Développement durable et entreprises

Trois exemples d’action réussie

6 juin 2006

Au niveau des acteurs économiques, le développement durable se conjugue de manière collective ou individuelle. La Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR) attire l’attention sur des actions exemplaires.

L’action en faveur du développement durable peut être collective comme à la ZAC 2000 ou à la ZAC de l’Étang-Salé où les acteurs économiques ont mis en place une gestion collective des déchets. Ces démarches concernent toutes les entreprises quelle que soit leur taille. Les principales actions concernent le tri sélectif et la maîtrise de la demande d’énergie. Avec la démarche 14001 les entreprises peuvent mesurer leur impact sur l’environnement.

Edena
Edena est une PME qui a entrepris avec succès cette démarche de qualité et de sécurité, si bien qu’en 2004, elle a reçu le premier prix national du développement durable. Cette action demande des investissements humains et financiers, et rien ne peut se faire sans une forte conviction du patron et un engagement de tous les salariés. Pour maîtriser sa dépense d’énergie, Edena a décalé l’heure de production et s’est entièrement équipée en lampes économiques. Ce sont des tonnes de Co2 qui sont ainsi évitées. L’entreprise a procédé à une réduction au niveau des emballages jusqu’à 45% et a mis en place un tri sélectif interne. Pour participer à la sensibilisation du public, elle ouvre ses portes tous les jeudis et organise des visites.

ZINC OI
Zinc Océan Indien (TPE) veut aussi être une entreprise responsable. Zinc OI s’est rapproché de l’ADRIRE, de l’ADEME, de la CGSS et s’est engagé à assurer de bonnes conditions de travail à ses salariés, 2 hommes et 3 femmes dont une personne lourdement handicapée qui travaille au secrétariat, pour qu’ils trouvent un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Tous sont engagés dans la protection de l’environnement.

CCIR
La CCIR est elle-même signataire de l’agenda 21. Des études sont en cours au sein de la Chambre consulaire pour économiser l’énergie au niveau de structures très gourmandes comme le port et l’aéroport. Tous les assistants techniques de la Chambre sont porte-parole du développement durable. Désormais, dans ses appels d’offres, la CCIR exige des normes environnementales. Elle a décidé de mettre à disposition toute sa surface de toiture pour la production d’énergie solaire, s’engage à améliorer l’assainissement de l’aéroport et donne en interne des consignes de comportement éco-responsables. Le 1er juin, une mission développement durable a été créée.

Francky Lauret


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