Saint-Denis appelle à une mobilisation urgente pour prévenir les risques naturels

8 juillet, par Rédaction Témoignages

Ce lundi 7 juillet, la maire de Saint-Denis s’est rendue au comité de pilotage « inondations » organisé à la préfecture. La question de l’entretien des ravines y a été au cœur des débats. Les personnes présentes se sont rejointes sur la nécessité de nettoyer rapidement les ravines pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

La Ville de Saint-Denis a été soumise à un événement climatique exceptionnel, l’un des cyclones majeurs des 50 dernières années. Ce cyclone a montré que les risques naturels ont été sous-estimés depuis 1980. Il est donc nécessaire de réexaminer l’ensemble de nos stratégies de prévention des risques.

C’est pour cette raison que la maire de Saint-Denis a amené après le cyclone les ministres Manuel Valls et Agnès Pannier-Runacher respectivement dans les ravines du Butor et Patate-à-Durand, afin de les sensibiliser à la problématique des ravines. Ces visites officielles ont été complétées par des réunions de terrain dans les ravines avec les services de l’Etat en présence des habitants.

Dans ce contexte, la maire se réjouit de voir les pouvoirs publics entamer une prise de conscience des risques encourus et de leurs responsabilités. Le premier retour du préfet lors de cette réunion est prometteur et montre une véritable écoute des difficultés des
dionysien.ne.s. En particulier l’annonce d’un plan ravines dans le pacte d’avenir répond à une demande que la Ville de Saint-Denis fait depuis plusieurs mois aux pouvoirs publics et permettra de débloquer des moyens nouveaux pour l’entretien des ravines.

La Ville rappelle l’importance que le fonds Valls de 200 millions d’euros soit débloqué rapidement pour que les collectivités puissent engager les travaux nécessaires. Le préfet a aussi invité les élus locaux à mobiliser les fonds FEDER pour des investissements s’inscrivant dans la prévention et la protection contre les risques naturels.

La Ville se réjouit que les services de l’Etat aient annoncé que conformément à sa demande l’arrêté de catastrophe naturelle du 1er avril soit bientôt amendé pour permettre l’indemnisation des propriétaires touchés par des glissements de terrain. Nous ne pourrons pas assurer la protection de nos populations en ne tenant pas compte de la capacité des propriétaires privés à faire les travaux nécessaires sur leurs biens situés en amont.

Lors de la présentation des études des services de l’Etat, la maire a appelé leur attention sur la situation de la rivière des pluies dont le manque d’entretien en partie non endiguée pose une menace sur les riverains et les infrastructures en aval.

« Les débats juridiques et les questions budgétaires ne peuvent plus faire obstacle à une nécessaire sécurisation dans les temps de nos populations. Il faut maintenant que nous puissions agir, » selon la maire de Saint-Denis.


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