
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Le Grenelle de la Mer
17 juillet 2009
La phase finale du Grenelle de la Mer s’est déroulée lors des tables rondes finales qui se tenaient le vendredi 10 et le mercredi 15 juillet 2009. Dans la continuité du principe de la concertation initié au Grenelle de l’Environnement, cette journée a réuni le ministère de l’Écologie ainsi que les représentants des organisations composant les 5 collèges du Grenelle de la Mer. Les participants se sont entendus notamment sur l’objectif de zéro rejet urbain non traité en mer en 2030 et ont lancé un grand plan de réduction des déchets flottants de toutes tailles.
Annoncé le 27 janvier dernier, le Grenelle de la Mer réunit 5 collèges : État, élus, partenaires sociaux (employeurs et salariés) et associations de protection de l’environnement, auxquels se joignent des personnes morales associées et des personnes qualifiées, choisies selon les thématiques bordées. Piloté par le ministère de l’Écologie, ce Grenelle doit contribuer à la définition de la stratégie nationale pour la mer et le littoral, en identifiant des objectifs et des actions à court, moyen et long termes. Cette politique maritime qui concernera tous les champs de l’action gouvernementale formalisera l’ambition de la France pour la mer et les activités maritimes.
Durant plusieurs mois, les groupes de travail se sont penchés sur 4 thèmes prédéfinis : « La délicate rencontre entre la terre et la mer », « Entre menaces et potentiels, une mer fragile et promesse d’avenir », « Partager la passion de la mer » et « Planète mer : inventer de nouvelles régulations ».
Lancement d’un plan énergies bleues
À partir des synthèses de la consultation du public qui vient de s’achever, toutes les parties prenantes des tables rondes ont défini des engagements afin d’établir une stratégie nationale de la mer et du littoral, qui s’inscrive clairement dans une perspective de développement durable.
Il a été convenu notamment d’accélérer la réduction des nitrates (1) et phosphates (2) « venant de tous les acteurs » (agricoles, industriels et urbains) de 40% en 2012/2014 dans les bassins situés en zone vulnérable et dont le littoral est « eutrophisé », c’est-à-dire saturé en sels minéraux et entraînant une prolifération d’algues vertes ou de planctons toxiques.
La semaine dernière déjà, les tables rondes 1 et 3 s’étaient soldées par d’autres annonces comme la création par la France de sa filière de démantèlement des navires usagés. En matière de biodiversité et de pêche durable, les participants se sont entendus sur « le développement des Aires marines protégées (AMP), notamment une très grande en Polynésie française, pour contribuer à l’objectif international de 20% des eaux protégées en 2020 ».
Il a été proposé également de limiter l’utilisation des farines et huiles de poissons marins, en réduisant leur part dans l’alimentation animale de 80% en 2020, « à mesure de leur substitution par des aliments d’origine végétale ».
Les tables rondes ont dégagé un soutien à l’inscription d’espèces commerciales menacées d’extinction, telles que le thon rouge, à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Le Grenelle a également permis d’acter le lancement d’un « plan énergies bleues » prévoyant la production de 6.000 mégawatts d’énergies marines en 2020.
D’ailleurs, à la suite du Grenelle de l’Environnement qui s’est tenu en 2007, le Parlement s’apprête à voter, ce 22 juillet, un projet de loi dit « Grenelle 1 », lequel établit, à l’article 17, une liste des sources d’énergies reconnues renouvelables. Les énergies marine et hydraulique en font bien entendu partie. Ainsi, leur développement doit permettre à la France de porter la part des énergies renouvelables à au moins 23% de sa consommation d’énergie finale d’ici à 2020, conformément à l’article 2 du même projet de loi.
S.P. (avec AFP)
(1) Sel ou ester de l’acide nitrique, substance utilisée notamment comme engrais, comme remède ou comme explosif. (www.cnrtl.fr).
(2) Sel ou ester de l’acide phosphorique. Phosphate naturel ; phosphate de calcium, de manganèse, de plomb, de sodium. (www.cnrtl.fr).
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