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Fin de la visite de Nelly Olin
10 avril 2006
Après 4 ans d’études suivies d’une phase d’enquête publique, le décret de création du Parc national des Hauts de La Réunion devrait intervenir à la fin de l’année, au plus tard en janvier 2007. C’est ce qu’a annoncé samedi soir la ministre de l’Écologie et du développement durable, qui assure que le budget est en place. Conserver son patrimoine naturel tout en assurant son développement est un enjeu fort pour La Réunion de demain, qui doit déjà apprendre à gérer ses déchets et à aménager un territoire qui n’est pas extensible.
"Développement économique et environnemental peuvent se concilier sans aucun problème", affirme Nelly Olin, consciente des interrogations, voire des réticences que le projet de Parc national suscite au sein de la population qui a du mal à mesurer tous les enjeux et choix liés à l’aménagement du territoire.
"Label prestigieux"
Pour permettre l’émergence de ce Parc national "de nouvelle génération", solution la plus adaptée pour protéger et valoriser le cœur de l’île, Nelly Olin souligne que "la loi a tenu compte des spécificités de La Réunion". Outre la préservation et l’étude du patrimoine géologique réunionnais, de sa faune et de sa flore uniques au monde, le parc s’inscrit aussi dans une logique de développement durable, avec un volet économique pour que l’on puisse vivre mais aussi travailler dans les Hauts.
"Le renforcement de l’artisanat local, la réhabilitation de gîtes" sont ainsi des axes d’action soulignés par la ministre qui rappelle que le parc va offrir un "label prestigieux" à La Réunion. Il va permettre la création d’une centaine d’emplois qu’il convient, selon la ministre de l’Écologie et du développement durable, d’ouvrir avant tout à des Réunionnais, "des personnes près du terrain qui connaissent déjà le milieu et seront le plus à même de s’impliquer". Dans cette optique, plutôt que de recruter par concours, Nelly Olin estime que "l’on a tout intérêt" à opter pour la validation des acquis de l’expérience qui s’accompagnera d’une formation complémentaire créditée par la Région Réunion.
Quant aux associations qui œuvrent dans le domaine de la protection de la nature dont l’activité est menacée par la fin de leurs Contrats emplois jeunes, la ministre souligne qu’elle réfléchit depuis 4 mois, aux côtés de Jean-Louis Borloo et de Gérard Larcher, à l’apport de solutions. "Probablement de nouveaux contrats pour que ces personnes puissent garder leur travail, mais aussi et c’est important, qu’elles puissent l’exercer dans de bonnes conditions".
Ravines à l’étude
Si le chikungunya a permis une prise de conscience renforcée sur la problématique de la gestion des déchets, qu’un travail important a été réalisé pour l’élimination des décharges sauvages avec un investissement financier fort de l’État, il convient aujourd’hui, selon Nelly Olin, d’inscrire cet effort dans la durée. "Il faut apprendre à se mettre dans la prospective, apprendre à changer ses habitudes de vie par le biais d’une pédagogie renforcée".
Quant au projet d’usine d’incinération qui dort dans les tiroirs, il est urgent de s’y atteler. Alors que La Réunion produit 2 fois plus de déchets que la métropole, "il est sûr que l’île a besoin de 2 incinérateurs", soutient la ministre, qui confirme déjà une première installation dans le Sud.
Ce même ton déterminé s’impose également pour la question du traitement des ravines, de l’endiguement au problème de l’habitat. Une mission d’expertise arrivée hier dans notre île se penche sur le sujet pour des conclusions attendues d’ici le mois de juin. Nelly Olin est catégorique : "C’est terminé, il n’y aura plus d’autorisation de construction dans des zones à risques. Pour avoir exercé la fonction de maire durant 10 ans, je sais la pression qui s’exerce sur les élus, mais on ne peut plus exposer la population".
Enfin, s’agissant de l’assainissement des eaux usées, Nelly Olin estime que la prochaine loi sur l’eau offrira des moyens supplémentaires pour optimiser les nouvelles technologies.
Estéfani
La ministre à Mafate, au cœur de l’île
Nelly Olin a passé la journée d’hier dans le “cœur habité” du futur Parc national des Hauts, le Cirque de Mafate, ou elle a pu apprécier l’accueil chaleureux de la population. C’est autour d’un petit déjeuner gâteaux pays qu’elle a longuement échangé avec les employés de la Maison forestière, abordant les dangers qui pèsent sur la faune et la flore, et l’impératif de leur mission de protection du patrimoine naturelle. Elle a pu constater le travail des militaires dans la construction d’une école qui sera inaugurée en mai. Elle a beaucoup échangé avec la population particulièrement sur la question des déchets, appelant à un changement de comportement et d’habitudes. Les Mafatais sont prêts à privilégier les produits recyclables. Une petite heure de marche lui aura permis d’apprécier un point de vue imprenable et de s’immerger davantage encore dans le cœur de l’île, empruntant des sentiers dont l’entretien demande un travail énorme.
Enfin, certaines mères lui ont fait part de la difficulté de mobilité de leurs enfants et donc de leurs perspectives d’avenir professionnel limitées. Nelly Olin a d’ailleurs insisté sur le fait que les Mafatais étaient les premiers concernés par les emplois à créer autour du Parc national des Hauts. Elle a remis un atlas de l’environnement à chacune des 8 écoles de Mafate et c’est entourée d’enfants qu’elle a rejoint l’hélicoptère vers des Bas plus urbanisés. Elle sera de retour de notre île en début d’année prochaine après la sortie de création du Parc national.
STfani
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