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Gamède au Port
27 février 2007
Au Port, comme souvent par temps de cyclone, ce sont les chaussées, les arbres et les espaces verts de la ville qui souffrent le plus des rafales de vent et des pluies en bourrasques. Lundi matin, le soleil est revenu par intermittence, et les services techniques municipaux commençaient à ramasser les déchets verts. Les personnes hébergées dimanche en centre d’accueil sont rentrées chez elles lundi matin.
Dans l’ensemble, les communes ont accueilli assez peu de réfugiés. C’est au Port qu’ils ont été les plus nombreux, en raison d’une situation particulière liée à la présence de nouveaux arrivants installés dans les squats de l’Oasis.
« Le centre hébergement Paule-Legros a reçu 69 personnes au plus fort de la tempête », signalaient hier les services municipaux. Ce sont des familles arrivées depuis peu dans la cité maritime. Une mère de famille, qui a déclaré payer 100 euros de loyer à un marchand de sommeil pour le taudis qu’elle habite dans le quartier de l’Oasis, est arrivée, il y a moins de 6 mois.
D’autres familles ont déjà fait l’objet d’une mesure d’expulsion. Ces taudis doivent être détruits pour laisser place à la construction de logements neufs. Mais l’organisation de ce qui semble être un réseau, par des marchands de sommeil, a vite fait de remplir les logements vides par de nouveaux arrivants. La trentaine de femmes hébergées avec leurs enfants étaient toutes originaires de l’archipel des Comores.
« La mairie a intenté une action pour occupation irrégulière - déclarait hier le Maire du Port, Jean-Yves Langenier, selon qui, « d’autres actions pourraient être engagées pour faire régner la justice contre les marchands de sommeil ». Mais aucune plainte n’a été formulée en ce sens.
« On ne peut pas, à mon sens, donner la priorité à ces familles, parce qu’alors, nous ne nous en sortirions pas », a ajouté Jean-Yves Langenier.
Un toit défoncé
La case de la famille de Roger Gastrin, dans le quartier du square Quatrefages, a eu le toit défoncé, dans la nuit de dimanche à lundi vers 2 heures du matin, par l’éboulis d’une partie du mur mitoyen d’un immeuble en construction.
La maison est enserrée entre un bâtiment de plusieurs étages en construction et le bar Elisabeth. Le chantier a été interrompu par l’approche du cyclone, et la partie qui s’est effondrée est aussi celle qui a été montée le plus récemment. « La semaine dernière », selon le frère de Roger Gastrin.
Les parpaings ont défoncé le toit et le faux plafond en deux endroits : dans la chambre, à l’étage, où dormait une fillette, et dans la cuisine. La famille a eu plus de peur que de mal, mais elle craint de ne pas en avoir fini avec le risque d’éboulis.
Ce qui l’inquiète le plus, devant le mauvais temps persistant, est qu’il reste une moitié de mur... dont tout le monde se demande quand elle va tomber à son tour. Les dégâts causés sont déjà très importants, et la maison n’est plus étanche.
Les ponts de la Rivière des Galets sous surveillance
Les ponts de la RN1 qui enjambent la Rivière des Galets sont un des points sensibles du réseau routier. Mais il se trouve que Gamède n’a fait que mettre en exergue une fragilité détectée au cours de la semaine dernière, dans le cadre du suivi régulier exercé par la commune sur l’endiguement de la rivière. Cette surveillance et l’entretien des ouvrages d’endiguement du lit de la Rivière des Galets incombent à un SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique), par lequel la ville exerce une attention permanente à l’évolution de la Rivière des Galets, qui a fait l’objet d’un important endiguement dans la première moitié de la décennie 90. Dans cette mission de surveillance, la ville est accompagnée par la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), dont une mission est dans l’île depuis la semaine dernière.
Et c’est dans le cadre de cette surveillance que la mission a examiné les deux ponts de la RN1 : le pont métallique datant des années 30 et le pont en béton qui le double à l’aval depuis 1976. « Le vendredi 23 février 2007, le responsable de cette mission a attiré l’attention de la municipalité sur l’accélération du phénomène de dégradation de massifs rocheux au droit des piliers des ponts de la Rivière des Galets. La municipalité n’a pas manqué de répercuter ces informations vers les autorités préfectorales... », note la municipalité du port dans un communiqué paru lundi. Il ressort de ces signalements une inquiétude par rapport à la tenue du pont en béton, dont une pile serait particulièrement fragilisée.
Ce qui s’est produit dans le Sud de l’île n’est évidemment pas étranger à la décision préfectorale rendue publique hier soir, selon laquelle « le pont de la Rivière des Galets, dans le sens Saint-Paul /Le Port, est rouvert à la circulation » tandis que le pont en béton est provisoirement fermé, jusqu’à ce qu’une inspection - ce jour ? - permette de décider de son éventuelle réouverture.
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