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Journées Réunionnaises de l’Environnement 2004
13 décembre 2004
Parmi les nombreux porteurs de projets mobilisés pour cette 12ème édition des Journées Réunionnaises de l’Environnement, le lycée Bellepierre de Saint-Denis fait un bilan positif de sa semaine d’action en faveur des comportements citoyens. Les élèves se disent prêts à agir en faveur de l’environnement. Ils demandent pour cela davantage d’informations pratiques.
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Sept étudiantes en BTS Assistante de Gestion PME/PMI du lycée Bellepierre ont souhaité participer aux Journées Réunionnaises de l’Environnement 2004, afin de sensibiliser leurs camarades au respect de l’environnement en adoptant des gestes simples au quotidien.
Invitations d’intervenants extérieurs, organisations de débats, mises en place d’expositions, refleurissement de l’établissement... Aurore, Maryse, Anne-Joa, Marielle, Christelle et Vanessa ont tout organisé de A à Z et ne comptent pas s’arrêter là.
La CINOR (communauté intercommunale du Nord), intervenue durant la semaine pour éveiller les lycéens à l’importance du tri sélectif et du recyclage de nos déchets, va mettre à disposition de l’établissement un bac de collecte pour les piles, disquettes et différentes petites fournitures informatiques.
Grâce au concours de la Mairie de Saint-Denis et de différentes pépinières qui ont fait don de plantes et autres fleurs, les élèves ont pu oxygéner l’établissement en implantant des bacs de verdure. Les étudiantes ont obtenu de l’ONF et de la section Science et Vie de la Terre qu’elles participent à l’élaboration d’un grand herbier pour que ces plantes ne restent pas anonymes, que la nature parle davantage aux élèves et s’inscrive dans leur quotidien de lycéen.
Pour les jeunes filles, qui ont à présent à rédiger le compte-rendu de leurs actions pour les responsables institutionnels et collectivités, cette semaine aura été un véritable déclencheur chez beaucoup de jeunes.
Pour exemple, le projet mis en place par Aurore. Chaque matin de la semaine, avant le passage des élèves, Aurore a photographié les points stratégiques du lycée où ils se rassemblent habituellement durant les interclasses ou au moment du déjeuner. À la fin de la journée, elle a pris une seconde photographie et a affiché les deux instantanés Avant/Après afin d’interpeller les élèves sur leurs comportements quotidiens en matière de gestion de leurs déchets. Dès vendredi, elle se réjouissait de ne plus avoir de clichés montrant de détritus à terre, démontrant que c’est en procédant par de petites actions de sensibilisation que l’on prend conscience de ce que l’inattention ou le laxisme peuvent générer comme nuisance en collectivité.
"Beaucoup estiment que ce n’est pas en jetant un papier que l’on va nuire à l’environnement, ils pensent que c’est une goutte d’eau sans incidence", souligne Maryse. Les idées divergentes relatives aux enjeux du tri ont fait l’objet d’une réunion de confrontation entre les élèves, qui au final sont au moins tombés d’accord sur la nécessité de protéger l’environnement. Reste à élaborer une stratégie d’action, faisant appel à des outils de communication parlant à cette jeunesse, dans lesquels ils puissent se retrouver, si l’on veut motiver et aiguiser leur participation à ce projet écocitoyen dans l’établissement et au-delà (voir encadré) .
Même si la prise de conscience des enjeux environnementaux prendra du temps, les jeunes filles, loin de désespérer, se disent prêtes à répéter autant qu’il le faudra pour voir changer les comportements. "Rien n’est perdu, à la longue, lorsqu’ils seront fatigués de nous entendre, ils le feront d’eux-mêmes pour être tranquilles", présage Maryse.
Pour les plus rétifs, les élèves seraient d’accord pour que des sanctions soient mises en place dans l’établissement, sous forme de corvées de nettoyage de la cour ou d’heures de retenue. "Durant deux heures de colle, l’élève devra faire des recherches sur l’environnement, au moins ça lui permettra d’apprendre par lui-même", souligne Aurore.
Et si éduquer la jeunesse aux enjeux de la maîtrise de l’énergie, de la gestion des déchets, des comportements nuisibles pour notre écosystème demande de la persévérance, "les parents non plus ne sont pas faciles à éduquer", précise Maryse avec un léger sourire. "Bien souvent, c’est nous qui leur apprenons les gestes quotidiens à adopter pour économiser l’énergie, mais cela n’est pas facile de changer leurs habitudes alors qu’avec les jeunes, plus l’on s’y prend tôt, mieux c’est."
Ces jeunes éco-citoyennes d’aujourd’hui ne manquent pas d’idées et de propositions pour aller plus loin dans leur action et ainsi participer, à leur niveau, à l’effort qu’elles souhaitent collectif de préservation de nos richesses et de notre patrimoine naturel.
Estéfany
Donnez-nous des astuces
Aurore, Maryse, Anne-Joa, Marielle, Christelle et Vanessa ne manquent pas de lucidité. Selon elles, le danger pour la jeunesse reste la société de consommation, source de nombreuses pollutions matérielles et physiques. Grâce à des campagnes de communication bien ciblées, les jeunes sont les premiers consommateurs de ces objets tendances dont on ne sait pas toujours si leur achat répond à un réel besoin.
La folie des téléphones portables est l’exemple le plus révélateur et dire qu’avant l’on pouvait s’en passer, nous fait passer derechef au rang des vieux jeux rétrogrades. Certes, il offre des avantages pratiques car les élèves peuvent rester en contact avec leurs parents en cas de problèmes, seulement son usage dépasse largement ce cadre et le texto remplace bien souvent le verbe. "L’on ne nous dit pas que son usage peut être cancérigène, l’on ne nous informe pas des dangers potentiels et c’est un tord, car l’on achète sans réfléchir", déplore Aurore.
Si l’on veut responsabiliser la jeunesse, elle estime qu’il est du devoir des médias, des différents supports de communication, de leur apporter des détails pratiques, des astuces en rapport avec leur façon de vivre, leur univers d’adolescents, leur quotidien. "L’on apprend beaucoup de choses théoriques dans une journée, mais si l’on nous dit par exemple, qu’il est préférable d’ouvrir sa fenêtre de voiture plutôt que de mettre la climatisation, c’est un exemple parlant et facilement applicable", soutient encore Aurore qui estime que la jeunesse est en droit d’en savoir plus sur les éléments toxiques qui se retrouvent dans les objets de leur quotidien.
À n’en pas douter, cette réflexion devrait interpeller nos responsables sur leur devoir d’information et de protection de la jeunesse qui ne veut pas être la victime avilie du tout achat mais accéder au savoir pratique qui lui permettra de faire des choix réfléchis et d’agir en connaissance de cause.
Mieux organiser le transport collectif
Le tout-voiture est une menace que les jeunes filles ne déprécient pas. Bientôt en âge de passer leur permis, l’on ne peut leur demander de "tirer une croix sur la voiture" par esprit écocitoyen, mais elles sont prêtes à "modérer son utilisation".
Elles sont favorables au co-voiturage ou encore à l’utilisation des transports en commun, à condition que ces derniers soient mieux adaptés à leurs besoins. "Beaucoup d’élèves sont d’accord pour utiliser davantage les transports en communs, nous n’avons rien contre le bus, au contraire. Seulement, nos trajets sont mal desservis et l’attente est beaucoup trop longue", constate Christelle. "Nos responsables ont de gros efforts à fournir à ce sujet", poursuit Aurore qui en fera part dans le compte rendu des JRE du lycée de Bellepierre.
Pourquoi les lycéens n’ont-ils pas droit aux cartes de bus comme les étudiants ? Pourquoi n’ont-ils pas de ligne express ? Pourquoi les dessertes hors ville du week-end ne sont-elles pas plus nombreuses et accessibles ? Les questions fusent et révèlent un grand intérêt de leur part sur cette problématique de la voiture. Elles ne manquent pas de suggestions et comme elles s’étonnent que l’on ne leur demande pas leur avis, elles ont décidé de s’adresser elles-mêmes aux responsables concernés.
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