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Les Assises du développement durable des Hauts ruraux
5 mai 2006
La salle Guy Agenor de la Plaine des Palmistes accueille depuis hier les Assises du développement durable des hauts ruraux. Politiques, représentants de l’État, acteurs économiques, garants et responsables de l’agriculture, membres et salariés d’associations se donnent rendez-vous sur un thème crucial du développement de l’île : Comment mettre en valeur les Hauts ?
Comment aménager les Hauts face aux nombreux défis qui l’attendent, face à la pression foncière ? Comment pourvoir à son économie, au mieux vivre de ses habitants, à son désenclavement, à la lutte contre son chômage, à la promotion des hommes et des activités professionnelles qu’ils proposent, tout en sauvegardant son patrimoine naturel ? "On constate aujourd’hui que l’économie rurale des Hauts vit d’importantes modifications, glissant d’un statut agricole vers une identité moins marquée ; directement sous l’influence des “Bas” et tentant difficilement de concilier les impératifs du développement avec le partage d’un espace restreint, de la préservation de ses valeurs et de son patrimoine naturel", écrit Jean-Claude Tatard, directeur de l’Association pour la promotion en milieu rural (APR). 25 ans après le premier Plan d’aménagement des hauts (PAH), il importe de le revisiter et redéfinir les axes d’intervention selon les défis que les Hauts doivent relever. 16 ans se sont écoulés depuis les dernières Assises de l’aménagement des Hauts.
L’année dernière, du 22 juin au 15 juillet 2005, se sont tenues les Journées territoriales, après un long et soigneux diagnostic des territoires concernés, permettant de rassembler les diverses propositions des Réunionnais engagés dans ce schéma structurel. Après une rétrospective sur les Hauts et l’action du dernier PAH, Jean-Claude Tatard et Dominique Guilluy, chargé de l’appui méthodologique à l’APR, nous ont dressé les perspectives pour les Hauts, tout en soulignant les difficultés qui entravent son bon développement, et la qualité de vie de celles et ceux qui promeuvent l’image des Hauts.
Pour un rééquilibrage des Hauts
L’historique de la mise en place du PAH à La Réunion est déroulé en présence de 2 grands témoins. Michel Ehrhart (ministère de l’Agriculture et de la pêche) et de Léopold Rieul (premier commissaire à l’Aménagement des Hauts) ont été acteurs du 1er Plan. Ils constatent tous deux la pertinence d’une politique volontariste pour les Hauts, intégrée par les populations concernées. Au lendemain de la départementalisation, les Hauts de l’île vivaient comme peau de chagrin, essuyant en déséquilibre notable par rapport à la zone littorale. Dépourvues d’alimentation en eau, en électricité, en téléphone, en voiries, éloignés des services publics, il s’agissait alors de doter ces zones d’habitation et d’activités des équipements inexistants, selon 4 objectifs généraux.
Bien évidemment, le Plan ne pouvait se dessaisir de la gestion du milieu naturel, mais il devait pourvoir au développement de l’ensemble de l’espace rural, en le pourvoyant en premier d’équipements administratifs, routiers, de logements plus dignes, pour pallier à l’exode vers les régions urbaines. Par ailleurs, le PAH organisait l’amélioration de l’agriculture traditionnelle et des conditions de vie des agriculteurs (revenu et retraite). Un autre pan de cette stratégie visait la mise en valeur des terres inexploitées. Dès 1980, le rééquilibrage Hauts/Bas rentrait dans sa phase de réalisation. Notons également le travail des associations partenaires - citons l’Association réunionnaise d’éducation populaire (AREP) et une de ses filles, l’APR - qui ont entrepris une importante campagne de formation et d’assistance technique. Aujourd’hui, le visage des Hauts a bien changé, mais il reste de nombreux problèmes en suspens.
Les Hauts 30 ans après
Avec un taux d’insalubrité toujours supérieur à celui des Bas, un taux de chômage de 49% (contre 40% pour sur le littoral), moins de diplômés, mais une population particulièrement jeune, il prime que le nouveau PAH ravise ses orientations de manière optimale pour favoriser l’emploi, rendre vivables les habitations. Selon Dominique Guilluy, il est à noter "une urbanisation galopante à présager. D’ici 30 ans, les Hauts compteront 205.800 habitants, et il faudra construire pas moins de 22.000 logements". Et assurer les équipements pour pallier à l’augmentation de la population.
Dans les propositions exposées par Jean-Claude Tatard, 5 axes sont à dégager : Optimiser la gestion d’un espace rural restreint ; Aménager un territoire de vie de qualité et authentique pour faciliter les actions économiques, absorber une partie de la démographie et accueillir les visiteurs ; Créer de l’emploi pour les gens des Hauts ; Préserver une agriculture respectueuse de l’environnement ; Réussir la mutation de la société des Hauts ; Sauvegarder le patrimoine naturel réunionnais.
Aujourd’hui encore, de profondes discussions autour de ces axes sont à envisager à la Plaine des Palmistes. Les Hauts en question. À partir de 9 heures, les ateliers reprendront dans la salle des mariages de la mairie de Petite Île. Dès 14 heures 20, après les restitutions des ateliers et les débats, nous aurons en connaissance les orientations pour le futur Plan de développement des hauts ruraux. Notons par ailleurs que pendant 20 minutes, un exposé sur le projet de création de Parc national de La Réunion vous sera proposé.
Bbj
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