
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Développement durable
3 mars 2008
La convention signée entre l’ADIR et l’ARER veut participer à « faire de la réunion un territoire exemplaire dans le domaine du développement durable », selon Marie Pierre Hoarau, trésorière de l’ARER. Ses objectifs rejoignent ainsi le Projet Réunion 2030, fédérateur, source de partenariat multiple.
Le directeur de l’ARER, Christophe Rat, a procédé à un état des lieux des développements de travaux avec les collectivités. L’idée de fond reste l’autonomie énergétique sans gaz à effet de serre. Le fait marquant, c’est le développement à grande échelle des énergies renouvelables. Un travail de fonds est mené depuis des années, l’heure est venue de capitaliser les réussites et à ce titre 2008 est une année exceptionnelle pour l’épanouissement des projets.
Des emplois pour sauver la planète
Les Réunionnais en 2007 ont acheté pour environ un milliard d’euros d’énergie (gaz, pétrole, kilowatt/heure, chauffe-eau solaire... hors kérosène). Un accroissement des consommations d’énergies fossiles se fait sentir. Dans le même temps, la mobilisation générale de la plupart des acteurs voit un changement de phase dans la taille des projets. En 2006, La Réunion ne comptait qu’une ferme photovoltaïque d’un mégawatt, aujourd’hui nous sommes à dix mégawatts. « On est bien dans un phénomène de changement de phase sur la nature et la taille des installations. Ce sont aussi bien les milieux industriels que les consommateurs qui en bénéficient. Et cela permet de créer énormément d’emplois dans tous les secteurs », précise Christophe Rat.
2008 : conjonction des mobilisations
Par cette convention, ce sont les milieux industriels qui s’inscrivent encore davantage dans le développement durable. Le solaire est un fer de lance, les autres ressources ne sont pas en reste y compris les énergies de la mer. La signature a été l’occasion d’évoquer l’importance de la coordination des deniers publics pour organiser la relation entre les différents projets de développement. 2008 est une année marquée par une conjonction de mobilisations qui fait espérer la réussite de ce développement en grande échelle. Au mois de mai, La Réunion devrait s’inscrire dans une manifestation nationale sur le solaire et en juillet le temps fort portera dans toute la France sur le changement climatique et la biodiversité.
Coordonner les plans d’urgences
Maurice Cerisola (ADIR) fera part du sentiment de la communauté économique « très sollicitée, ballottée, qui ne sait plus où donner de la tête entre le plan de l’Etat, la suite du grenelle de l’environnement, le plan des socioprofessionnels La Réunion île verte, le plan Régional de développement durable... Les gens sont sollicités tous azimuts. Et le chapeau actuel, c’est le projet de loi-programme pour l’Outre-Mer. La Réunion, bonne élève, a beaucoup de responsabilité et on s’en occupe moins que les élèves en retrait. Il faut investir bien sûr, mais il faut aussi que les structures administratives suivent pour réaliser les projets à échéances rapides. Cette convention permettra une mutualisation, plus de coordination des moyens, il faut se regrouper. A La Réunion nous avons des neurones, La Région est lancée depuis une dizaine d’années, aujourd’hui tout le monde rejoint le train. Pour que ça marche, il est nécessaire de soutenir le dynamisme qui est en cours, et que la population s’implique. Il faut retrouver le sens du collectif. »
Des objectifs clairs, un calendrier précis
Françoise De Palmas, Secrétaire Générale de l’ADIR précise la démarche : « nous travaillons sur la problématique de la maîtrise de l’énergie et de la gestion des déchet. Nous avons une chargée de mission environnement qui mène auprès des entreprises un travail d’accompagnement très rapproché. Nos objectifs sont clairs établis sur un calendrier précis. Il s’agit de susciter une progression des investissements des industriels, de communiquer réciproquement sur les réalisations, de réfléchir ensemble à l’amélioration de la gestion environnementale des zones industrielles et en amont à la construction des futures zones d’activité, de contribuer à l’amélioration de l’observatoire de l’énergie, de participer aux travaux relatifs au stockage de l’hydrogène. »
Recherche et Développement
Michel Dijoux en fournit un exemple concret : « avec Temergie, nous faisons le pari de lancer l’industrialisation en système solaire et bientôt photovoltaïque. C’est un fort potentiel de création d’emploi et de valeurs, dans l’ensemble des secteurs de la maîtrise de l’énergie. »
L’objectif de la création de projet industriel c’est de participer à un développement de la valeur ajoutée à La Réunion. Assister à la signature d’une telle convention représente un potentiel qui nous permet d’avancer vers nos objectifs. Et on sera très actifs en ce qui concerne la partie recherche et développement.
Francky Lauret
De la maison à la ville
Le Port a ouvert le bal
En 2008, le phénomène nouveau est celui de la plus grande implication des collectivités réunionnaises, mobilisées dans un plan d’action. Des villes ont décidé de généraliser des systèmes solaires dans leur construction, d’intégrer la maîtrise de l’énergie sur tout leur territoire, y compris dans les coins les plus reculés.
Le directeur de l’ARER note que « Le Port est la première commune à lancer la machine, d’importantes délibérations ont permis d’orienter la politique vers un urbanisme solaire, innovant, qui consiste à installer des mégawatts sur l’ensemble des toitures. De même, il a été décidé d’effectuer un prélèvement d’eau de mer profonde pour évaluer la potentialité de produire de l’énergie thermique. Dans la foulée, Sainte-Suzanne, Bras Panon, Saint-Leu, Saint-Paul, la CIVIS, le TCO et Mayotte s’impliquent aussi. »
Coopération Régionale avec Mayotte
Chanfi Ahamada, vice-président du Conseil Général de Mayotte vise une coopération étroite avec la Région : « Nous avons une consommation de l’énergie encore faible par rapport aux autres régions, mais nous connaissons une croissance de consommation d’énergie de plus de 15% chaque année. Le photovoltaïque fait son apparition sur l’île en 2008. Cette consommation dynamique en train de monter en puissance nous invite à devancer les choses et à trouver les solutions d’avenir. Nous ne pourrons pas continuer seulement avec le diesel. La coopération régionale nous permet d’avoir une vision de l’expérience réunionnaise, très en avance sur certains domaines : soleil, mer, éolien. Nous sommes très intéressés. »
Les grands axes de ce transfert d’expérience porte sur la maîtrise de l’énergie. « Il faut que la population participe à cette campagne pour minimiser la consommation nuisible d’énergie fossile. Nous avons une vitesse de développement vraiment importante, les problèmes nous arrivent rapidement, nous essayons d’anticiper. »
Monde industriel, politique et citoyens....
Selon Maya Cesari vice-présidente de l’ARER : « Pour La Réunion ce partenariat avec Mayotte nous permet d’aller dans cette voix de développement de la coopération régionale. Le taux de croissance annuel moyen en énergie primaire est aussi très importante. Il y a une prise de conscience de l’importance de la rationalisation de l’énergie et des énergies renouvelables. Le monde industriel adhère pleinement et doit être actif dans cette politique. »
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