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Restauration écologique
25 mai 2006
Rendre la nature semblable à celle des premiers habitants de l’île, c’est un des travaux de l’Office national des forêts (ONF). Préserver l’écosystème ne suffit pas, il faut le restaurer : lutter contre les invasions de plantes “exotiques”, arracher la peste végétale, replanter les espèces indigènes. Voilà 20 ans que le monde, et La Réunion, mène cette quête de l’originel.
L’idée que protéger la nature ne suffisait pas et qu’il fallait aussi la restaurer a germé dans la tête du monde au début des années 1980, à l’heure où la dégradation de la planète ne pouvait plus être ignorée. Depuis une vingtaine d’années, la recherche et les chantiers se développent.
Toutes les îles de l’océan Indien sont désignées par les scientifiques comme une des priorités mondiales en termes de conservation de la biodiversité.
Un manuel pratique
Le guide technique que vient de faire paraître l’Office national des forêts de La Réunion croise les informations et présente les grands types de végétation indigène ainsi qu’une méthode de travail pour conduire les chantiers.
Avec le “Guide pour la restauration écologique de la végétation indigène”, Julien Triolo fait partager l’expérience acquise par l’Office national des forêts de l’île de La Réunion qui gère près de 80.000 hectares de végétation indigène. Cet ouvrage fait suite à une synthèse réalisée en 2003 sur les méthodes de lutte utilisées contre les plantes invasives.`
Un enjeu mondial
La création du Parc national des Hauts montre bien l’enjeu primordial que représente la nature réunionnaise, tant pour préserver la biodiversité mondiale que pour pérenniser un capital écotouristique. À La Réunion, l’Homme et ses cultures (café, géranium) ont profondément modifié les forêts naturelles avec l’ambition d’être le "grenier" des Mascareignes. La canne à sucre a fait disparaître la majorité des forêts humides. Les premières mesures sont prises en 1867 avec l’instauration d’un domaine forestier de 100.000 hectares puis en 1874 du premier service forestier. Mais ce n’est que lors de la seconde moitié du 20ème siècle que des réserves naturelles sont réellement constituées.
Actuellement ce réseau de réserve couvre 17.566 hectares. Les différents projets de réserve biologiques porteront ce réseau à 30.000 hectares. À l’horizon 2010, il devrait atteindre 40.000 hectares.
Espace menacé
Actuellement, la menace la plus importante pour la survie des écosystèmes naturels est l’invasion par des plantes introduites dont la propagation est souvent accélérée par les animaux introduits. Avec 20 départs de feu par an et un grand feu tous les 20 ans, les incendies détruisent notre patrimoine. Les activités touristiques et agricoles pourraient avoir des conséquences importantes sur les milieux naturels dans les années à venir.
Eiffel
Océan Indien
Notre île épargnée
La grande richesse de la biodiversité à Madagascar est menacée par la déforestation. En 50 ans, l’île qui était couverte de forêts à 80% ne l’est plus qu’à 22% aujourd’hui. Le problème est le même dans l’archipel des Comores. Malgré une politique active pour conserver sa biodiversité, les spécialistes estiment qu’il n’existe plus de forêts naturelles aux Seychelles exceptées quelques reliques situées à haute altitude. Dans l’archipel des Mascareignes, alors que Maurice et Rodrigues ont moins de 2% de la surface d’origine couverte par la végétation indigène, La Réunion, avec plus du tiers de sa surface encore couverte par des habitats naturels pas ou peu perturbés par l’Homme, constitue l’île la plus préservée, grâce à son relief et à ses sites "inaccessibles". C’est pourquoi la conservation et la restauration de ces habitats sont d’une importance mondiale.
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