoptère
• Dès la fin des intempéries, vendredi 4 janvier au matin, les hélicos peuvent survoler les pentes qui descendent du Bois Court vers Grand Bassin, ou se poser en bas ; les sentiers sont infranchissables à cause des arbres tombés en travers de la piste.
Les observateurs peuvent voir les dégâts causés aux énormes tuyaux, portions emportées, abîmées, écrasées par les chutes de terrains, les divers éboulements, mais de très loin ; donc les estimations en volume de travaux de réparation, en matériels à apporter, en temps d’exécution, en moyens humains à déployer sont approximatives.
Ce n’est que lorsque les sentiers sont dégagés, les accès rendus possibles, concrètement sur place, au contact direct des canalisations à flanc de falaise, que les problèmes posés par les réparations nécessaires sont mesurés dans leurs justes proportions.
IV) Une semaine après : toujours des coupures
• Les ruptures des canalisations du Bras de La Plaine entrainent des coupures sur toute la commune du Tampon ; au début, les informations données prévoient 4 jours, du jeudi 3 au dimanche 6 ; les premiers travaux programmés doivent alimenter le bassin des Hirondelles afin que le bas du Tampon soit pourvu en priorité ; même si ce bassin envoie aussi de l’eau vers la commune de la Petite-Île, on pense d’abord à une zone de population plus dense (centre ville, Chatoire, 400...).
L’examen plus approfondi des éboulis amène les équipes à réparer une autre canalisation elle aussi démolie : beaucoup de personnes des hauts du Tampon seront eux aussi victimes de nombreux dysfonctionnements dans la remise en réseaux du précieux liquide.
Le maire rassure : il donne encore 3 jours de mauvais fonctionnement, mercredi 9, jeudi 10 et vendredi 11 janvier ; soit une semaine après le cyclone !
Le vendredi 11 et le samedi 12, les ménages de ces secteurs du 17e, les plus touchés ; sont encore desservis par demi-journées en alternance.
Mais, et çà même, M. Fernandez le confirme, à partir du dimanche 13 (hier), la distribution sera pérenne !
V) Des engagements non tenus
• À cause de mauvaises prévisions, des annonces erronées ont été balancées sur les antennes par des personnes autorisées : donc les populations ont été déroutées ; n’ont pas pu s’organiser en conséquence ; dès que ces responsables ont su la véritable ampleur des travaux, les dates annoncées auraient dû être rectifiées par les mêmes canaux.
VI) La vétusté des réseaux
• Une chose est beaucoup plus grave — et cela concerne un peu toutes les communes de La Réunion — les tuyaux en fer galvanisé s’abiment dans nos sols volcaniques, se rouillent, et se détruisent tout seuls dans la terre.
Au bout de 50 ou 60 ans que pratiquement toutes les familles ont leur robinet personnel dans la cour, ces canalisations ne tiendront plus longtemps ; du reste tous les responsables, ingénieurs, directeurs le savent ; que peut-être un bon pourcentage — 25 % ; 30 % ? — des volumes d’eau qui quittent nos sources n’arrivent pas dans nos foyers, mais sont perdus sur le trajet entre nos captages, nos énormes réservoirs et nos maisons.
Là est un véritable problème qui ne se résoudra pas par des déclarations pieuses ou théoriques : il faudra que les autorités, à tous les niveaux, y contribuent en réflexions, concertations, mais surtout ne lésinent pas sur les énormes moyens financiers que cela induira. Il y a urgence !
VII) Que devient la source Edgar Avril ?
• Pour revenir sur Le Tampon, la CASSUD a préjugé que la mise en fonctionnement d’une station d’aspiration-refoulement à Epidor Hoareau résoudrait définitivement le problème de l’alimentation en eau de tous les Tamponnais.
Depuis décembre, nous n’avons pas connu de vraie période de sécheresse ; attendons juillet, août mieux septembre puis octobre, nous verrons alors si la prédiction était bonne ; ne vendons pas la peau de l’ours...
Enfin, chacun sait aussi, au Tampon qu’une importante source — celle dite d’Edgar Avril, du nom d’un ancien maire du Tampon —, a fonctionné au-dessus du village actuel de Grand Bassin, il y a une cinquantaine ou une soixantaine d’années, les plus anciens s’en souviennent ; cette source donnait plus d’eau que notre captage actuel du Pont du Diable ; un éboulement suite à un gros cyclone l’a fait disparaître... Avec nos moyens de forage d’aujourd’hui, à l’heure où l’on creuse à plus de 3.000 mètres le fond des océans pour le gaz ou le pétrole, il doit être possible de retrouver de l’eau en abondance sous une pile de cailloux, à quelques centaines de mètres ; il suffit de vouloir chercher.
Benoît Blard
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