
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Face à l’urgence, distributions de bouteilles d’eau et installation de fontaines collectives
13 janvier
La Réunion traverse une grave sécheresse aggravée par la surconsommation liée à la marchandisation de l’eau. Des coupures touchent plusieurs communes : Saint-André, Sainte-Marie, Salazie, Bras-Panon et désormais Saint-Denis. À Saint-André, des citernes ont été installées et 30 000 bouteilles d’eau distribuées. Des bouteilles ont aussi été distribuées à Sainte-Marie. Sainte-Marie et Bras-Panon bénéficient aussi de citernes. Un arrêté préfectoral limite les usages de l’eau. Cette crise révèle les faiblesses d’un système importé faisant des profits grâce au gaspillage.
La Réunion fait face à une sécheresse persistante et une surconsommation causée par la marchandisation de l’eau. Cela entraîne des restrictions sévères de l’utilisation de l’eau et des coupures dans plusieurs communes, notamment à Saint-André, Sainte-Marie, Salazie et Bras-Panon. La capitale Saint-Denis est désormais touchée. Les habitants du quartier de Saint-François n’ont plus d’eau courante entre 21 heures et 6 heures. Les autorités ont mis en place des mesures pour pallier cette situation tout en soulignant la nécessité d’une consommation plus responsable.
À Saint-André, la distribution d’eau est interrompue quotidiennement de 14 heures à 8 heures le lendemain dans plusieurs secteurs, tels que Mille Roches, Butor et La Cressonnière. D’autres zones, comme ZC Fayard et Cambuston, subissent des coupures de 18 heures à 8 heures. Des citernes ont été installées en divers points de la commune pour fournir de l’eau non potable aux habitants. De plus, la ville a distribué 30 000 bouteilles d’eau pour répondre aux besoins essentiels de la population.
Sainte-Marie est particulièrement touchée par la pénurie d’eau, avec des coupures de 8 heures à 16 heures et de 19 heures à 6 heures dans des secteurs tels qu’Espérance les Hauts et Rue Jean XXIII. Des distributions de bouteilles d’eau ont été organisées, notamment au CASE de l’Espérance-les-Bas, pour soutenir les résidents affectés.
Face à une sécheresse persistante, la commune de Salazie à La Réunion subit d’importantes restrictions d’eau. Depuis le 6 janvier 2025, des coupures nocturnes de 22h à 5h touchent plusieurs secteurs. Des citernes d’eau non potable ont été installées dans différents quartiers pour pallier les besoins essentiels. Les habitants sont invités à limiter leur consommation et à faire bouillir l’eau du robinet avant usage.
Depuis ce vendredi 10 janvier, la commune a déployé quatre réservoirs d’eau destinés exclusivement aux usages sanitaires. Chacun d’une capacité de 10 m³, ils ont été placés à des emplacements clés afin d’aider la population à couvrir ses besoins fondamentaux en hygiène.
Un arrêté préfectoral en vigueur depuis le 19 décembre 2024 interdit plusieurs usages de l’eau, tels que l’arrosage des jardins, le remplissage des piscines et le lavage des véhicules. Ces mesures visent à préserver la ressource en eau face à la sécheresse persistante. Il s’agit aussi de préserver la paix sociale. Si les coupures d’eau venaient à se généraliser, elles seraient la source de manifestations.
La situation actuelle met en lumière l’inadéquation du système de distribution d’eau à La Réunion, qui favorise une surconsommation. La consommation moyenne y est de 180 litres par jour et par personne, supérieure à la moyenne nationale. Cette surconsommation révèle les faiblesses d’un système importé faisant des profits grâce au gaspillage.
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