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Goûter-philo du Cercle Philosophique Réunionnais
3 juin 2016
Tel était le thème de cette rencontre philosophique en présence d’une trentaine de personnes de tous âges, ce mercredi à la médiathèque Benoîte Boulard du Port, dans le cadre de la célébration réunionnaise de la Semaine Européenne du Développement Durable.
Ces conditions sont évoquées depuis des années par des penseurs et acteurs réunionnais — ainsi que du monde entier — depuis le lancement du concept de ‘’développement durable’’ par l’Organisation des Nations Unies en 1987. Elles tiennent compte à la fois des problèmes globaux auxquels sont confrontés tous les peuples du monde et les défis spécifiques à relever par le peuple réunionnais, en sachant que pour l’ONU « le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». Autrement dit, le développement durable est un mode de développement soutenable, acceptable, vivable. Donc, que faire pour vivre mieux ensemble aujourd’hui et durant le siècle à venir ?
Voici donc les pistes de réflexions et d’échanges proposées pour répondre à la question à l’ordre du jour de cette rencontre :
Il n’y aura pas de développement durable de La Réunion…
…1) sans une économie sociale et solidaire
Tant que l’économie sera soumise à la loi du profit financier par les détenteurs du capital des multinationales, les droits et la dignité des travailleurs réunionnais ne seront pas respectés. Il faut donc changer le système économique dans notre pays pour remplacer la loi du marché, de la finance et de la concurrence par le partenariat et la solidarité entre tous les acteurs d’une économie régulée.
…2) sans une société équitable
Il est indispensable d’en finir avec toutes les formes d’injustices, d’inégalités et de discriminations qui traumatisent notre vie sociale, avec des effets souvent pénibles voire dramatiques sur la vie quotidienne de nombreux citoyens, surtout les plus pauvres, les chômeurs, les travailleurs mal payés, opprimés, sur-exploités et qui souffrent au travail. Pour en finir avec ces problèmes et s’attaquer à leurs causes, il faut réaliser un partage équitable des revenus et faire respecter tous les droits sociaux des citoyens, notamment les plus pauvres : droit à l’emploi, à des moyens de vivre décemment, au logement, à la santé etc… D’où l’importance de la justice salariale, fiscale, banquière et celle de l’harmonie sociale…
…3) sans le respect de notre environnement
Il faut en finir avec toutes les formes de pollutions de la nature à La Réunion qui portent atteinte à la santé et au bien-être de nos compatriotes. Parmi ces pollutions, on peut citer les énergies fossiles (charbon et pétrole), les pesticides et les engrais chimiques dans l’agriculture. Il est indispensable de remplacer tous les produits polluants par des énergies renouvelables, des produits agricoles biologiques et autres produits qui protègent notre environnement, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, la terre où nous cultivons nos aliments. Nous devons aussi éviter de consommer la malbouffe, les médicaments néfastes et les autres produits dangereux pour notre santé.
Pour illustrer cette problématique, diffusion du chant de Pierre Perret, ‘’Je suis vert de colère’’
…4) sans le respect et la valorisation de notre interculturalité
La culture, l’éducation et la formation font partie des bases essentielles du développement durable car sans connaissance, où allons-nous, quel sens donnons-nous à notre vie, quelles perspectives pouvons-nous avoir pour notre avenir ? D’où l’importance d’un système éducatif efficace et d’une éducation populaire performante, qui donnent le maximum de compétences aux élèves et à toute la population (au lieu de 116.000 illettrés), qui préparent la jeunesse et le peuple réunionnais à devenir libres et responsables, qui nous font connaître et valorisent notre histoire, notre culture, notre langue créole, notre identité réunionnaise spécifique, notre interculturalité réunionnaise riche de sa diversité dans son unité et de son unité dans sa diversité.
…5) sans une gestion démocratique de notre société
Qui décide quoi à La Réunion ? Les citoyennes et les citoyens réunionnais doivent être les partenaires et les décideurs des mesures à prendre et des actions à mener pour construire un développement durable, responsable et solidaire. Toutes les décisions à prendre à ce sujet ne peuvent pas être prises à 10.000 km par le pouvoir parisien ; c’est au peuple réunionnais, notamment les plus pauvres, d’assumer leurs responsabilités, de prendre en mains l’avenir de leur pays. C’est un droit humain fondamental à faire respecter.
…6) sans un co-développement régional solidaire de La Réunion avec les peuples frères de l’océan Indien
La coopération internationale est vitale pour le développement de chaque pays. Et cela doit s’appliquer dans notre région, par un partenariat équitable entre les peuples frères de l’Indianocéanie, toujours victimes d’un système colonial. En effet, celui-ci leur impose les lois de la mondialisation, du profit des multinationales et de la concurrence pour les diviser afin de mieux les exploiter (voir la famine dont souffrent 1,9 million de Malgaches, les violences à Mayotte…). Il faut donc renforcer l’union, les échanges, la concertation entre les peuples de notre région pour résoudre les problèmes que nous partageons et construire ensemble un avenir meilleur dans un océan Indien zone de justice et de paix.
Les 6 conditions du développement durable de La Réunion concernent donc la vie :
• économique
• sociale
• environnementale
• culturelle
• institutionnelle
• internationale
Mais on peut imaginer bien d’autres conditions du développement durable de notre pays et du monde ; en voici une 7e : c’est que nous ne soyons pas indifférents à ce problème. C’est ce que chantait Gilbert Bécaud dans ‘’L’indifférence’’, un chant repris par le groupe de chanteurs Les Prêtres lors de leur concert du 20 mai 2016 à La Réunion. Diffusion de ce chant en clôture du goûter-philo.
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