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Lutter contre l’inégalité dans l’accès aux soins
15 mai 2004
Parmi les défis que l’humanité doit relever au 21ème siècle : la lutte contre le SIDA. L’Organisation mondiale de la Santé (O.M.S.) estime qu’aujourd’hui, des conditions sont réunies pour atténuer les conséquences de la pandémie qui ravage les pays du Sud, en particulier dans notre région. L’accès des plus pauvres aux traitements est la priorité pour l’OMS, afin que cesse ce massacre qui a déjà tué plus de 20 millions de personnes.
"Nous sommes parvenus à un moment crucial de l’Histoire du VIH/SIDA", affirme l’Organisation mondiale de la Santé dans un communiqué présentant son “Rapport sur la santé dans le monde, 2004 : changer le cours de l’histoire” diffusé lundi dernier. "Bien que l’attention portée à cette maladie meurtrière, la volonté politique de la combattre et les fonds alloués à cette entreprise soient aujourd’hui supérieurs à ce qu’ils étaient auparavant, il n’y a jamais eu autant de personnes qui meurent du SIDA ou qui sont contaminées par le virus", poursuit-elle.
D’après l’organisme international, "le SIDA a déjà tué plus de 20 millions de personnes et est devenu la principale cause de décès chez les adultes âgés de 15 à 59 ans dans le monde". Le nombre des personnes touchées par la maladie est compris entre 34 à 46 millions de personnes. "Sans traitement, elles disparaîtront prématurément, et le plus souvent dans la souffrance", insiste l’OMS, "en 2003, trois millions de personnes sont décédées et cinq millions ont été contaminées".
L’OMS estime que "près de six millions d’habitants des pays en développement vont mourir dans un proche avenir s’ils ne reçoivent pas un traitement". Dans ces six millions d’êtres humains, "seuls 400.000 d’entre eux étaient soignés en 2003".
Pour l’OMS, la chance unique pour le monde "d’infléchir le cours de l’histoire" nécessite trois facteurs : utiliser les programmes de traitement du VIH, renforcer la prévention et "améliorer les systèmes de santé".
Pour réunir ces trois conditions, l’OMS et l’ONUSIDA estime que les traitements constituent le point clé, qui améliorera d’une part la prévention, et d’autre part les système de santé, en particulier dans les pays du Sud. "La mise à disposition de services de traitement et de prévention du SIDA est aussi un moyen de renforcer les systèmes de santé des pays les plus pauvres et offre ainsi des avantages pour tous", précise à ce sujet l’OMS.
D’ailleurs, l’OMS rappelle qu’en septembre 2003, avec l’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, elle a déclaré que "donner accès au traitement antirétroviral constituait désormais une urgence mondiale". L’initiative des "3 millions d’ici 2005" est lancée, elle vise à soigner, d’ici la fin de l’année prochaine, "trois millions d’habitants des pays en développement".
"Les fonds internationaux consacrés à la santé, et en particulier à la lutte contre le VIH/SIDA, augmentent enfin", constate le docteur Lee Jong-wook, directeur général de l’OMS, "ces fonds supplémentaires arrivent à point nommé pour nous donner enfin de meilleures chances de juguler la pire épidémie que le monde ait connue depuis des siècles. La difficulté consiste maintenant à coordonner nos efforts et à faire en sorte que ces investissements profitent à ceux qui en ont le plus besoin". Le total de ces fonds est d’aujourd’hui 20 milliards de dollars, ils servent à lutter non seulement contre le SIDA, mais aussi contre le paludisme et la tuberculose.
"Nous devons investir ces ressources supplémentaires de façon à renforcer les stratégies globales de prévention et de soins qui s’appuient sur les enseignements tirés de vingt années d’expérience", estime le docteur Peter Piot, directeur exécutif de l’ONUSIDA. "La meilleure stratégie pour sauver des vies et mettre les générations futures à l’abri du VIH consiste à étendre les programmes efficaces de traitement et de prévention". Le professeur Richard Feachem, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, abonde en ce sens : "L’OMS jouera un rôle crucial dans les années qui viennent en veillant à ce que les ressources supplémentaires obtenues servent à sauver des vies".
D’après le rapport, "le déséquilibre mondial en ce qui concerne le traitement anti-VIH/SIDA reflète le tableau général des inégalités en matière de santé". Pour l’OMS, c’est un test pour la communauté internationale : va-t-elle montrer sa volonté de lutter contre les inégalités ?
Manuel Marchal
An plis ke sa
Le jugement des générations futures
"Le jugement que les futures générations porteront sur notre époque sera en grande partie fondé sur notre action contre la pandémie de SIDA", estime le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé. "Si nous nous y attaquons résolument, nous mettrons du même coup en place des systèmes de santé capables de répondre aux besoins d’aujourd’hui et de demain. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser échapper cette chance historique".
Le coût de la maladie
Le rapport précise que les coûts économiques et sociaux à long terme du VIH/SIDA ont été gravement sous-estimés dans de nombreux pays. "Des projections font maintenant craindre que, s’ils ne parviennent pas à endiguer l’épidémie, certains pays d’Afrique subsaharienne soient menacés d’un désastre économique", ajoute l’OMS, "et cela dans une large mesure parce que le VIH/SIDA affaiblit et tue des adultes à la fleur de l’âge, privant les communautés de médecins, d’enseignants et de juristes, d’agriculteurs, de mineurs et de policiers, et laissant les enfants orphelins".
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