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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
30 mai 2005
Un plan est en cours d’élaboration. Objectif : encadrer la gestion hasardeuse de ces montagnes de déchets.
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Béton, terre, céramique, verre, métaux, plastiques, bois, emballages, bitumes... Les entreprises de bâtiment et de travaux publics (BTP) accumulent les déchets. Chaque année, elles produisent plus de 3,8 millions de tonnes de déchets. En fait, à lui seul, le secteur du BTP produit près de dix fois plus de déchets que les 763.000 Réunionnais, qui chaque année envoient 422.000 tonnes dans leurs poubelles. Et le volume de ces déchets du BTP devrait passer à 5,6 millions d’ici 2010.
Autant d’éléments qui ont conduit jeudi dernier le Conseil général à examiner le plan de gestion des déchets du BTP. Il était temps car c’était un peu la jungle dans la gestion de ces déchets. Chaque entreprise fait souvent à sa manière. "Les déblais de terrassement sont réutilisés au maximum sur le chantier ou à proximité. En revanche, aucune précaution n’est prise pour le bois et les autres matériaux infestés par les termites. De plus, si certaines entreprises du bâtiment vont en déchetterie, d’autres brûlent et enfouissent sur place dans les ravines et sur des terrains privés", relève le Département. "Beaucoup d’entreprises vont jeter leurs déchets directement dans les ravines lors des chantiers", regrette pour sa part l’écologiste Marie-Cécile Seigle-Vatte, qui souhaiterait que des dispositions soient intégrées lors de la délivrance des permis de construire, afin d’obliger les entreprises à avoir des pratiques acceptables.
Le plan de gestion des déchets prévoit la structuration de cette filière. Il va organiser des retours chez les distributeurs de matériaux pour les petits volumes mais aussi la mise en place des plates-formes de regroupement et de tri pour les gros volumes.
"Une meilleure organisation va faire progresser de façon importante la valorisation de déchets", affirme le Conseil général. "Le taux global de matériaux réutilisés directement et recyclés pourrait ainsi passer de 74% actuellement, à 87% en 2010, et 91% à l’horizon 2015-2020".
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