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Projet Victoria : innovation au service de l’agriculture à La Réunion
17 mai 2017
Comment mieux limiter le recours aux engrais chimiques voire ne plus en utiliser du tout… Comment mieux répartir la production sur l’année… Parce que l’agriculture à La Réunion aussi est en train d’effectuer sa révolution numérique, le projet Victoria, porté par QUALITROPIC, permet aux producteurs d’ananas péi de s’appuyer sur l’informatique pour gagner en qualité et en productivité.
C’est tout l’enjeu de ce projet, naturellement baptisé VICTORIA, et qui est né de la rencontre entre un collectif de producteurs d’ananas (coopérative VIVEA) et une jeune chercheuse du CIRAD (important centre Français de recherche sur les processus concernant l’agriculture). Rapidement labélisé par le pôle de compétitivité QUALITROPIC, qui avait eu la bonne idée de faire se rencontrer ces deux-là, le projet a pour ambition de mieux connaître l’ananas, pour permettre ensuite de mieux s’en occuper.
A La Réunion, ce sont plus de 300 agriculteurs qui produisent chaque année 12 000 tonnes de cette merveille sucrée et si parfumée que le monde nous envie. De 0 à 900 mètres d’altitude, du Nord au Sud de Saint-Gilles à Saint-Benoit, le fruit pousse dans des conditions climatiques totalement variables. Certes, il existe bien un modèle de préconisation courant qui recommande aux producteurs un certain nombre de principes standards à suivre pour se garantir une production soutenue de fruits de qualité. Pour autant ce modèle est perfectible.
L’ambition de c est donc d’offrir aux agriculteurs une vision plus fine en fonction de l’emplacement de leur parcelle. On appelle cela un scénario de pratiques alternatives.
Et plutôt que conduire des études longues et coûteuses aux quatre coins de l’île, Elodie Dorey, jeune doctorante au CIRAD, a eu l’idée de mettre en place un modèle informatique. Elle a intégré des variables telles que l’altitude, la pluviométrie, la température et l’ordinateur a fait le reste ! Il a identifié les soins spécifiques à apporter au fruit, selon l’endroit où il est cultivé. Avec pour première conséquence majeure, au sein de certaines exploitations : la mise en évidence que l’ont pouvait réduire considérablement l’apport en fertilisants chimiques… voire les supprimer, sans qu’aucune baisse de production de soit enregistrée.
« C’était notre premier objectif, clame Stéphane Avril, représentant d’une coopérative de producteurs, notamment d’ananas péi. Nous voulions trouver des solutions pour continuer à produire des ananas de qualité, tout en limitant l’apport d’engrais, et naturellement sans faire baisser les rendements. Dans de nombreux cas, le modèle a montré que nous pouvions diminuer au moins de moitié le volume de ces fertilisants et même parfois s’en passer et ce, sans risque pour le tonnage ! ». Au final, c’est un produit d’une qualité inégalée et d’importantes économies pour l’agriculteur à la clé.
Une question restait en suspens : comment passer d’un modèle scientifique à un outil opérationnel utilisable par les agriculteurs et le leur rendre accessible ? Comment mettre en phase la science et la technique ? Là encore, Elodie Dorey a fait des siennes : « L’une des priorités du CIRAD, c’est d’encourager les chercheurs à orienter rapidement leurs recherches vers du concret. Mon travail n’avait donc d’intérêt que si je pouvais transformer les fruits de ma recherche en outil d’aide à la décision pour les agriculteurs ». C’est aujourd’hui chose faite et l’outil est désormais accessible en ligne. Il offre en outre aux producteurs une meilleure visibilité sur les volumes et les périodes de récolte, et leur permet de mieux gérer leurs rendements pour adapter leur production aux demandes du marché.
L’outil est désormais accessible sur www.margouilla.net/victoria
Plus que jamais, l’ananas Victoria pourra se targuer d’être le meilleur du monde.
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