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Tribune libre
2 juin 2008
Le problème soulevé par l’Association des Maires de La Réunion dans le cadre de la mise aux normes des stations d’épuration remet à l’ordre du jour une revendication de notre association qui n’a jamais été entendue jusqu’alors par les pouvoirs publics.
La mise en cause des maires dans ce dossier est totalement injuste.
En effet, à l’occasion de nombreux congrès, les élus ont revendiqué la mise en place d’une dotation de rattrapage pour les communes d’Outre-mer.
Cette revendication est tout à fait légitime.
Français à part entière, nos territoires et nos populations n’ont pas bénéficié du même traitement que la Métropole et l’Etat a accumulé, chez nous, pendant des décennies, un retard important en termes de financement. Des milliards d’euros ont été ainsi “économisés sur le dos de l’Outre-mer” qui accuse globalement un retard de développement certain. Pour équilibrer ce propos, on met en avant les crédits mis en œuvre ces dernières années, en grande partie par l’Europe, mais il faut chercher l’origine des taux de chômage importants dans nos économies ultramarines et les retards structurels accumulés dans ces sommes “économisées”.
Ce sont bien ces déficits d’investissements et de fonctionnement qui font que, plus de soixante ans après les lois de départementalisation, nous ne sommes pas “à niveau” et loin de l’égalité espérée. C’est ainsi que le PIB par habitant des DOM s’élevait à 49.270 F en 1990, soit moins de la moitié du PIB métropolitain (114.000 F), et largement inférieur au plus faible des PIB par habitant des régions de Métropole (82.000 F en Corse en 1991). En 2001, il se situe entre 50% et 63% du PIB par habitant de Métropole. Au niveau du chômage, malgré une diminution, il s’élevait, en 2004, à 28,2% pour les quatre DOM, contre 9,9% en Métropole.
Il est alors proprement scandaleux aujourd’hui de parler d’économie à réaliser sur le dos de l’Outre-mer. Nous ne devons pas être dans une position de demandeurs, mais dans une position au moins d’égalité, car nous sommes riches :
Nous sommes riches ! Oui, l’Outre-mer est riche, très riche même, mais nous n’en avons pas encore pleinement conscience.
Riche de sa diversité dans beaucoup de domaines, et contrairement à l’opinion répandue, tant au niveau national que chez nos propres ressortissants locaux, nous ne sommes pas une charge pour la Nation et encore moins pour l’Europe.
Combien d’entre nous savent que nous apportons à nous seuls en biodiversité autant que toute l’Europe réunie ?
Grâce à l’Outre-mer, la France est la 2ème puissance maritime avec 11.000.000 de km2 de zone maritime.
Grâce à l’Outre-mer, la France, pour l’Europe, dispose d’une base de lancement de fusées.
Grâce à l’Outre-mer, malheureusement, pourront dire certains, la France a pu développer sa puissance nucléaire.
Grâce à l’Outre-mer, la France est présente dans tous les océans de la planète.
Grâce à l’Outre-mer, la France a eu des Aimé Césaire, Raymond Barre, Roland Garros, Leconte de Lisle, Félix Eboué, le chevalier de Saint-Georges... et j’en passe.
Grâce à l’Outre-mer, sur le plan sportif, combien de victoires et de médailles ?
Autant de raisons pour refuser la vision actuelle que l’opinion publique reçoit de l’Outre-mer. La gestion depuis quelques années de l’Outre-mer par le gouvernement fait naître un fort sentiment “d’outremertume” ou “d’outramertume” qu’il faudrait sans doute corriger par une juste reconnaissance de nos territoires et de nos populations. Vouloir mettre sur le dos des élus d’aujourd’hui les insuffisances de l’Etat depuis des années est une erreur fondamentale à ne pas commettre, tout comme refuser d’écouter les instances locales ici et là en Outre-mer.
Accepter une gestion au plus près des réalités locales est une exigence, et notre intégration, dans nos environnements régionaux respectifs, une priorité, et ce, pour un réel développement durable et solidaire.
Que d’efforts, “à portée de gifles”, déployés par les élus locaux pour assurer le développement !
A des milliers de kilomètres de la Métropole, nous sommes Français bien sûr !
A des milliers de kilomètres de l’Europe, nous sommes Européens, évidemment !
A des milliers de kilomètres, nous demandons à être respectés et reconnus pour notre juste valeur et pour notre juste mérite... et nous méritons mieux !
M. Lilian Malet
Délégué général de l’ACCD’OM
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