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Table ronde à Saint-Paul
26 juillet 2011
Une table ronde était organisée hier à la Mairie de Saint-Paul. L’objectif : réunir institutionnels et professionnels de la mer afin de trouver des solutions pour faire face au risque requins, après les quatre attaques qui ont eu lieu sur la côte Ouest depuis le début de l’année 2011. Après une après-midi de discussions, les interventions ont finalement débouché sur des ateliers de travail organisés selon trois axes : connaissance du risque, prévention et gestion.
Une vingtaine d’intervenants étaient présents à la Mairie de Saint-Paul hier après-midi. « Surfeurs, plongeurs, pêcheurs, chercheurs, commerçants, chacun a pu donner son avis sur ce qu’il fallait faire face au risque que représente le requin dans les eaux réunionnaises », indique Thomas Campeaux, sous-préfet de Saint-Paul. « C’est normal, c’est un risque qui concerne toute la population, et qui relève donc de la responsabilité collective : les institutionnels comme les professionnels de la mer ont leur mot à dire », ajoute-t-il.
Le sous-préfet note par ailleurs : « Certains ont fait des suggestions intéressantes, d’autres ont fait des propositions un peu plus farfelues. Au final, nous avons opté pour la mise en place de trois groupes de travail ». Le premier concerne la connaissance du risque : « Nous devons établir une liste des espèces qui circulent dans les eaux réunionnaises, les quantifier, mais aussi étudier sérieusement les facteurs environnementaux. Ce qui nous permettra d’améliorer la réglementation et les procédures d’alerte ».
En effet, comme le souligne Huguette Bello, maire de Saint-Paul, « aujourd’hui, nous avons besoin de certitude, et il nous est nécessaire d’avoir une base de données sur les requins. Plus nous les connaîtrons, plus nous serons fixés sur les mesures que nous devrons prendre », indique la députée-maire.
Le deuxième axe concerne la prévention du risque. « Pour cela, nous allons tenter de sensibiliser la population sur les comportements individuels en mer », explique Thomas Campeaux. « Notre objectif est de produire une plaquette objective et informative », assure Huguette Bello. « Cessons d’être subjectifs. Nous devons estimer quel est le risque existant, et où il se situe, c’est pour cela que nous devons entreprendre un vrai travail de recherche, qui sera animé par des scientifiques », affirme la députée-maire.
L’accent est aussi mis sur la responsabilité individuelle de chacun. « On ne peut pas mettre un gendarme derrière tous les baigneurs. Chacun doit se protéger et tenir compte des dispositifs qui existent déjà. Quand un drapeau est rouge, la baignade est interdite, même s’il est vrai que ce dispositif ne concerne pas seulement les requins », concède le sous-préfet de Saint-Paul. « Il y aura certainement une nouvelle signalétique à mettre en place », ajoute-t-il.
Il a également été demandé aux écoles de surf de participer à l’élaboration de la plaquette d’information afin de sensibiliser les citoyens. Il est par ailleurs recommandé aux baigneurs d’éviter les eaux troubles, d’éviter les activités nautiques après les épisodes pluvieux ou encore de se rendre en mer à l’aube ou au crépuscule.
Le troisième axe concerne, lui, la gestion du risque, et notamment la diffusion de l’alerte. Cependant, difficile de vérifier si un requin est bien présent en mer. Dans cette période d’attaques, certains croient voir un requin alors qu’il n’y en a pas. « Mais nous devons sécuriser la population », déclare Huguette Bello. « La vie humaine est précieuse. S’il y a un potentiel risque, nous devons interdire l’accès aux plages pour éviter de perdre des gens », signale-t-elle, avant d’ajouter qu’il y a « un vrai travail à faire concernant la gestion du risque ».
C’est donc davantage un plan de réflexion qu’un plan d’action qui a été établi hier. Une prochaine réunion de travail est prévue d’ici deux à trois semaines. En attendant, les institutionnels et professionnels de la mer appellent à la prudence des baigneurs, mais ont tenu à les rassurer quand même. Selon Fabienne Couapel-Sauret, conseillère régionale, « il y a eu environ 26 signalements de requins cette année. Un chiffre qui reste dans la moyenne par rapport aux années précédentes ».
« Nous n’allons pas fermer Boucan »
Faire face au risque requin après les quatre attaques qui ont eu lieu sur la côte Ouest. Tel était l’objectif de la table ronde de ce lundi 25 juillet 2011 réunissant professionnels et institutionnels. Si les différentes parties estiment que ce risque existe, sans pour autant être en augmentation, ils notent qu’il faut sensibiliser le public. Réactions.
• Huguette Bello, députée-maire de Saint-Paul
« J’ai entendu parler d’un comité "Sauvons Boucan". Nous n’avons pas l’intention de fermer Boucan mais il faut mettre en place un dispositif pour sécuriser les personnes. Nous, ce qui nous importe, c’est leur sécurité. Mais s’il y a un potentiel risque, nous nous devons d’interdire l’accès aux plages. La vie humaine est précieuse. Ce qu’il faut, c’est trouver une bonne formule car nous avons besoin de la recherche scientifique et que tous les acteurs se parlent afin de fixer des objectifs. Ces bêtes participent également à l’équilibre maritime. Ce sont les scientifiques qui le disent ».
• Thomas Campeau, sous-préfet de Saint-Paul
« Depuis 1972, il y a eu 35 attaques dont 17 mortelles soit plus de la moitié sont recensées sur des surfeurs et bodyboarders. Seules 2 se sont produites sur des baigneurs dans des zones non protégées. Si les dernières attaques ont lieu dans l’Ouest, c’est parce que l’endroit est très fréquenté mais il faut prendre en compte également ce qui est exogène ou non. Est-ce qu’il y a plus de poissons ou plus d’espèces dangereuses ? Le risque requin est-il vrai ou non ? Il faut expertiser et sensibiliser les personnes ».
• Mickaël Rard, président de l’Observatoire marin de La Réunion
« Juste en regardant les chiffres, si on enlève les facteurs "après 16h, la pluie, ou encore la houle", nous enlevons 80% des attaques. Quand on parle d’attaque, on parle d’un requin qui entraîne une blessure physique sur une personne vivante. Pour nous, la quatrième attaque qui s’est produite le vendredi 15 juillet n’en est pas une, puisque la personne a juste été chahutée. Dans ce cas précis, cela serait considéré une raie ou une tortue qui nous approche comme une attaque. Il faudrait une vraie formation auprès du public ».
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