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Biodiversité
1er mars 2022
En 2018, deux tortues sont revenues pondre sur les plages réunionnaises. Si cela est encore possible, c’est en partie grâce aux actions du Centre d’Etude et de découverte des tortues marines (CEDTM). Lundi 28 février, dans le cadre de la 1ère édition de son séminaire intitulé « la réhabilitation des plages : une démarche concertée au service du littoral », les partenaires de cette association ont visité le site de Cap Champagne, symbole de ce travail d’aménagement du littoral afin que les petites tortues nées à La Réunion cette dernière décennie, puissent trouver de nouveau un environnement favorable à la ponte ! Visite guidée.
Alors que les plages réunionnaises attiraient de nombreuses tortues en ponte il y a encore deux siècles, seules deux tortues reviennent, à l’heure actuelle, pondre à La Réunion. Le Centre d’étude et de découverte des tortues marines (CEDTM) travaille depuis 2017 à l’aménagement des plages réunionnaises afin que les nouveaux nés, ici, puissent y revenir pondre à leur tour.
Elus, partenaires et citoyens engagés sont venus apprécier, ce lundi 28 février, le travail collaboratif d’aménagement de la plage de Cap Champagne, symbole de l’évolution indispensable à mettre en place afin de favoriser un retour en ponte durable des tortues sur les plages réunionnaises. Ce site est effectivement pilote car c’est là qu’Emma vient pondre tous les 3 ou 4 ans depuis 2004. « Elle apprécie les eaux réunionnaises et revient pour pondre sur cette plage mais pour augmenter son espace potentiel de ponte, il a fallu travailler à l’éclairage, au nettoyage, à la revégétalisation et à l’érosion de cette plage », explique Léo Pairain, Chef de projet " Réhabilitation des plages de pontes des Tortues Marines ».
« Nous avons voulu une implication collective notamment pour l’action phare de ce programme, le remplacement des espèces végétales invasives par des espèces endémiques et indigènes du littoral réunionnais, cela passe par des chantiers participatifs ! », continue le jeune homme pendant que les plantes trouvent leur place sur cette plage lors de cette inauguration du séminaire. Désormais, ce sont des plants de manioc marron, de veloutier bord de mer, de porcher et de latanier rouge qui seront sur cette plage. Si les espèces végétales constituent un aspect important de l’aménagement d’un site de ponte, ce n’est pas le seul !
Il est essentiel de se concentrer principalement sur quatre sources de dégradation : les espèces exotiques envahissantes, la pollution lumineuse, les déchets plastiques et l’érosion des plages. L’éclairage perturbe les femelles qui ne trouvent plus leur tranquillité pour pondre. Si la femelle parvient tout de même à trouver son lieu de ponte, les nouveaux nés, au moment de l’éclosion confondent la lumière artificielle avec le reflet de la lune et des étoiles sur la mer et l’horizon et sont donc désorientés, rendant la mission de regagner l’océan rapidement très périlleuse. La municipalité de Saint-Paul a d’ailleurs parfaitement assimilé cet enjeu puisque les éclairages publics ont déjà été modifiés sur ce site.
Les déchets plastiques, véritables fléaux sur les plages réunionnaises, font l’objet d’une attention particulière avec l’implication des équipes de l’association Piton Saint-Leu Lève la tête s’occupant de l’entretien du site, de l’arrosage et du ramassage des déchets sauvages que les utilisateurs de la plage, et les automobilistes jettent. 93 % des tortues prises en charge à Kelonia ont ingéré du plastique ! Dans cette période cyclonique intense, les images ont parlé d’elles-mêmes et il est important de lutter contre l’érosion des plages. « Nous travaillons avec les partenaires, les collectivités publiques et les citoyens. C’est un effort commun et une volonté collective qui sont indispensables désormais », précise Celia Gobeaut, chargée de suivi du projet, espérant voir le nombre de ponte augmenter chaque année.
Tous ces phénomènes engendrant les dégradations des sites de pontes représentent les enjeux de demain en matière de préservation du littoral réunionnais. Pendant 5 jours, ces sujets seront évoqués lors d’un séminaire multithématique. « Notre action est aussi d’effectuer de la sensibilisation. Nous avons divers supports de communication que nous présentons dans les écoles, sur des chantiers participatifs… La population est de plus en plus actrice et donc vectrice de cette mobilisation », raconte Pauline Gaud, chargée d’animation. Plus de 10.000 personnes ont déjà été accueillies sur les plages, lors des conférences, des ateliers ou des formations organisés depuis 2017 par le CEDTM. Toutes les actions sont annoncées sur le site internet : https://cedtm-asso.org/vegetation
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