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Reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle
14 mars
Le 12 mars, l’arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour La Réunion a été publié. Il se base sur les premiers éléments recueillis auprès de Météo France. Les sinistrès sont dans l’attente pour le moment.
Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a souhaité "la prise rapide de ce premier arrêté pour permettre le lancement des premières indemnisations et demande désormais une saisine complémentaire de la commission pour tenir compte de la violence du cyclone, avec des vents pouvant dépassant les 215 km/h selon Météo France", selon le site du ministère.
Pour le ministre, "la réponse de l’Etat doit être à la hauteur de sa promesse de solidarité envers La Réunion, sans demi-mesure et sans délai".
Cependant, bien que 24 communes de l’île sont concernées, seules deux ont été retenues pour les dégâts occasionnés par les vents cycloniques : Sainte-Marie et Sainte-Rose. Une décision très critiquée par les élus de La Réunion.
Selon le gouvernement, les sinistrés des 24 communes ont désormais 30 jours pour effectuer les déclarations pour les dégâts causés par les inondations, les coulées de boue et la houle. Cependant, les sinistrés de Sainte-Marie et de Sainte-Rose seront les seuls à en bénéficier, pour le moment.
Pour le maire de Saint-André, Joé Bédier, a fait part de son indignation et incompréhension. "Qui a décidé d’écrire cet arrêté ? Comment ont-ils fait pour pondre un tel document qui paraît au journal officiel ?". Ce dernier a déclaré sur Réunion la 1ère, que "nous avons plus de 160 toitures envolées, arrachées. Cet arrêté prendra donc en compte que les inondations et les coulées de boue à Saint-André. C’est inadmissible ! Les personnes qui ont tout perdu, même assurées, ne pourront pas prétendre aux aides dans notre commune".
Pour le maire, il s’agit d’une "injustice" qu’il faut rapidement effacé. En effet, Joé Bédier a demandé une révision de l’arrêté de catastrophe naturelle en y intégrant les vents cycloniques comme facteur de destruction dans sa commune.
Le maire de Saint-Benoît, Patrice Selly, partage l’opinion de son collègue. Selon Réunion la 1ère, un nouvel arrêté sera pris dans les jours, afin que la ville de Saint-Benoît soit également intégrée dans les communes concernées par les vents cycloniques.
De leurs côtés, les députés ont dénoncé cet arrêté. Jean-Huges Ratenon a indiqué que "cette reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour les 24 communes n’était que de l’enfumage pour faire passer la pilule quand les communes de Saint-André, Salazie, Saint-Benoît la Plaine des Palmistes ne sont pas concernées par les vents forts !"
Pour Perceval Gaillard, il s’agit d’un "scandale et une provocation inouïe lorsque l’on connaît les dégâts occasionnés par les vents très forts dans toutes les communes de l’Est, notamment mais pas uniquement". Un avis partagé par Philippe Naillet qui a envoyé un courrier au ministre des Outre-mer, assurant que l’ensemble des communes devraient sans distinction être couvertes par cet état de catastrophe naturelle.
Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a également critiqué cet arrêté. Il a considéré "cette reconnaissance comme insuffisante et n’est pas satisfait par le périmètre des sinistres couverts par l’arrêté, car il ne reflète pas la réalité des dévastations causées par le cyclone Garance".
Afin d’éviter d’accroitre les tensions, le préfet a rassuré les sinistrés victimes des vents violents. Ils "peuvent toujours être indemnisés par leurs assureurs au titre de la garantie tempête présente obligatoirement dans les contrats d’assurance dommages".
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