
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Atelier régional à Météo-France
27 mai 2008
La semaine de débats qui s’est ouverte hier matin à Meteo-France (Réunion), en présence d’une quarantaine de chercheurs de la zone et d’experts venus d’autres continents, est « le premier séminaire de ce type qui se tient dans notre bassin cyclonique » a présenté hier Gérard Therry, directeur régional de Météo-France à La Réunion. Il était en compagnie de Samuel Westerlin, directeur de la Cellule de Recherche des Cyclones (CRC) au Laboratoire de l’Atmosphère et des Cyclones (LACy) de Météo-France.
La responsabilité de Météo-France à La Réunion depuis une quinzaine d’année est de fournir des bulletins d’information sur les cyclones tropicaux du bassin océan Indien (S-O), de former les chercheurs et de mener des recherches. Une équipe de recherche spécialisée ayant été constituée il y a une dizaine d’années, l’organisation de cette première semaine d’échanges régionaux est aussi l’occasion d’une confrontation généralisée entre des chercheurs qui ont appris à se connaître et à travailler ensemble, en même temps qu’elle va permettre un bilan avec les expertises mondiales que Météo-France/Réunion est parvenue à rassembler pour cette première rencontre.
Selon Samuel Westerlin, cette semaine va aussi permettre de « faire le point sur les recherches actuelles et de préciser nos prévisions de recherches futures ».
En l’absence, jusqu’à présent, de missions envoyées dans les cyclones-mêmes - chose que les Américains seraient les seuls à pratiquer à l’heure actuelle - le point sur les recherches actuelles consiste à voir « comment tirer le meilleur parti des données satellitaires disponibles ».
Les satellites sont en effet l’outil scientifique récent qui a permis des observations sans commune mesure avec ce qui se faisait précédemment. Météo-France/Réunion a dans ses projets une campagne de mesures (incluant avion et ballons-sondes) sur une saison cyclonique entière, qui serait celle de 2010-2011 (si les cyclones veulent bien être au rendez-vous, cela va sans dire). C’est un projet français, qui nécessiterait une coopération nord-américaine (pour le type d’avion que les USA sont les seuls à avoir), ainsi qu’australienne et indienne.
En ce qui concerne l’autre versant de la météorologie, à savoir les prévisions numériques et statistiques, les progrès sont « constants, bien que très lents » explique Gérard Therry. Ils sont fonction des modélisations existantes. A Météo-France/Réunion, les prévisionnistes travaillent avec une dizaine de modèles, étudiés avec le CNRS. C’est la partie la plus aléatoire de l’activité météorologique et, bien que les lois de la physique soient les mêmes partout, il n’existe pas de “modèle numérique universel”. Les modèles mathématiques sont des approximations, dont le recoupement permet de dégager des “faisceaux de prévisions” qui, in fine, divergent. Il faut donc pouvoir les multiplier pour avoir des chances d’approcher la réalité de la trajectoire ou de l’intensité d’un cyclone. Pour compliquer encore un peu les choses, les modèles - qui a la base utilisent des données communes à tous - présentent aussi d’importantes différences selon qu’ils servent des prévisions sur l’intensité d’un cyclone ou sur sa trajectoire. Certains modèles sont à petite échelle, d’autres à échelle plus large. Selon Gérard Therry, les progrès ont été constants dans les vingt dernières années, bien qu’assez peu spectaculaires. La longueur de temps requise pour affiner un système de modèles numériques vient aussi du temps requis pour leur transfert, d’un système d’analyse à un autre système. « Les progrès les plus sensibles, dans les prochaines années, devraient venir des prévisions portant sur l’intensité des cyclones » a ajouté le directeur régional.
P. David
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