Gare aux personnes...

... qui dépouillent les coraux du lagon

7 mars 2007

Deux cents kilos de coraux saisis par les douaniers des aéroports de Gillot Sainte-Marie et Pierrefonds Saint-Pierre ont retrouvé leur espace naturel hier matin : le lagon de la Saline les Bains.

Deux cents kilos de coraux saisis par les douaniers des aéroports de Gillot Sainte-Marie et Pierrefonds Saint-Pierre ont retrouvé leur espace naturel hier matin : le lagon de la Saline les Bains. C’était une opération de la DIREN, relayée par le Parc Marin de La Réunion. Ces partenaires, dont les douaniers, la SEM balnéaire de Saint-Paul, la Brigade de la nature, ont profité de cette occasion pour inviter des écoliers des Bancouliers de Saint-Denis. « Le rôle biologique du corail dans l’écosystème des lagons » a été passé au peigne fin, nous explique Bruce Cauvin, du Parc Marin de La Réunion.

Une espèce protégée par la Convention de Washington

Le corail est une espèce animale marine protégée par la Convention de Washington. Ce dispositif s’applique à tous les pays. Interdiction formelle d’en faire commerce et d’en prendre sur les plages. Et encore moins d’en transporter dans ses valises en guise de souvenirs. Si l’on découvre le pot aux roses, une amende salée vous est délivrée !
Revenons, en quelques mots, sur la fonction du corail. Il forme une barrière corallienne qui est un rempart à la houle qui s’y brise. Elle est aussi une maison pour les poissons. Les plus petits, surtout. Poursuivis par les prédateurs, ils y trouvent refuge.

Le lagon : un refuge pour poissons

Autre découverte : la composition du tapis de sable fin des plages de l’Ouest. Le corail ! Mort, son squelette fini par s’émietter pour former du sable. Surprenant, n’est-ce pas ? On trouve aussi dans le lagon de cette région 165 espèces de coraux, 400 espèces de poissons, 2.000 espèces de mollusques et coquillages. De plus, la bande côtière qui s’étend du Cap la Houssaye à l’Étang-Salé forme une réserve naturelle depuis le 23 février de cette année.
En résumé, il est interdit de récupérer des coraux, même morts, sur les plages d’une manière générale. Tant d’espèces d’oiseaux, de fleurs etc... ont disparu de l’île. La même chose ne doit pas se produire dans le lagon.

J.-F. N.


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