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5 février 2008
Une étude récente réalisée dans le cadre de l’impact des APE sur la filière TIC réunionnaise révèle que La Réunion a su s’approprier les TIC à travers les activités d’édition et de diffusion des produits numériques et audiovisuels. Dans le secteur des services informatiques, on trouve une grande diversité de prestations dont notamment le conseil en organisation qui revêt actuellement un caractère prioritaire dans les préoccupations de l’entreprise.
En effet, dans un contexte de mondialisation des échanges et de libéralisation du commerce, les marchés deviennent concurrentiels. Le chef d’entreprise souhaite maintenir la croissance de son activité, la renforcer et surtout adopter les choix commerciaux stratégiques.
Le conseil en organisation participe en ce sens à l’aide à la mobilisation de ressources et à la maîtrise d’ouvrage.
Nous avons rencontré Manuel Warlop, co-gérant de la Société Isodom qui nous explique quels sont les enjeux actuels du conseil en organisation au sein des directions informatiques mais également l’importance de l’accompagnement des entreprises dans leurs démarches de certification qualité, sécurité et environnement. Il répond ici aux questions de Christine Niox-Château-Compin chargée de mission à l’ARTIC.
CNC : Quelles sont les principales préoccupations d’un responsable informatique actuellement ?
- MW : Les Directions informatiques doivent aujourd’hui garantir un système d’information performant et opérationnel, permettant à l’entreprise d’atteindre ses objectifs stratégiques. Au-delà des aspects techniques qui nécessitent un effort de formation permanent pour maîtriser les nouvelles technologies, les responsables informatiques doivent surtout mettre en place une organisation qui soit capable de garantir une disponibilité maximale des outils informatiques.
Quelle sensibilité ont-ils au management qualité ?
- Les premières certifications ISO étant très contraignantes, la qualité a longtemps souffert d’une image négative. La vision moderne du management qualité est désormais tournée vers l’efficacité et le pragmatisme. Bon nombre de dirigeants réunionnais se lancent donc dans un projet de mise en place d’un système qualité dont l’aboutissement est la certification ISO 9000. Cependant, la gestion du système d’information ne bénéficie pas toujours de cette volonté d’amélioration. Si dans les pays anglo-saxons, la politique qualité en matière de gestion des systèmes d’information est en place depuis de nombreuses années, cette facette du management qualité a été occultée en France et particulièrement à La Réunion.
Fort heureusement, depuis quelques années maintenant, les responsables informatiques ont complètement intégré la nécessité de mettre en place un système organisationnel efficace.
Comment intervenez vous ? Et sur quelle approche vous appuyez vous ?
- Notre rôle consiste justement à aider les entreprises à se doter de systèmes de management performants. L’expertise d’ISODOM qui conjugue le management qualité, sécurité, environnement et l’organisation des systèmes d’information nous permet de proposer une approche organisationnelle globale. Nos consultants interviennent dans les entreprises pour appuyer ou se substituer aux responsables en charge des projets d’organisation en leur mettant à disposition des outils, des méthodes de travail et des compétences tirées de leurs expériences. Par ailleurs, notre effort permanent de veille et de formation sur les référentiels internationaux (ISO 9001 pour la qualité, ISO 14000 pour l’environnement, OHSAS 18001 pour la sécurité, ISO 20000 ou ITIL pour l’informatique) nous permet de maîtriser tous les aspects d’un système qualité intégré.
Le secteur des Télécommunications doit être très friand de solutions pour l’amélioration de performances ?
- Le secteur des TIC est en mouvement permanent et très concurrentiel, en particulier dans le secteur des Télécommunications. L’amélioration de la performance est à ce titre un challenge permanent pour les opérateurs. La réactivité est essentielle à leur niveau tant en termes de création de nouveaux services, produits que de nouvelles technologies afin d’offrir de nouveaux usages en téléphonie.
Le critère de proximité auprès du client est-il décisif ?
¬- Notre connaissance des spécificités locales nous permet d’adapter les bonnes pratiques internationales aux contraintes réunionnaises. Par ailleurs, la sensibilisation et l’accompagnement au changement des collaborateurs de nos clients se fait plus facilement.
Comment vous inscrivez vous dans le paysage réunionnais ?
- ISODOM commence à bénéficier aujourd’hui d’une certaine renommée sur La Réunion. Notre équipe de consultants expérimentés et multidisciplinaires nous permet d’apporter des solutions à des projets d’envergure. De plus en plus d’entreprises constatent que leurs projets, confiés à des spécialistes avec un regard extérieur, aboutissent plus rapidement avec une satisfaction plus importante de toutes les parties. Le retour sur investissement est désormais constaté par les chefs d’entreprises. Notre objectif est de continuer à nous développer en constituant une alternative locale aux grands cabinets de conseil métropolitains. Notre stratégie consiste d’ailleurs à être en recherche permanente de profils talentueux, avec une expérience significative dans ces grands cabinets, et de les faire venir ou revenir à la Réunion.
Les entreprises de la zone OI constituent-elles de belles perspectives à l’export ?
- Certaines régions de la zone OI sont en plein essor et constituent pour nous une véritable source de développement à l’export. C’est donc tout naturellement que nous venons de commencer à prospecter les îles voisines avec des projets déjà identifiés.
Propos recueillis par Christine Niox-Château-Compin
Chargée de mission à l’ARTIC
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