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10 novembre 2006
Aux vues de l’état de la population des espèces d’anguilles à La Réunion au cours du séminaire “Anguilles du Sud-Ouest de l’Océan Indien”, un programme d’actions a été mis en place dans notre département par l’ARDA, en partenariat avec l’Université de Lyon, l’Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier et l’Université de la Rochelle.
Ce programme a pour objectif la pérennisation du suivi piscicole dans l’île, ainsi que la mise en place d’un observatoire des flux migratoires de ces espèces.
On observe depuis quelques années, à La Réunion, une forte augmentation du nombre de permis de pêche d’anguilles délivrés. Il est vrai que ce poisson est très apprécié des Réunionnais pour sa consommation en carry. Cette augmentation est essentiellement due au renforcement de la mise en application de la réglementation de la pêche à La Réunion, mais aussi, elle montre l’importance de cette pêche dans l’île. Le traitement des données recueillies auprès des pêcheurs d’anguilles, depuis une dizaine d’années, a permis, certes, de dresser une première description des populations capturées, mais il apparaît clairement, aujourd’hui, selon Pierre Valade de l’ARDA, que le stock d’anguilles, dans le cadre d’un suivi piscicole, est très mal évalué. « Aussi, il serait intéressant de mettre en place un suivi de cette pêche récréative ».
Assurer le suivi et renforcer notre connaissance des espèces
Par ailleurs, le Directeur de l’ARDA, Pierre Bosc, nous assure que « ce projet sera développé en tenant compte, bien entendu, de l’indication du bon état écologique des masses d’eau, de l’état des connaissances sur la faune piscicole d’eau douce de La Réunion et de l’importance du processus du recrutement sur l’évolution de ces populations ». Ce suivi permettra, à terme, d’éclairer et de compléter les résultats du suivi piscicole en proposant de suivre la relation entre l’état du recrutement (observatoire des flux migratoires) et l’état des peuplements en place (suivi piscicole).
Quels sont les objectifs ?
Il s’agira, dans un premier temps, de comprendre le rôle des interfaces « eau de mer - eau douce », c’est-à-dire de caractériser les périodes et les rythmes auxquels les espèces migrent vers les eaux douces, estimer les flux... Ce programme permettra également de développer des outils d’expertises et de gestion des milieux aquatiques à destination des acteurs de la politique de l’eau. Lors de cette première phase, le projet s’intéressera plus particulièrement aux espèces de bichiques et d’anguilles, espèces majoritaires et exploitées.
La mobilisation de partenaires pour la réalisation de ce projet (pêcheurs de bichiques, fédération de pêche...) et l’appui des gestionnaires sont des conditions indispensables à la réalisation et au succès de cette étude, rappellent l’ARDA et ses collaborateurs.
Mise en œuvre du programme INDICANG (INDICateurs d’abondance et de colonisation sur l’ANGuille européenne)
La mise en place d’un réseau de suivi de l’anguille européenne aux différentes phases : civelle, anguille jaune et anguille argentée, en intégrant ses habitats et les pressions qu’elle subit, constitue un des enjeux principaux du projet INDICang qui a démarré en 2004 pour 3 ans. Le réseau s’appuie sur des structures et partenaires localisés sur 12 bassins versants. Ceux-ci sont situés dans 4 pays : la France, l’Espagne, le Royaume Uni et le Portugal, et mettent en jeu des collaborations entre partenaires appartenant à 7 régions de ces pays.
Le choix de ces bassins est lié à la localisation d’équipes de scientifiques, de structures techniques qui travaillent sur les pêcheries et sur la biologie des espèces. Le grand nombre de partenaires signataires du projet, financiers, institutionnels, scientifiques, témoigne de l’intérêt que suscite cette espèce, de l’inquiétude sur son avenir. L’objectif du projet est de synthétiser les connaissances sur l’anguille et sur la qualité de ses habitats par la mise en réseau d’opérations de suivis régionaux à une échelle de dimension européenne. Il est aussi question de travailler sur les conséquences de la pêche sur le devenir de cette ressource dont l’intérêt socio-économique est de première importance.
Au cours de ce séminaire, nous avons vu qu’un travail considérable avait été effectué, et continue encore, par un ensemble de scientifiques et d’ingénieurs pour la recherche et la préservation d’espèces de poissons, notamment des anguilles et bichiques. Ce travail a été mené en collaboration avec des îles et pays de la zone, mais aussi avec l’Europe. C’est là un bel exemple de coopération régionale et internationale. N’est-ce pas la clé d’une meilleure gestion de nos ressources que de travailler ensemble et de partager ses connaissances ?
Sophie Périabe
Les anguilles de Madagascar menacées
Sur la côte Est malgache, jusqu’à ces dernières années, les produits de la pêche en eau douce étaient presque exclusivement réservés à la consommation familiale. Les bichiques faisaient l’objet d’une pêcherie traditionnelle occasionnelle, alors que l’anguille n’était pas pêchée.
Aujourd’hui, les pêcheries de bichiques et d’anguilles se structurent sur la côte Est de l’île. Le marché visé est régional pour le bichique (Réunion) et mondial pour l’anguille (Japon, Europe, ...). « Le déclin mondial des principales pêcheries d’anguilles (Europe, Japon, Amérique...) devrait participer, au cours des prochaines années, à l’augmentation des efforts de pêche sur Madagascar », a rappelé Man Waï Rabenevanana de l’Université de Tuléar à Madagascar. Face à ces constatations, il apparaît important pour la grande île d’initier au plus vite un suivi de ces pêcheries. En même temps, il sera nécessaire de mettre en place des programmes de connaissances et de suivis des populations exploitées (espèces locales, voire endémiques, et espèces régionales). Dans ce cadre, il est prévu de mettre en œuvre un programme local et une participation à un programme régional de suivi des populations de bichiques et d’anguilles.
An plis ke sa
• Pour l’ensemble du littoral français, la valeur de l’anguille au stade juvénile (civelle) représentait 33 millions d’euros en 1999.
• Dans l’espace européen, 25.000 personnes tirent un revenu de la pêche de l’anguille. Son importance économique est donc grande et se traduit par un impact social très fort.
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