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par le Dr Raymond Vergès

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Un atout pour l’éducation à l’environnement en vue d’un développement durable

Deux associations réunionnaises rejoignent l’Union nationale des C.P.I.E.

samedi 17 avril 2004


Pour la première fois à La Réunion et dans les départements d’outre-mer, deux associations intègrent le réseau des Centres permanents d’initiatives pour l’environnement (CPIE). Les CPIE sont des outils de découverte et de valorisation du milieu marin, urbain, naturel et humain. Ils abordent le patrimoine naturel et culturel par une démarche transversale valorisant un développement durable du pays.


Le label a été attribué au Conservatoire botanique de Mascarin à Saint-Leu et à la Base nautique des Mascareignes au Port.
Le président de l’Union nationale des centres permanents, Yvon Bec, se disait heureux d’une part "de découvrir un département français d’une richesse extraordinaire qui connaît déjà plusieurs engagements pour la valorisation et la préservation de l’environnement", et d’autre part, il se félicite de l’entrée de ces deux associations réunionnaises au sein de l’Union nationale. En rejoignant une équipe de soixante-neuf CPIE, les deux structures réunionnaises pourront accentuer leur travail tourné vers l’éducation à l’environnement, travail de sensibilisation, d’animation et aussi de médiation.

Faire mieux encore pour notre patrimoine naturel

Serge Folio, président de la Base nautique des Mascareignes devenu le CPIE Galé la mer, tout comme Georges Cassirame, le président du Conservatoire botanique de Mascarin, voient cette nomination comme la reconnaissance des efforts qu’ils ont déployés pour faire un travail de qualité. Roger Kerjouan, directeur régional de l’Environnement, souligne que "les CPIE sont issus d’une logique d’initiative, issus du terrain". Il estime que, "en rejoignant l’Union nationale, les CPIE réunionnais pourront bénéficier de leur dynamique et de leur expérience d’une trentaine d’années en matière d’éducation à l’environnement". Yvon Bec précisait que "l’union nationale a aussi beaucoup à apprendre de ces correspondants locaux".
Les deux centres réunionnais travailleront de concert, chacun gardant ses spécialités. Tous deux sont désormais obligés de faire encore mieux désormais pour préserver notre patrimoine naturel et le faire connaître davantage. En participant au réseau national, les deux associations atténuent notre isolement territorial et surtout ouvre le réseau à des cultures différentes.

Eiffel


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