
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Terres australes et antarctiques françaises
25 août 2010, par
La gestion de la pêche est une compétence propre aux Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).
Les TAAF gèrent essentiellement trois pêcheries : la légine localisée dans les zones économiques exclusives (ZEE) de Kerguelen et de Crozet, la langouste dans la ZEE des îles Saint-Paul et Amsterdam, ainsi que le thon dans les îles Éparses.
Pour que ces espèces ne soient pas menacées, les TAAF ont mis en œuvre un concept de gestion des ressources halieutiques tenant compte de l’ensemble de l’écosystème.
Dans les eaux australes, six armements réunionnais exploitent sept palangriers et un navire usine langoustier : Armas Pêche, Les Armements Réunionnais, Cap Bourbon, Comata, Pêche
Avenir et Sapmer. Pour éviter la surexploitation et l’effondrement des stocks de poissons, les TAAF ont mis en place une gestion durable basée sur 4 piliers.
Tout d’abord, le muséum d’histoire naturelle suit, depuis plusieurs décennies, les populations halieutiques et bénéficie ainsi d’une expertise internationale incontestable. Dans le cadre de l’accord bilatéral signé le 24 novembre 2003 relatif à la coopération dans les zones maritimes adjacentes aux Terres Australes et Antarctiques Françaises à l’île Heard aux îles McDonald, la France et l’Australie mettent en œuvre de manière active le volet de "coopération scientifique". Les deux pays travaillent conjointement sur la recherche halieutique du plateau de Kerguelen dans son ensemble.
Par ailleurs, une réglementation stricte existe afin de protéger les ressources et leur environnement. Le préfet, administrateur supérieur définit, après avis du muséum d’histoire naturelle et des ministères concernés, des totaux admissibles de capture (TAC) qui sont ensuite répartis par navire. Plusieurs autres dispositions ont ainsi été adoptées.
La pêche à la légine, par exemple, n’est autorisée qu’à 500m de profondeur et qu’à certaines périodes pour éviter la capture de poisson juvénile et lutter contre la mortalité aviaire.
Un contrôleur de pêche est systématiquement embarqué à bord des navires pour veiller au respect de la réglementation.
Quinze contrôleurs de pêche se sont ainsi succédés sur les différents navires au cours de la saison de pêche 2009-2010. Aucune infraction notoire aux règles de pêche dans les ZEE n’a été relevée. La coopération entre les pêcheurs, les scientifiques et l’administration de ces pêcheries est basée sur un dialogue permanent concernant le respect des contraintes nationales et internationales en matière de protection de l’environnement et des ressources.
La coopération pour lutter contre la pêche illicite
Enfin, les TAAF luttent également contre la pêche illicite, pratique courante dans cette zone.
L’observation satellitaire des ZEE par le système « Radarsat » complète les patrouilles des bateaux de la marine nationale et du bateau de surveillance, l’Osiris.
Ces moyens permettent aujourd’hui de maintenir les activités illégales à l’extérieur des ZEE où il n’existe pratiquement pas de fonds de pêche
L’accord bilatéral entre la France et l’Australie permet aussi de renforcer la surveillance de la zone de pêche en totale coopération. Grâce à ce texte en effet, les bâtiments de patrouille de chacun des deux pays peuvent exercer une mission de police des pêches dans les eaux de leur voisin, et réciproquement. Cet exemple unique au monde permet d’optimiser les moyens du dispositif de surveillance et de réduire les délais d’approche des navires illicites.
Grâce à ce concept durable des ressources, les stocks de légine sont aujourd’hui stabilisés.
SP
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)