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3 janvier 2007
L’apport volontaire par le consommateur de ses emballages de verre usagés à un conteneur, le fameux Geste Verre, a été un acte pionnier de la politique du recyclage en France. En effet, c’est en 1976 que Jean Tournier la Ravoire, verrier champenois, envisagea de récupérer le verre usagé pour le réutiliser en tant que matière première secondaire. Les verriers français se rendirent rapidement compte de l’enjeu de ce principe et co-signèrent en 1979, le premier contrat de recyclage du verre avec des objectifs chiffrés. En 1984, ces objectifs furent atteints ; une bouteille sur quatre étant effectivement recyclée. Aujourd’hui, le verre usagé broyé, appelé calcin, est devenu la principale matière première des verriers : ils utilisent dans leurs fours, jusqu’à 80 % de calcin pour la fabrication des nouveaux emballages en verre et une bouteille sur deux provient du recyclage.
La Directive 94/62/CE du Parlement européen et du Conseil, du 20 décembre 1994, relative aux emballages et aux déchets d’emballages impose aux États membres de recycler selon les matériaux, entre 15% et 60% de ceux-ci à l’échéance de 2008. Pour le verre ce taux est fixé à 60%. Ainsi plus de 30 ans après le premier Geste Verre et avec près de 57% de taux de recyclage en 2006, l’objectif est pratiquement atteint, indique Michel Gardes, président de Verre Avenir, organe chargé d’assurer la promotion du verre d’emballage et de l’information des collectivités, des établissements scolaires et du citoyen.
La collecte en question
Pourtant, le bilan 2005 et 2006 montre un vrai coup de frein, s’inquiète Michel Gardes. En effet, la croissance de la collecte en verre mixte estimée à 5 % n’a été que de 1% en 2005. Et ce taux de 60 % défini par la Directive Européenne n’est pas une fin en soi, mais plutôt un ordre de grandeur qui peut être dépassé, explique-t-il. En outre l’industrie verrière se prépare à un objectif plus amitieux pour l’horizon 2009/2014 qui sera défini en 2007. De plus, les verriers doivent répondre à une demande croissante d’emballages en verre blanc, et ne disposent pas pour cela, du calcin adapté.
Autre constat : la qualité du verre collecté s’est dégradée pour au moins deux raisons : le système de collecte au porte-à-porte et la multiplication d’implantations de conteneurs inappropriées pour une collecte de qualité. La collecte en porte à porte, qui représente aujourd’hui 20 % du volume collecté a en effet permis d’obtenir des résultats quantitatifs mais la qualité du verre collecté a été affectée, explique Verre et Avenir. Lorsque les citoyens trient chez eux, la tentation est grande pour les consommateurs de mettre tout le verre ou ce qui est identifié comme tel dans le bac à verre : le plateau cassé du micro-ondes, par exemple, qui est en... vitro-céramique, et qui ne fondra pas à la même température que le verre d’emballage, produisant les fameux infusibles dans les fours ; ou le verre ébréché qui, en se cassant lors de la collecte, va produire de la poussière de verre, et pas du calcin. C’est encore le cas pou la vaisselle (plats et assiettes cassés en verre trempé ou en céramique/faïence).
Des techniques modernes de tri ou des tris citoyens ?
Si ces contraintes sont désormais prises en compte par les traiteurs qui ont mis de nouvelles techniques au point comme la détection spécifique par laser pour détecter le vitrocéramique, le coût s’en ressort en Recherche & Développement comme en équipement matériel. Dans ce contexte, il est évident qu’il vaudrait mieux faire porter l’action sur l’amont (la communication vis-à-vis du consommateur ou le mode de collecte) pour améliorer la qualité, plutôt que sur l’aval (une fois de plus, le service public d’information ne fait pas son travail) (des investissements coûteux qui devront être pris en compte dans la chaîne du recyclage), estime l’organe de communication de la Chambre Syndicale des Verreries Mécaniques de France (CSVMF).
Rappelons que les enjeux écologiques du recyclage du verre sont grands. L’utilisation du calcin dans le processus de fabrication du verre a pour avantage écologique majeur d’économiser de l’énergie, puisque le verre collecté fond à température moins élevée que les matières premières naturelles, donc plus facilement et plus vite. Il permet à ce titre de limiter le rejet de CO2 dans l’atmosphère. En effet, chaque tonne de calcin enfournée permet de réduire d’environ 500 kg les émissions de CO2 par rapport aux matières premières. Il a en outre pour avantage de réduire le prélèvement sur les ressources naturelles, puisque le calcin se substitue aux matières premières (sable de silice, calcaire et carbonate de soude) qui entrent dans la composition du verre. Enfin, il permet de diminuer le volume des déchets et de valoriser au maximum les déchets ménagers en évitant la mise en décharge ou l’incinération. À l’heure actuelle son recyclage évite le rejet de 2 millions de tonnes de déchets ménagers par an, souligne Michel Gardes.
Les enjeux sont tels qu’il est essentiel pour le citoyen, la collectivité autant que pour les verriers d’accroître quantitativement le recyclage du verre. Une plus grande quantité de verre recyclé, ce sont des coûts de recyclage moindre pour la collectivité, explique Verre et Avenir. La vente du verre aux verriers-recycleurs procure des ressources financières aux collectivités territoriales alors que la gestion du déchet non valorisé a un coût qui pèse sur les finances locales. Et comparée au recyclage, l’élimination en incinérateur représente un surcoût de 68,10 euros à 133,10 euros par tonne, supportée par les collectivités. Les verriers ont également intérêt à augmenter le taux de recyclage pour pérenniser leur approvisionnement en calcin mais aussi pour les rejets de CO2. Rappelons en effet que l’industrie du verre a été intégrée dans les plans nationaux d’allocation de quotas (PNAQ) de gaz à effet de serre.
Si les aspects quantitatifs sont primordiaux, la qualité est également essentielle car le verre de collecte non conforme aux Prescriptions Techniques Minimales (P.T.M) est refusé et mise en décharge aux frais de la collectivité !
C. Seghier
(Sources Actu Environnement)
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Messages
8 décembre 2008, 04:45, par Di Stefano
Je trie mon verre dans un container de Castelnau de Médoc. Pourriez-vous me donner, dans son intégralité, le cheminement de ma petite bouteille de verre de 75 cl. Où s’en va-t-elle, par quelle moyen, qu’elle est sa destination de recyclage (le lieu géographique).
Autre question ;
Plutôt que de s’entéter à recycler les déchets, pourquoi n’y a-t-il pas de sensibilisation à stopper notre production de déchets ?
Exemple : interdire la commercialistion de l’eau en bouteille. L’eau est un bien qui appartient à la vie animale et végétale, pourquoi autoriser un être humain ou une société à s’approprier ce que la nature à mis des millions d’années à créer pour le bien être des êtres vivants (Vittel, contrexeville, Vichy etc...) si ce n’est pour permettre de générer de l’argent ?
Alors, je ne trie pas mes déchets, j’attends simplement que les gens qui gagnent des fortunes colossales viennent prendre la bouteille qu’ils ont vendu pour la détruire ou la recycler. Comment se fait-il que Vittel ne vienne pas chez moi récupérer la malfaisante bouteille qu’ils ont produit. Comment se fait-il que l’industriel qui a produit de multiples emballages pour son biscuit qu’il pense être précieux ne vienne pas chez moi récupérer les innombrables malfaisants plastiques en tout genre qu’il a produit. Cessez de culpabiliser la personne qui ne peut acheter que se que le monde industriel lui propose en lui disant que c’est mal de ne pas trier. Il faut que tout le monde y mette du sien, la première chose à faire est simplement d’interdire à l’industrie agro-alimentaire d’emballer ses produits. Il suffit que chacun d’entre nous achetons ce que nous avons besoin. Nous verrons ainsi disparaitre les congélateurs et je n’ai vu aucune campagne de sensibilisation sur le recyclage des congélateurs !!! J’achète mon pain au jour le jour, mon boulanger pétri son pain au jour le jour, à l’image du travail du boulanger, consommons ce dont nous avons besoin !!!!!
Dans moins de 50 ans nos petits enfants s’entretuerons pour 1 litre d’eau. Toutes les sources du monde doivent être accessibles dès aujourd’hui, il est intolérable que des empires financiers puissent se faire du fric avec de l’eau que la nature à produit, il est intolérable que des empires financiers aient pu voir le jour à partir du lavage de voiture (l’élément premier qu’il faut éliminer de notre société puisque le plus polluant). Il faut impérativement que les sociétés industrielles cessent de gaspiller l’eau pour produire des choses inutiles et artificielles (produits de beauté, peintures etc...).
Tout est imbriqué.
Pour protéger notre planète, recycler est un aveu d’échec !!! Il est plus simple de ne pas consommer ce que nous ne savons pas recycler (exemple le verre) !!! A chaque fois que nous mettons une bouteille de verre dans un container prévu à cet effet, nous produisons des pollutions incidentes que nous ne savons pas maitriser, ni réduire !!
Cessons de trier, cessons de consommer stupidement !
Thierry Di Stefano