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Montée des eaux en Outre-mer due au réchauffement climatique
15 mai
Face à l’urgence climatique, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a lancé un appel : il est temps d’agir pour protéger les territoires ultramarins menacés par la montée des eaux.
Dans un avis adopté à une large majorité (126 voix pour) lors de sa séance plénière du 13 mai, le CESE établit un état des lieux pour chaque territoire ultramarin et présente les solutions actuellement à leur disposition ainsi que leurs limites. Le CESE identifie également les évolutions indispensables pour organiser au mieux l’adaptation face à la montée des eaux.
Cet avis a été présenté par Pierre Marie-Joseph, chef d’entreprise (groupe des Outre-mer), Sabine Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la Mer (groupe agir autrement pour l’innovation sociales et environnementale) et Hélène Sirder, avocate et ancienne première vice-présidente de la collectivité territoriale de Guyane (groupe des Outre-mer).
Selon le communiqué de l’institution, "en Outre-mer, la montée des eaux est déjà une réalité. Elle aggrave les conséquences d’événements naturels déjà avancés comme l’érosion côtière. S’ajoutent des phénomènes météorologiques extrêmes causés par le réchauffement climatique : cyclones, tempêtes, ouragans, sécheresse, pluies intenses, dont les effets cumulés sont dévastateurs".
Les territoires d’Outre-mer, qui concentrent plus de 70% du littoral français, sont aujourd’hui en première ligne, car ils "subissent aujourd’hui les conséquences du réchauffement climatique auquel ils n’ont que peu contribué. Désormais la priorité est de s’adapter".
La montée des eaux est un phénomène inéluctable causé par le changement climatique dont les impacts sont déjà visibles. Depuis un siècle, le niveau moyen des océans a augmenté de plus de 20cm. Dans les territoires ultramarins, l’élévation du niveau moyen de la mer, de 0,59 cm en 2024 — soit 0,16 cm de plus que prévu — a déjà des effets dévastateurs : érosion accélérée, intensification des tempêtes, submersion de terres agricoles, détérioration des infrastructures.
Des solutions existent déjà
Parmi les solutions d’urgence. Celles fondées sur "la nature permettent aux pouvoirs publics de gagner du temps précieux pour mettre en place des stratégies d’adaptation et permettent de faire participer les populations aux projets sur leur territoire Ces solutions sont à privilégier car elles protègent les littoraux et retardent les effets de la montée des eaux".
Concrètement, il s’agit par exemple dans la restauration de mettre des espaces naturels de mangrove, des écosystèmes sableux, des herbiers marins et des zones humides, et il faudrait préserver les récifs coralliens.
Cet avis s’est appuyé sur les contributions des Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER) ultramarins, et réalisé une enquête par questionnaire auprès des 120 entreprises ultramarines sur l’appréhension des risques liés à la montée des eaux sur leurs territoires.
Trois leviers essentiels
Le CESE propose trois leviers pour s’adapter face à la montée des eaux dans les Outre-mer en organisant au mieux l’adaptation face à la montée des eaux qui va toucher l’ensemble de la population.
Il s’agit dans un premier temps d’"Assurer le financement et l’assurabilité", car les enjeux financiers relatifs à la montée des eaux sont importants. Concernant l’assurabilité, la montée des eaux se caractérise par des phénomènes relevant de risques naturels (submersions marines et inondations par exemple), qui ne peuvent être qu’en partie indemnisés et assurés, et d’autres qui n’en relèvent pas comme l’érosion du trait de côte ou encore les cyclones non classés catastrophes naturelles. Concernant les outils de financement comme le fonds climat, le fonds vert et le fonds Barnier. Ils ne sont pas prévus ni calibrés pour prendre en charge les politiques d’adaptations, notamment dans le cadre de l’érosion du trait de côte. Raisons pour lesquelles, le CESE préconise d’intégrer les politiques d’adaptation, avec une priorité pour les Outre-mer, dans les outils actuels et futurs de financement de l’atténuation.
Ensuite, le CESE propose d’"Organiser des politiques d’adaptation territorialisées". La complexité du sujet de la montée des eaux et des dispositifs existants est réelle pour les collectivités territoriales ultramarines engendrent une perte d’efficacité. D’autant que les stratégies nationales d’adaptation au changement climatique sont conçues essentiellement au regard d’une approche "continentale" des risques littoraux et ne sont pas suffisamment adaptées aux territoires insulaires des Outre-mer. Le CESE veut mettre en place un référent unique dans les préfectures chargé de faciliter le travail des élus et de coordonner l’adaptation à la montée des eaux. Il préconise de prévoir des stratégies spécifiques à chaque territoire ultramarin dans le Plan national d’adaptation au changement climatique. Et veut réviser tous les documents de planification et d’urbanisme en Outre-mer en intégrant les risques liés à la montée des eaux, notamment de non-constructibilité du littoral et de déplacement des infrastructures hors des zones submersibles.
Enfin, le CESE propose de "Mobiliser et sensibiliser : nous sommes tous acteurs". En effet, la montée du niveau de la mer est un phénomène lointain pour le public et les entreprises, qui n’ont pas la même perception du sujet. Les politiques d’adaptation doivent être comprises par tous et toutes, afin de rassurer et engager les populations en vue de l’adaptation. Le CESE recommande de sensibiliser les élèves aux risques liés à la montée des eaux : en désignant des éco-délégués dans toutes les classes, en organisant des "COP jeunes" dans chaque établissement et en systématisant des aires marines éducatives. Il est aussi important de mobiliser les réseaux d’entreprises et faire participer le Comité social et économique (CSE) à la connaissance et la prévention des risques liés à la montée des eaux. Enfin, le CESE propose d’organiser des "COP régionales" thématiques et associer les CESER.
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